Une étude publiée en juin dans le New England Journal of Medicine (NEJM) fait le point sur la protection et le déclin de l’immunité naturelle et hybride (immunité conférée par la combinaison d’une infection et de la vaccination) contre le SRAS-CoV-2. Son intérêt repose sur le fait qu’elle étudie et compare l’efficacité de l’immunité naturelle et provoquée (injections) selon le temps écoulé après infection ou vaccination. Ce que les laboratoires dans leurs études cliniques n’ont pas publié ni soumis aux autorités de régulation sanitaire des pays qui se sont empressées de fournir des autorisations de mise sur le marché conditionnelles. Elles permettent la commercialisation des vaccins avant que des données à long terme sur l’efficacité et la sécurité ne soient disponibles. Autrement dit : un pari insensé officiellement justifié par l’urgence sanitaire.
C’est une équipe israélienne qui a publié un article dans le NEJM le 9 juin 2022 intitulé « Protection and Waning of Natural and Hybrid Immunity to SARS-CoV-2 » (protection et déclin de l’immunité naturelle et hybride contre le SRAS-CoV-2).
Les auteurs montrent la dégradation de la protection, qu’elle soit naturelle ou induite par la vaccination
À partir de la base de données du ministère israélien de la Santé, les auteurs ont extrait les données d’août et septembre 2021, lorsque la variante B.1.617.2 (delta) était prédominante, sur toutes les personnes qui avaient déjà été infectées par le Sars-CoV-2 ou qui avaient reçu au moins une injection du Comirnaty (vaccin BNT162b2 de Pfizer BioNtech).
Les auteurs ont estimé l’incidence de l’infection confirmée par le SRAS-CoV-2 en étudiant 3 cohortes :
- des personnes précédemment infectées et non vaccinées,
- des personnes précédemment infectées qui avaient également reçu le vaccin BNT162b2 (hybride),
- et des personnes vaccinées qui n’avaient pas été infectées auparavant.
Les taux d’infection de ces trois groupes ont ensuite été observés depuis le dernier événement conférant l’immunité, qu’il soit naturel, par « vaccination « ou hybride.
Qu’il s’agisse de la protection par vaccination ou par immunité naturelle (personnes ayant déjà contracté le Sars-CoV-2), le nombre d’infections augmente avec le temps écoulé depuis la dernière injection ou dernière contamination par le coronavirus. Clairement cela signifie que la protection, naturelle ou induite par la vaccination, s’estompe avec le temps.
Parmi les personnes non vaccinées guéries de l’infection, ce taux (nombre de cas d’infection au Sars Cov-2 pour 100 000 habitants) est passé de 10,5 chez celles qui avaient été infectées 4 à moins de 6 mois auparavant à 30,2 chez celles qui avaient été infectées 1 an ou plus auparavant. Parmi les personnes ayant reçu une seule dose de vaccin après une infection antérieure, le taux ajusté était faible (3,7) chez celles qui avaient été vaccinées moins de 2 mois auparavant mais passait à 11,6 chez celles qui avaient été vaccinées au moins 6 mois auparavant.
Si on perçoit dans ces données l’efficacité à court terme de la vaccination, elle se dégrade avec le temps mais les données présentées ici ne sont pas comparables à durée de temps équivalente puisque le coefficient de réinfection est de 30,2 dans le groupe des non vaccinés guéris de l’infection (immunité naturelle) depuis au moins un an, et de 11,6 chez ceux vaccinés au moins 6 mois auparavant (au lieu d’un an). A un an, le taux est forcément plus élevé en raison du déclin de la protection dans le temps comme l’on conclut les chercheurs et d’autres équipes ici ou encore là.
Parmi les personnes auparavant non infectées qui avaient reçu deux doses de vaccin, le taux ajusté est passé de 21,1 chez celles qui avaient été vaccinées moins de 2 mois auparavant à 88,9 chez celles qui avaient été vaccinées au moins 6 mois auparavant. La réinfection est donc très élevée à 6 mois et plus chez les personnes vaccinées deux fois (et sans immunité naturelle).
Cette étude confirme l’abonnement à la vaccination contre Covid
Cette étude quantifie le déclin de l’immunité naturelle et hybride au niveau national dans une situation réelle. Les auteurs constatent d’abord qu’une injection rétablit la protection à court terme comme cela avait déjà été constaté par d’autres études. Elle conclut également que les personnes disposant d’un schéma hybride (infection + vaccin) disposent d’une meilleure protection à court et moyen terme que les autres groupes / cohortes.
Mais voilà, ce type d’étude justifie scientifiquement l’abonnement aux injections ce qui est une aberration car ces résultats ne peuvent en aucun cas déterminer à eux seuls la politique vaccinale. Cette étude (et d’autres du même type) occulte les effets indésirables que les autorités sanitaires des pays occidentaux cherchent à minimiser depuis le début de la vaccination de masse.
