Le Parlement demande une communication plus loyale sur les effets secondaires du vaccin
Cedric Villani speaks at TED2016 – Dream, February 15-19, 2016, Vancouver Convention Center, Vancouver, Canada. Photo: Bret Hartman / TED

Le Parlement demande une communication plus loyale sur les effets secondaires du vaccin


Partager cet article

Le Parlement français vient de franchir une étape importante dans le bras de fer entre « complotistes » et propagandistes sur les dangers du vaccin. L’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) vient en effet de rendre un pré-rapport essentiel sur la question des effets secondaires, qui avait fait l’objet d’une large pétition. Après des auditions tumultueuses dont nous avons rendu compte, l’avis parlementaire montre un vrai pas en avant vers la prise en compte de l’opinion…

Le ciel s’éclaircit un peu (et sans doute temporairement) pour tous ceux qui émettent de fortes doutes sur la propagande officielle en matière de vaccins. Le pré-rapport de l’office parlementaire qui s’est penché sur cette question accorde en effet, enfin ! une reconnaissance institutionnelle (même partielle et timide) à la voix de ceux qui se plaignent de l’omnipotence de la communication pharmaceutique sur les bienfaits du vaccin, alors même que les évidences sont contre eux.

Certes, l’office, présidé par Cédric Villani, prend des gants pour mesurer ses critiques, mais certaines phrases fortes émergent, qui seront autant d’appuis pour les actions futures mettant en cause le parti pris disproportionné des pouvoirs publics en faveurs du vaccin.

On lira ainsi ces phrases :

Des critiques ont été émises, estimant que la communication était disproportionnée en faveur de la vaccination, ne mettant pas le citoyen en situation de prendre une décision libre et éclairée. Certaines voix critiques ont regretté que la communication soit surtout accentuée sur les bénéfices de la vaccination, en donnant plus de visibilité aux rares cas de forme grave de la Covid-19 chez des personnes sans comorbidités qu’aux rares cas d’effets indésirables – qu’il s’agisse de la communication des autorités (via la publicité affichée et des spots télévisuels augurant d’un retour à la vie normale) ou de l’information donnée par les médias. Ce point de vue dénonçait la persistance d’un certain paternalisme des autorités
sanitaires, ainsi qu’une propension des autorités à nier l’existence des effets secondaires. (p. 66)

Ou encore :

Une communication se basant sur les données, qu’il s’agisse de la démonstration de l’efficacité du vaccin ou de l’existence d’effets indésirables (et plus claires quant à l’imputabilité du vaccin en ce qui concerne ce dernier point) aurait le mérite d’être plus objective et de mieux apprécier les bénéfices et les risques associés à la vaccination. Sans nier l’existence de situations individuelles dramatiques, la communication doit surtout chercher à transmettre une information objective sur les risques et les bénéfices, qui est la moins susceptible de biaiser le jugement. (p. 68)

Ou encore :

La crainte d’effets indésirables demeure la principale raison de nonadhésion à la vaccination, dans un contexte où les vaccins utilisés en France reposent sur de nouvelles technologies. Or la communication institutionnelle sur les effets indésirables a été relativement discrète en comparaison de la communication incitant à la vaccination, sauf lorsqu’il a été question des effets indésirables graves comme ceux associés au vaccin Vaxzevria. Cet épisode a illustré le « coût » de la transparence en matière d’adhésion à la vaccination puisque la réputation du vaccin a été définitivement entachée, ce qui a conduit à ce qu’il soit sous-utilisé, à un
moment où la France ne disposait pas encore de suffisamment de doses pour protéger sa population et alors que la balance bénéfices/risques restait positive pour la majorité des personnes.

