Voici la sixième d'une série de leçons libertariennes par Nicolas Bonnal. Que nous nous définissions plutôt comme "conservateur", "Old Whig" (à la Edmund Burke) républicain (tel Cincinnatus, représenté ci-dessus par Bénouville, en 1844, qui retournait à sa charrue sans s'attarder un jour de plus à Rome quand il avait sauvé la ville des dangers qui planaient sur elle ) ou libertarien, nous partageons un constat, qui est aussi une conviction, un état d'esprit: nous voulons préserver les libertés fondatrices de nos sociétés. La France, l'Angleterre, les Etats-Unis et d'autres nations témoignent de la même expérience: leurs libertés se trouvent à l'origine de leur histoire; et beaucoup de ceux qui prétendent agir au nom du progrès ont en fait une attitude profondément liberticide! En nous faisant relire, tout au long de l'été, Goethe, Joseph de Maistre, Nietzsche, Thoreau, Burke, Tocqueville etc... - et aujourd'hui Ibn Khaldoun, Nicolas Bonnal se propose de renforcer nos capacités à résister aux tyrannies contemporaines, l'occidentale et les autres.
Théophile Gautier écrivait, après avoir vu la mosquée de Cordoue :
« Quand on songe qu’il y a mille ans, une œuvre si admirable et de proportions si colossales était exécutée en si peu de temps par un peuple tombé depuis dans la plus sauvage barbarie, l’esprit s’étonne et se refuse à croire aux prétendues doctrines de progrès qui ont cours aujourd’hui; l’on se sent même tenté de se ranger à l’opinion contraire lorsqu’on visite des contrées occupées jadis par des civilisations disparues. J’ai toujours beaucoup regretté, pour ma part, que les Mores ne soient pas restés maîtres de l’Espagne, qui certainement n’a fait que perdre à leur expulsion. »
Gustave le Bon, dans sa partiale civilisation des arabes, traitait les ibères d’aborigènes, en ajoutant froidement à propos des conquêtes occidentales : les britanniques sont colonisateurs, les Arabes civilisateurs.
Evitons toutefois une fastidieuse polémique historique et donnons à notre propos un tour plus scientifique avec Ibn Khâldun. Vers 1400 Ibn Khâldun expliquait notre déclin comme un Tocqueville, et décryptait notre soumission actuelle.
Il oppose le rat des villes et le rat des champs, et de quelle manière ; car il a compris bien avant Oswald Spengler, autre classique admirateur des arabes (la liste va de Voltaire à Goethe…) que la bureaucratie des cités nous fait dégénérer :
« Les habitants des villes, s’étant livrés au repas et à la tranquillité, se plongent dans les jouissances et laissent à leur gouverneur ou à leur commandant le soin de les protéger en leurs personnes et leurs biens Rassurés contre tout danger par la présence d’une troupe chargée de leur défense, entourés de murailles, couverts par des ouvrages avancés, ils ne s’alarment de rien. Les gens de la campagne, au contraire, évitent le voisinage des troupes et ils montrent, dans leurs expéditions, une vigilance extrême. »
C’est l’historien américain du franquisme Stanley Payne qui a fait scandale en Espagne en parlant d’un peuple anesthésié et victime du culte idiot de la bonté naïve, du « buenismo » (Payne ajoute plus sinistre que les députés ne sont plus élus – mais choisis en amont). Mais j’ai moi-même écrit que les Français se laissent tuer parce que les Français sont déjà morts. Trois siècles d’étatisme intensif…
Ibn Khâldun invite lui à préserver la “pureté du sang” (en Andalousie maint pueblo garde son unité familiale tribale) :
« Leur isolement est donc un sûr garant contre la corruption du sang. Chez eux, la race se conserve dans sa pureté… La pureté de race existe chez les peuples nomades parce qu’ils subissent la pénurie et les privations, et qu’ils habitent des régions stériles et ingrates, genre de vie que le sort leur a imposé et que la nécessité leur a fait adopter. »
Il faut aimer la frugalité raisonnée :
« Les gens de la campagne recherchent aussi les biens de ce monde, mais ils n’en désirent que ce qui leur est absolument nécessaire ; ils ne visent pas aux jouissances que procurent les richesses ; ils ne recherchent pas les moyens d’assouvir leur concupiscence ou d’augmenter leurs plaisirs. »
Citons l’historien romain Tite-Live qui fait aussi l’éloge de la frugalité dans la préface de sa prodigieuse Histoire romaine :
« Mais ce qui importe, c’est de suivre, par la pensée, l’affaiblissement insensible de la discipline et ce premier relâchement dans les mœurs qui, bientôt entraînées sur une pente tous les jours plus rapide, précipitèrent leur chute jusqu’à ces derniers temps, où le remède est devenu aussi insupportable que le mal. »
Ce « remède aussi insupportable que le mal » me fait penser au grand opus de Peyrefitte sur le mal français que j’ai relu cette semaine ; les dés sont déjà jetés dans les années 70. Après on a eu la génération Mitterrand et le peuple nouveau de Macron.