Les effets indésirables de la vaccination ne sont pas pris en compte
D’abord, avant que ne commence la vaccination de masse en occident en décembre 2020, les gouvernements s’appuyaient sur les seules études cliniques des industries pharmaceutiques (qui vendent leurs vaccins) – dont les condamnations passées pour non-respect des règles sanitaires sont aussi nombreuses que variées dans la nature des délits avérés – puis ils ne tiennent pas compte des réalités cliniques accablantes énoncées par les spécialistes. En France au cours des travaux parlementaires de l’OPESCT en mai 2022 – « le docteur Saulnier a souligné que d’après les données de l’ANSM, on observe :
- un évènement indésirable grave toutes les 1434 vaccinations Covid,
- un décès toutes les 28300 vaccinations Covid
- une consultation (médicale) sur 340 vaccinations Covid.
Dans la base américaine VAERS, elle a remarqué une myo/péricardite sur 6000 vaccinés entre 12 et 15 ans, ce qui est beaucoup plus important que le taux d’hospitalisation pour le Covid dans cette tranche d’âge qui est de 1/16000 ».
Le rapport risque/bénéfice resassé depuis 18 mois sans jamais aucune justification scientifique est mis à mal. Pourtant, depuis 2020, l’UE a programmé la commande de 4 milliards de doses vaccinales contre Covid jusqu’en 2023, ce qui fait 5,4 doses par habitant… des bébés aux vieillards.
Dernier dossier COVID : Vaccins Covid et contrôle des populations via les nanoréseaux injectés (53 p.)
Bonjour,
Petite analyse rapide, sur un point que vous mentionné servant de base à l’abonnement vaccinal à venir.
Vous dites :
“Si on perçoit dans ces données l’efficacité à court terme de la vaccination, elle se dégrade avec le temps mais les données présentées ici ne sont pas comparables à durée de temps équivalente puisque le coefficient de réinfection est de 30,2 dans le groupe des non vaccinés guéris de l’infection (immunité naturelle) depuis au moins un an, et de 11,6 chez ceux vaccinés au moins 6 mois auparavant (au lieu d’un an).”
Or plus haut vous écrivais également :
“Parmi les personnes non vaccinées guéries de l’infection, ce taux (nombre de cas d’infection au Sars Cov-2 pour 100 000 habitants) est passé de 10,5 chez celles qui avaient été infectées 4 à moins de 6 mois auparavant à 30,2 chez celles qui avaient été infectées 1 an”
A moins d’avoir mal compris, le taux d’infection des non vaccinés ayant déjà contacté le virus à 4/6 mois (10,5 pour 100000) et légèrement inférieur au taux d’infection des personnes infectés et vaccinés depuis 6 mois 11,6 pour 100000). Donc, pour moi, à durée quasi équivalente (4/6 mois pour les uns contre 6 mois pour les autres) le vaccin ne montre qu’il n’a pas d’effet sur la contamination. J’ajoute qu’il est difficile de trouver des données sur 1 an pour les personnes vaccinées dans la mesure ou ils y à un rappel tous les 6 mois.
Pour finir, ce qui me choque le plus c’est ceci :
“Parmi les personnes auparavant non infectées qui avaient reçu deux doses de vaccin, le taux ajusté est passé de 21,1 chez celles qui avaient été vaccinées moins de 2 mois auparavant à 88,9 chez celles qui avaient été vaccinées au moins 6 mois auparavant.”
Donc selon ces chiffre, un non-vacciné infecté 6 mois auparavant à une meilleur immunité qu’un vacciné 2 dose après 2 mois après celle-ci… mais le vaccin marche, circulez y’a rien à voir
La seule question pertinente : Qui a financé cette étude ?
Quant on sait la quantité d’études payées par les industries, on peut se la poser systématiquement.
Le problème qui n’est pas évoqué dans l’article c’est la variété impressionnante des effets secondaires constatés après vaccination. Les essais pfizer en ont comptabilisés huit pages et c’est sans compter les effets à long terme. De nombreux médecins evoquent par exemple des cancers foudroyants, des problèmes menstruels pour les femmes (que j’ai d’ailleurs constaté dans ma famille), des paralysies de bell etc etc la liste est très très longue et les péricardites ne sont que les arbres qui cachent la forêt. Même si ce sont eux qui jusqu’à présent ont fait parler le plus d’eux, il y en a bien d’autres qui sont passés sous silence voire niés par les autorités sanitaires.
N’est-ce pas le Pr Raoult qui disait dès 2020 qu’il était impossible d’avoir un vaccin efficace contre un virus à ARN?
Le nombre de doses commandées dès le départ montre que les décideurs le savaient…
Quant aux effets indésirables, combien de temps encire seront-ils cachés, niés?
https://reaction19.fr/wp-content/uploads/2021/10/131021-Rapport-sur-les-deces-dus-aux-vaccins.pdf