L’adoption d’un discours de vérité par les autorités, en accord avec les avis émis par les agences sanitaires, était nécessaire pour éviter que tout interstice entre les recommandations nationales et l’état des perspectives scientifiques soit investi par les désinformateurs. Dans un contexte où à la fois l’agent pathogène et le vaccin sont relativement nouveaux, cela implique également de ne pas trop s’avancer sur les connaissances à moyen et long terme – en témoigne la déception suscitée par
l’efficacité finalement modeste du vaccin sur la transmission du virus, notamment
les variants les plus récents, alors qu’atteindre une immunité collective était l’un des
objectifs mis en avant pour promouvoir la vaccination. (p. 73)

On retiendra de ces phrases de bon sens la reconnaissance, enfin ! des vices propres à l’extrémisme idéologique vaccinal du pouvoir et ses conséquences : la création d’une bulle anti-vaccinale en croissance constante.

Ce rapport équilibré constitue une première victoire d’importance dans la reconquête de l’état de droit.

Les dossiers d’Aventin

Retrouvez les dossiers de référence de Laurent Aventin sur le COVID et la vaccination, pour enfin être informé clairement et avec rigueur sur la situation

Je veux lire les dossiers
ESSENTIEL

Rejoignez la sécession !

Vous en avez assez de subir cette mascarade ? Vous voulez entrer sereinement en résistance contre cette dictature ? Déjà plus de 5.000 membres…

Rejoignez Rester libre !


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Trump magicien réglant le conflit ukrainien en 24h : encore raté ! par Veerle Daens

Trump magicien réglant le conflit ukrainien en 24h : encore raté ! par Veerle Daens

Ah, la magie de la politique spectacle ! Vous vous souvenez de janvier 2025 ? L’époque bénie où Donald Trump, le messie orange de l’immobilier, nous jurait la main sur le cœur (et l’autre sur son compte X) qu’il réglerait la guerre en Ukraine en 24 heures. Chrono en main. Pas 25, pas 48. Vingt-quatre. Nous sommes le 3 décembre 2025. Si mes calculs sont bons — et contrairement aux budgets de l’État, les miens tombent juste —, cela fait environ 8 000 heures que le compteur tourne. Et devinez q


CDS

CDS

Encore une affaire de corruption au sommet de l'UE ! par Elise Rochefort

Encore une affaire de corruption au sommet de l'UE ! par Elise Rochefort

La police belge vient d'arrêter l'ancienne haute représentante de l'UE Federica Mogherini pour des soupçons de corruption. Désormais à la tête du collège d'Europe, Federica est soupçonne d'avoir profité d'informations confidentielles pour remporter un marché... Il y a des affaires qui tombent mal. Celle qui vient d'éclabousser le Service européen pour l'action extérieure (SEAE) et le Collège d'Europe en fait partie. Pas pour des raisons de timing politique — l'enquête a débuté bien avant l'


Rédaction

Rédaction

La psychorigidité d'Édouard Philippe va-t-elle couler le mandat de Macron ?

La psychorigidité d'Édouard Philippe va-t-elle couler le mandat de Macron ?

C'est une petite musique qui monte dans les couloirs du Palais Bourbon, et qui pourrait bien se transformer en requiem pour la macronie finissante. Alors que le gouvernement tente désespérément de bricoler un budget de la Sécurité sociale (PLFSS) de compromis, tendant la main à une partie du Parti Socialiste pour éviter l'asphyxie, un homme, un seul, semble décidé à jouer les trouble-fêtes : Édouard Philippe. L'ancien Premier ministre, drapé dans sa stature d'homme d'État inflexible, menace d


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Vaccins COVID : Big Pharma chute en bourse après l'annonce de la FDA

Vaccins COVID : Big Pharma chute en bourse après l'annonce de la FDA

La révélation par le New York Times d’un mémo interne de la Food and Drug Administration (FDA) constitue un séisme dans le paysage sanitaire et boursier. Ce document, rédigé par Vinay Prasad, directeur du Center for Biologics Evaluation and Research (CBER) de la FDA,indique qu’au moins dix décès d’enfants entre 2021 et 2024 sont « probablement » liés à la vaccination COVID-19, principalement via des myocardites. Lundi, les actions des laboratoires Pfizer/BioNTech et Moderna ont dégringolé.


Lalaina Andriamparany

Lalaina Andriamparany