Ibn Khâldun rappelle que la dure vie du désert préserve la liberté, la noblesse et le courage :
« Puisque la vie du désert inspire le courage, les peuples à demi sauvages doivent être plus braves que les autres. En effet, ils possèdent tous les moyens lorsqu’il s’agit de faire des conquêtes et de dépouiller les autres peuples… »
Et surtout Ibn Khaldun déteste les impôts, marque de servilité et d’hébétude :
« Tout peuple qui aime mieux payer un tribut que d’affronter la mort a beaucoup perdu de cet esprit de corps qui porte à combattre ses ennemis et à faire valoir ses droits… Lorsqu’un peuple s’est laissé dépouiller de son indépendance, il passe dans un état d’abattement qui le rend le serviteur du vainqueur, l’instrument de ses volontés, l’esclave qu’il doit nourrir. »
Jamais on n’en a autant payé, et on est en pleine faillite encore ! Et jamais on n’a été aussi soumis à une autorité étatique locale ou globale devenue folle.
Dans un bel esprit libertarien Ibn Khaldun dénonce le contribuable :
« Une tribu ne consent jamais à payer des impôts tant qu’elle ne se résigne pas aux humiliations. Les impôts et les contributions sont un fardeau déshonorant, qui répugne aux esprits fiers. Tout peuple qui aime mieux payer un tribut que d’affronter la mort a beaucoup perdu de cet esprit de corps qui porte à combattre ses ennemis et à faire valoir ses droits. »
Ibn Khaldun rappelle qu’une saine barbarie est garante d’une force vitale supérieure :
« Nous avons déjà dit que les nations à demi sauvages ont tout ce qu’il faut pour conquérir et pour dominer. Ces peuples parviennent à soumettre les autres, parce qu’ils sont assez forts pour leur faire la guerre et que le reste des hommes les regarde comme des bêtes féroces. »
Enfin la clé du génie arabe – l’esprit de corps :
« Cette bande ne serait jamais assez forte pour repousser des attaques, à moins d’appartenir à la même famille et d’avoir, pour l’animer, un même esprit de corps. Voilà justement ce qui rend les troupes composées d’Arabes du désert si fortes et si redoutables ; chaque combattant n’a qu’une seule pensée, celle de protéger sa tribu et sa famille. L’affection pour ses parents et le dévouement à ceux auxquels on est uni par le sang font partie des qualités que Dieu a implantées dans le cœur de l’homme. »
Sources
https://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_romaine_(Tite-Live)
http://agoraclass.fltr.ucl.ac.be/concordances/Tite_live01/texte.htm
http://classiques.uqac.ca/classiques/Ibn_Khaldoun/Prolegomenes_t1/Prolegomenes_t1.html
Toutes ces thèses fantaisistes, « la conquête arabo-islamique a civilisé le pourtour méditerranéen et l’Espagne » ont été démontées une par une par Serafin Fanjuls dans « Al-Andalus, l’invention d’un mythe » et par Sylvain Gouguenheim dans « Aristote au Mont Saint-Michel ». Connaissez-vous, vous Nicolas Bonnal, beaucoup d’européens qui émigrent vers les pays musulmans, même au Moyen-Age ? Non les peuples fuient toujours les contrées envahies par les arabes mahométans (comme les banlieues aujourd’hui). Parce qu’il y a des arabes chrétiens, mais vite exterminés, comme aujourd’hui en Syrie. Il faut une sacrée dose de culot et d’aveuglement pour