Nous avons un scoop pour les lecteurs du "Courrier des Stratèges". Boris Johnson envisagerait sérieusement de changer de sexe. Il considère que tant qu'il restera un homme, il ne pourra pas s'empêcher d'agresser la Russie avec une "toxicité" toute "masculine".
Comme beaucoup, j’ai admiré le sens politique de Boris Johnson maire de Londres. Lorsqu’il est devenu Premier ministre, je me suis dit qu’il tenait le rôle de sa vie ! être celui qui installerait le Brexit. J’ai toujours eu un doute quant au sérieux profond du personnage. Mais il était si drôle et puis quel autre chef de gouvernement européen est capable de réciter Homère dans le texte?
Et puis est venu le COVID-19. Soudain, Johnson a étouffé son instinct, qui était de laisser jouer l’immunité naturelle de la société britannique (ce qui ne l’a pas empêché de faire la fête quand la société britannique était confinée). Il y a eu, ensuite, en 2020, la trahison de Donald Trump – l’homme qui avait pourtant permis que le Brexit arrive en soutenant les Britanniques contre l’UE.
J’avais tourné la page Boris dès ce moment. Mais la guerre en Ukraine m’a forcé à l’écouter à nouveau. Et qu’avons-nous entendu? Un fou furieux russophobe, incapable de se souvenir de la sagesse diplomatique de Churchill sur qui, pourtant, il a écrit – ou fait écrire – un livre.
Dans ce long déclin de celui qui fut un politique inspiré, la déclaration selon laquelle Poutine a déclenché la guerre d’Ukraine parce qu’il est un homme signe l’insignifiance historique, pour finir, de celui qui est capable de proférer une telle insanité.
Le gouvernement russe a pris cela avec humour. Le porte-parole du Kremlin a jugé que Freud aurait aimé étudier le cas de Boris. La porte-parole du Ministère des Affaires étrangères a traité le même Boris de “coquin”.
Parce que je suis un incorrigible anglophile, je réagis sans doute avec moins d’humour. Comment un homme aussi cultivé peut-il proférer une insanité woke de ce type? Ignorer Catherine la Grande? Et, surtout deux femmes politiques britanniques qui ont fait la guerre: la reine Elisabeth Iere et Margaret Thatcher? Ou bien faut-il, plus basiquement, rappeler à Boris la mauvaise influence que les femmes peuvent avoir sur les HOMMES politiques – Elena Ceaucescu, par exemple.
Allons, prenons tout cela avec humour: la rage russophobe de Boris aurait-elle à voir avec sa propre “toxicité masculine”? Dans ce cas, pourquoi ne change-t-il pas de sexe, afin de devenir un ami de la Russie?
Connaissez-vous, Edouard Husson, le nombre de bébés issus des spermatozoïdes disséminés de Boris ? Les oraisons jaculatoires du bonhomme ne surprennent pas. Il a des gros soucis de politique intérieure. Sa femme porte peut-être la culotte. La sagesse diplomatique de Churchill n’a pas fait ses preuves à Mers-el-Kébir.
Mers-El-Kébir est un. coup de génie. C’est la première fois que Churchill arrive à convaincre les acteurs (Roosevelt, Hitler, Staline) que ses discours ne sont pas des rodomontades, que, réellement, il a l’intention de continuer la guerre et qu’il s’en donne les moyens.
Il a été applaudi debout aux Communes pour la première fois.
De Gaulle l’a bien compris (relire son discours).
Je laisserai le soin à des historiens de vous répondre. Je parle des historiens qui prennent en compte les morts inutiles de soldats. Et d’ailleurs que disait Churchill a posteriori sur cette affaire sordide ?
Connaissez-vous l’état de l’historiographie sur Mers-el-Kébir ? Et d’abord la présentation de Churchill lui-même ? Churchill assume l’acte dans ses mémoires, le décrit comme utile et nécessaire. Le compare à l’exécution de Louis XVI par son rôle de provocation à la face du monde, signifiant la résolution britanniques de combattre jusqu’au bout. Quand les historiens (par exemple Kersaudy ou Delpla) déboulonnent cette présentation, ce n’est pas pour en faire une décision erronée de Churchill, mais pour souligner que les événements lui ont échappé, et qu’il les a seulement tournés à son avantage secondairement. Il semble établi en tout état de cause que Mers-el-Kébir a été un des signaux qui ont déterminé Roosevelt à soutenir l’Angleterre. Sagesse diplomatique ? Fausse question. La diplomatie n’a joué aucun rôle dans l’affaire.
Habitant en Angleterre, l’inconsistence de Boris Johnson ne me surprend pas du tout. Et pour la Russie sachez que l’Angleterre a subi une propagande antirusse constante entretenue par les médias et les films américains… C’est viscéral et personnellement je pense que le MI5 et MI6 alimentent à leur manière cette haine du russe.
La russophobie anglaise dépasse toute mesure, sombre dans la bêtise la plus crasse. C’est très inquiétant.
C’est très juste, même si leur relation est aussi faite de respect mutuel. Il me semble que ce respect est clair chez John Le Carré ou dernièrement dans cette série assez réussie, Harry Palmer: The Ipcress File, produite par iTV je crois. Tous les services de sa majesté savent pertinemment que les Russes resteront encore longtemps les meilleurs sur la surface terre et les Brits incontestés sur la surface mer.
Bien que pas du tout supporter de ce club —plutôt Forever blowing bubbles, And the Spurs go marching on—, je trouve tout de même très injuste d’avoir forcé Roman Abramovich à vendre le fameux Chelsea FC pour une misère, £4,25B, au propriétaire américain des LA Dodgers.
“Lq propagande antirusse constante entretenue par les médias et les films américains” nous la subissons depuis des décennies !! Sans oublier l’anticommunisme !! (je sais de quoi je parle : j’ai 71 ans)
Cela démontre que cet idiot , à la solde des US et mondialistes , a de toute évidence le sexe plus gros que le cerveau , ce qui est devenu chose courante chez nos dirigeants européens au vu de leur comportement
La 3e épouse de BoJo, Carrie Johnson, est accusée de tous les maux concernant les zigzags de son mari . Elle serait sa muse woke et lui récurerait régulièrement le cerveau à la théorie du genre.
Les raisons pour lesquelles le peuple anglais a fait le choix du Brexit et celles pour lesquelles Boris Johnson a tenu à le mettre en oeuvre ne sont sans doute pas les mêmes.
Boris Johnson a déclaré que “Vladimir Poutine n’aurait pas déclaré la guerre s’il avait été une femme”. Nous avons mal interprété le sens de ses paroles. Le très chrétien Bojo en est à sa 3ème épouse, Carrie Johnson, pauvre femme paumée qui est accusée d’être membre de la secte woke. Bojo est un homme expérimenté en genre féminin et si cultivé qu’il connaît l’anthropologie chrétienne voulue par le DieuVie. Bojo veut nous dire deux choses : Premièrement que Vladimir Poutine est bien un homme, deuxièmement qu’une femme est incapable d’être et devenir chef d’une nation car son genre l’empêche de réaliser la fonction régalienne de Défense de son peuple puis qu’elle ne peut pas déclencher une guerre, déclarer la guerre à un ennemi. Bojo est un vrai chef de famille : la tête, la chef, caput. Bojo nous réévangélise à l’insu de notre pleine intelligence et peut-être de la sienne aussi. Bojo me conforte dans ma haute dignité masculine. Merci Bojo et merci Carie pour ton influence de précieuse épouse soumise au chef de famille ainsi vitalisé.