considérer que la « civilisation arabe » est un progrès quand même au début du XXeme siècle, T.E. Lawrence (Lawrence d’Arabie) dans Les 7 milliers de la Sagesse les trouve encore sous la tente. Mais ce n’est qu’un détail : les piliers de la « mosquée » de Cordoue sont d’origine wisigothe… Un détail n’est-ce pas, comme Sainte-Sophie de Constantin-ople, de Constantinopolis ou Ville de Constantin, crée de toutes pièces par les réfugiés romains après la chute de Rome par les Barbares (ou futurs Barbaresques). Comment peut-on raconter et écrire, encore aujourd’hui avec toutes les sources disponibles, autant de conneries ? Je vous conseille d’émigrer en Arabie Saoudite, l’herbe y sera plus verte pour vous…
Les 7 piliers de la Sagesse
Quand à la civilisation issue de Damas, les Alaouites, c’est le contre exemple parfait de la civilisation non arabe non islamique qui lutte depuis le XIIIeme siècle contre l’invasion sunnite, qu’ils ont toujours repoussée et dominée de manière laïque et autoritaire au XXeme siècle, malgré la puissance de la démographie importée par l’invasion, malgré l’aide des puissances Occidentales liées au Pacte (pétrolier) du Quincy qui ont toujours eu comme objectif d’anéantir les Parti Baas de la région (Irak, Syrie) pourtant les plus laïcs et les plus démocratiques (libertés des femmes) si on les compare aux régimes sunnites voisins atroces en termes de libertés publiques. Tant d’inculture sur le sujet finit par être navrant, voire pitoyable.
En tombant sur votre réponse , je me suis dit qu’il était inutile de mettre mon petit « grain de sel »
Les romantiques du 19 eme sont idiots et incultes.
L’historiographie récente est parfaitement présentée par vous, s’agissant de la guerre civile …même chose ..
Méfions des fantasmes ou des projections que nous pouvons faire.
Enfin, quand deux saoudiens sont nommés à la très puissante Commission des Droits de l’Homme de l’ONU, tout le monde se marre…
Enfin la cerise sur le gâteau dans cet aveuglement terminal, qui assassine la prétention de l’auteur à connaître ce sujet « Enfin la clé du génie arabe – l’esprit de corps ». La réalité sociale et familiale non mythifiée est par contre assez bien décrite par Léon Uris ci-après : « Avant l’âge de neuf ans, j’avais appris le canon qui régit la vie arabe. C’était moi contre mon frère ; moi et
mon frère contre mon père, ma famille contre les cousins du clan ; le clan contre la tribu, la tribu contre le
monde, et nous tous contre l’infidèle. » in The Haj, 1984
Leon Uris (1924-2003), romancier américain connu pour ses romans historiques dont les plus célèbres sont
Exodus, publié en 1958, et Trinité, en 1976
Puis on enterre définitivement cette insane prétention de savoir éclairé par quelques bonnes citations, choisies parmi des milliers car ce serait définitivement trop long… Quand l’ignorance est à ce point racinaire, c’est un choix, une conviction, une idéologie, elle est donc trop difficilement expurgeable. Il faut la laisser errer à sa perte. Qui parlait du Suicide Français. Nicolas Bonnal est candidat au premier saut, au premier sacrifice. Pourquoi hesite-t-il encore alors que la Roche Tarpéienne l’entoure de ses bras affectueux ? On ne sait.
« Le musulman radical coupe la tête cependant que le musulman quiétiste tient les pieds. »
Marco Polo (1254-1324), marchand italien, célèbre pour son voyage en Chine
« Prenons par exemple le Coran : ce mauvais livre a suffi à fonder une religion universelle, à satisfaire le
besoin métaphysique de millions de personnes depuis plus de 1200 ans, et à devenir le fondement de leur
morale, à leur inspirer un mépris considérable pour la mort, ainsi qu’un enthousiasme pour les guerres
sanglantes et les plus vastes conquêtes. Nous trouvons en lui la figure la plus triste et la plus misérable du
théisme. Sans doute, beaucoup de choses se sont perdues dans la traduction, mais je n’ai pu y découvrir une
seule pensée de valeur.. Cela prouve que le besoin métaphysique et l’aptitude métaphysique ne vont pas de pair.
» in Le Monde comme volonté et comme représentation
« Toute vérité franchit trois étapes. Tout d’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition.
Puis elle est considérée comme ayant toujours été évidente. »
Arthur Schopenhauer (1788-1860), philosophe allemand
« Là où on brûle les livres, on finit par brûler des hommes. »
Heinrich Heine (1797-1856), un des plus grands écrivains allemands du XIXᵉ siècle
« La sagesse est le dernier mot d’une civilisation qui expire, le nimbe des crépuscules historiques, la fatigue
transfigurée en vision du monde, l’ultime tolérance avant l’avénement d’autres dieux plus frais – et de la
barbarie ; elle est aussi un vain essai de mélodie dans les râles de la fin, qui montent de partout. »
Emil Cioran (1911-1995), philosophe, poète et écrivain roumain, d’expression roumaine initialement, puis
française à partir de 1949
« Comme l’a proclamé Recep Erdogan lui-même : « Il n’y a pas d’islam modéré ou d’islam violent. L’islam c’est l’islam. »
Marie-Thérèse Urvoy (1949-), islamologue française, Professeur d’islamologie, d’histoire médiévale de
l’islam, d’arabe classique et de philosophie arabe à l’Institut
Ah, ah, AAAAAAhhhh (orgasme), l’Algérie mythifiée de Bonnal…
Ah, ah, AAAAAAhhhh (orgasme), tant de potentiel rimique avec Bonnal…
« L’Algérie arabo-islamique est une Algérie contre-nature, une Algérie qui est contraire à elle-même. C’est une Algérie qui s’est imposée par les armes, car l’islam ne se développe pas avec des bonbons et des roses, il se développe avec des larmes et du sang. Il croît dans l’oppression, la violence, le mépris, par la haine et les pires humiliations que l’on puisse faire à l’homme. » in le journal Awal
Kateb Yacine (1929-1989), écrivain algérien
« En Algérie, on a assisté à des massacres de femmes vivant seules, considérées comme des “dévergondées”, des “putes”. Ces femmes furent agressées, battues, violées, mutilées, parce qu’elles étaient considérées comme menaçant l’ordre moral coranique et prophétique qui interdit célibat, monachisme et fornication. Les musulmanes qui ne respectent pas les interdits de l’Islam menacent la communauté et ne méritent donc pas de rester en vie. » in L’islam des interdits, 2003
Anne-Marie Delcambre (1943-2016), spécialiste française de l’islam
« N’y a-t-il meilleur symbole de soumission à l’impérialisme musulman que l’image du peuple algérien qui se prosterne cinq fois par jour vers son conquérant situé en Arabie. »
« L’islam en tant que tel n’est pas une religion modérée : il suffit de lire le Coran, truffé de menaces et
d’imprécations en tout genre, pour s’en convaincre ! »
Ibn Warraq (1946-), pseudonyme d’un écrivain américain, (auteur de Pourquoi je ne suis pas musulman)
« Un islamiste est un musulman impatient. »
« C’était le premier acte de guerre de l’islamisme contre la France et l’Europe. Ce n’était pas du terrorisme à la petite semaine, mais l’an I du Djihad pour les islamistes européens. Bataclan n’est plus le nom d’une salle de spectacle mais celui d’une bataille mythique, comme la bataille de Badr, la première bataille victorieuse de Mahomet contre les idolâtres mecquois. Le pauvre Hollande n’a pas compris qu’il fallait tuer dans l’œuf la symbolique de cet acte. Avec ses pleurnicheries sous la pluie, il a donné de la France l’image d’un pays de vaincus. »
Boualem Sansal (1949-), écrivain algérien d’expression française, romancier et essayiste
« L’islam c’est l’islamisme , l’islamisme c’est l’islam. »
« L’islam, c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement ; c’est une seule et même
affaire. »
Fehrat Mehenni (1951-) homme politique et chanteur algérien, fondateur du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie
« l’Autre [qui] vient de ce vaste univers douloureux et affreux que sont la misère sexuelle dans le monde arabo-musulman, le rapport malade à la femme, au corps et au désir ». Avec cette religion dans laquelle « la femme est niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée ».
Kamel Daoud (1970-), écrivain et journaliste algérien d’expression française
« Il n’existe pas de charia light, ni d’islamisme modéré. »
Jeannette Bougrab (1973-), maître des requêtes au Conseil d’État, femme politique française d’origine
algérienne
« Quand la Seine Saint-Denis a commencé à pourrir, les Français de souche ont quitté la Seine Saint-Denis transformée depuis en coupe-gorge. De la même manière, ils quittent Lille, Marseille, Roubaix, les quartiers nord de Paris… etc. Progressivement, viendra le jour où changer de ville ne résoudra pas le problème. Il faudra alors s’écraser ou bien quitter le pays. Pour ceux qui le peuvent… Par leurs impôts, les Français financent les logements, la nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer. Quand il n’y aura plus assez de travailleurs pour payer les parasites, ça sera le chaos et la violence. Pour son immigration, la France a particulièrement choisi des populations incapables de gagner ou de produire ne serait-ce que leur pain quotidien. Le peu d’Africains intégrés socialement et professionnellement et qui payent leurs loyers sont une erreur de script. Des erreurs du système en quelque sorte. Peu à peu, le Français de souche se fait remplacer et il est heureux. Il regarde béatement sa Nation partir dans le tout à l’égout mais il est content de n’avoir jamais voté pour le « Front National ». Pour lui, autant disparaître que de voter pour « le seul parti qui veut lui remonter son pantalon ». La France est aujourd’hui cet animal mourant…! Jusqu’au fond de l’Afrique, le dernier des Somaliens accourt pour prendre son petit morceau. Par leurs impôts, les Français
financent les logements, la nourriture et les soins de ceux qui sont en train de les remplacer. »
« Le jour ou les Européens aimeront plus leurs enfants que leurs dogmes, ils commenceront à trouver des solutions. »
Aldo Stérone (-), blogueur d’origine algérienne
« la scolarisation française en Algérie a fait faire aux arabes un bon de mille ans »
Belkacem Ibazizen (1897-1980)
« Ce peuple musulman algérien n’est pas la France, il ne peut pas être la France, il ne veut pas être la France, il ne veut pas l’être et, même s’il le voulait, il ne le pourrait pas, car c’est un peuple très éloigné de la France par sa langue, ses mœurs, son origine et sa religion. Il ne veut pas s’assimiler ».
Président des Oulémas d’Algérie, en 1936
« Trente ans après l’indépendance, nous voilà ruinés, avec plus de nostalgiques que le pays comptait
d’habitants et plus de « rapetout » qu’il n’abritait de colons. Beaucoup d’Algériens regrettent le départ des Pied-noir, nous aurions peut-être évité cette tragédie »
« En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul l’amour pouvait oser pareil défi. Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants »
Boualem Sansal (1949- ), écrivain
« A son indépendance, nul pays extérieur au monde occidental, Japon et Afrique du Sud exceptés, ne disposait d’une infrastructure aussi développée que celle de l’Algérie »
Bachir Ben Yamed (1928-) à Djerba – Tunisie- Journaliste franco-tunisien
« Si les Pied-noir n’étaient pas partis en masse, l’Algérie ne serait peut-être pas dans l’état désastreux dans lequel elle se trouve ».
Malika Boussouf (1954-), psy puis journaliste
« Chasser les Pied-noir a été plus qu’un crime, une faute, car notre chère patrie a perdu son identité sociale »
Il ajoute « n’oublions pas que les religions, les cultures juives et chrétiennes se trouvaient en Afrique bien avant les arabo-musulmans, eux aussi colonisateurs, aujourd’hui hégémonistes [….] Il y a eu envers les Pieds-noirs des fautes inadmissibles, des crimes de guerre envers des civils innocents et dont l’Algérie devra répondre au même titre que la Turquie envers les arméniens » et de poursuivre : « La propagande française présentait les Pieds-noirs comme des négriers faisant suer le burnous. Ils refusaient soi-disant l’accès à l’école aux enfants arabes. Pour ma part, je me souviens d’avoir eu autant de camarades de classe de toutes communautés : chrétienne, musulmane, juive ou protestante, et ce, tant à Alger que dans le bled… voire plus dans ce dernier. Rumeur et calomnie ont fait leur œuvre, et il faut aujourd’hui que ce soit l’ex ennemi FLN qui rétablisse la vérité ». in déclaration dans le numéro de juin 2005 de la revue ‘Ensemble’
Hocine Aït Ahmed (1926-), un des principaux chef du F.L.N.
Bonnal, t’en veux encore combien de kilos ?
Vous puez la haine maladive du raciste …qui se croit la raie du monde… dans une ou deux générations, vous redeviendrez ce que vous êtes réellement : un rat des villes désemparé.
Émigrez donc en Algérie, vous n’en trouverez point ! Vous remarquez que je fais des citations « racistes » de personnes autochtones qui maudissent la civilisation arabe-islamique pavé que eux y vivent ou en sont issus. Ils savent, eux de quoi ils parlent. Quant aux antiracistes français ou européens, il suffit de reprendre l’aphorisme de Churchill « Kes antifascistes seront les fascistes de demain ». Le sociologue Baudrillard en avait trouvé une bonne aussi « SOS Racisme, c’est comme SOS Baleines, non ! » Je vous laisse à votre racisme français,a votre haine de soi. Vos ancêtres furent massivement nombreux dans la Collaboration avec le nazisme, les miens furent si peu dans la Résistance. Nous ne faisons déjà plus partie du même peuple… Quand vous en serez à devoir manger des rats pour survivre, et se battre au couteau pour ne pas mourir face à la conquête islamique déjà à bas bruit chez nous, peut-être comprendrez-vous mais j’en doute ! Vous êtes l’expression même du raciste qui se prétend paradoxalement antiraciste : vous accusez les autres de votre ignominie. Pour votre gouverne, j’ai travaillé dans le monde entier, je dis ainsi moins de bêtises. Je fuis bien entendu les moralisateurs nains comme vous, dans le monde entier ce sont les plus effroyables plaies des pays que j’ai visités. Personne nulle part ne consent aussi bêtement que le Français moraliste socialiste à se faire remplacer par des allochtones importés en masse, à minsne n’avoir plus goût à rien dans cette vie, et ne pas avoir d’enfants car c’est à eux qu’on offre ce « cadeau » empoisonné. Je vous plains sincèrement.
Les faits, si l’on accepte votre théorie et celle de l’auteur de cet article, sont ils racistes ? https://www.fdesouche.com/
Michel Maffesoli : « […] ce que l’on nomme la Bien-pensance dominante dans les périodes crépusculaires, ce ne sont que des pensées routinières. C’est-à-dire une irrémédiable tendance à évacuer les informations ne correspondant pas à la « doxa », l’opinion dominante. […] »
Les mots ont un sens. Il faut une bonne dose de corruption du langage pour détourner l’usage du mot “libertarien” au point d’appliquer celui-ci au monde arabe. Le courant libertarien est spécifiquement occidental. La haine de soi qui caractérise certains européens aujourd’hui explique sans doute cette errance du jugement.
Driss Ghali, grand auteur, lui même Marocain et Arabe — pas Berbère comme Zemmour et la majorité des Maures d’Andalousie —, dit de l’esprit de clan qui anime ses compatriotes que c’est une plaie pire que le Covid. En gros: ceux qui ne sont pas de ma famille sont mes ennemis et pas de quartier. Super. À l’arrivée du Tour ça donne la cruauté démente et les bains de sang dont les Nord Africains sont friands, ou la folie anti juive et anti française de l’EdNat algérienne — notamment, je ne connais pas les autres. Pas bueno. Merci mais non merci. Ça et la consanguinité qui à la longue fabrique des dégénérés qui siphonnent la CPAM des froncés emplissent les urgences de leurs hôpitaux. Pas du tout un modèle.
La chaîne youTube de Driss Ghali ici https://www.youtube.com/channel/UCOvUbCPLL4D9n_-0vfp64lQ
J’aggrave mon cas avec cette ode, détournée, à la culture libertarienne nord américaine; la seule qui ait un tant soit peu fonctionné selon moi ???????? https://youtu.be/-gsDBuHwqbM
Il n’y a pas de civilisation arabe, il y a une civilisation islamique dont la langue unique est l’arabe. Sa suprématie n’est pas intellectuelle puisque tout ce qu’elle prétend avoir inventé, des échecs à l’astronomie en passant par la médecine et l’architecture, elle l’a volé à l’Inde et au peuples autochtones lors des conquêtes sanglantes. De nombreux intellectuels dits islamiques ont été convertis de force : conversion ou décapitation. Beaucoup dans Al-Andalus ont préféré la mort que l’odieuse soumission aveugle prônée par l’auteur de cet immondice d’article. Mon inquiétude la plus importante vient du fait que le Courrier des Stratèges publie une aussi peu crédible analyse, aussi peu universitaire, si orientée. Idéologique, partisane. Ça fait vraiment pas sérieux ! On commence à se poser la question de l’argent, qui corrompt tout… Certains auteurs ont élevé le niveau de la publication, là ça frise la correctionnelle.
On peut s’étonner d’un tel délire à propos de l’Histoire telle qu’elle ne cesse de se découvrir à nous. L’éloge de la tribu, et donc de la consanguinité, dans un univers qui s’est développé dans le cadre de sociétés plus ou moins urbanisées et donc encadrées par des règles et des lois paraît peu sensé. Éviter d’évoquer l’Islam et ses terribles limites et ravages en faisant référence à une civilisation qui a cessé d’évoluer en gros autour du XIVe siècle peut paraître grotesque. Mais, bon, M. Bonnal a le droit de s’exprimer comme tout un chacun.
Tout le monde n’est pas d’accord pour estimer que la consanguinité entraîne une dégénérescence, mais je rebondis sur l’opposition entre tribu et sociétés plus ou moins urbanisées.
Pour moi, la question est: quels sont les échanges entre communautés humaines parfois éloignées de plusieurs milliers de kilomètres?
Les fouilles archéologiques sur le site de Stonehenge et alentours, ainsi que sur des sites qui en sont très éloignés, les analyses fines sur l’origine des individus dont on a trouvé les restes dans la région de Stonehenge ont amené à la conclusion que ce fut un lieu de convergence touchant non seulement les populations de toute la Grande-Bretagne mais aussi du continent.
Par la suite, les Celtes aussi ont énormément voyagé, et peut-être que l’affirmation des témoins interrogés par les Romains selon laquelle les druides Gaulois tenaient leur doctrine de l’Île de Bretagne est à mettre en rapport avec le rayonnement de Stonehenge.
Or, plus la connaissance de la civilisation celtique progresse, plus il est évident que la réputation des savants celtes auprès des Grecs repose sur un savoir de très haut niveau.
L’existence d’une urbanisation en Gaule a beaucoup varié selon les époques, sans que cela semble avoir eu d’incidence sur ces échanges – et ces savoirs.
Pour moi, ce qui fait la différence, ce n’est nullement le phénomène urbain, mais bien l’intensité et l’étendue dans l’espace des échanges.