Emmanuel Macron a prononcé en Sorbonne, le 25 août 2022, un discours plein de charabia, à première vue inutile et confus, en fait profondément dangereux parce qu'il révèle: une incapacité à répondre à la crise de l'école, un refus de comprendre que l'éducation scolaire, en France, ne pourra être sauvée que si on la rend à la société, à toutes ces forces vives qui, des familles aux associations, des investisseurs aux entrepreneurs (et pas seulement dans l'EdTech), ne demandent qu'une chose, faire revivre l'école. Mais on saisira facilement que rendre l'école à la société, la désétatiser, c'est à l'opposé, de la "grande bascule", du "Great Reset" - qui lui s'accommode très bien d'un grand service public unifié en siuation d'échec.
Peut-on imaginer discours plus creux et, à première vue, plus inutile que celui prononcé hier 25 août par Emmanuel Macron en Sorbonne devant les recteurs?
Le ministre en charge de l’Education nationale et celui en charge de l’enseignement supérieur reçoivent les recteurs, qui sont en quelque sorte, depuis Napoléon, des “préfets pour l’école et l’université” , une fois par mois. La réunion de rentrée a toujours une certaine solennité puisqu’elle se passe dans le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne. La présence du Président de la République, hier, devait ajouter encore de la gravité à cette réunion. Ecoutons quelques extraits:
Le Grand Charabia
“…Forts de ce que nous avons déjà entamé et de la lucidité partagée, nous devons aller plus loin et plus vite“. Cela commence très fort; je pense qu’à côté d’Emmanuel Macron, Monsieur Homais (le célèbre pharmacien campé par Flaubert dans Madame Bovary) est un modèle de densité intellectuelle.
“A la maternelle, nous renforcerons l’attention au développement de l’enfant car nous le savons désormais, beaucoup de choses se jouent très tôt“.
Merci Manu! Un certain Charles Péguy l’avait dit, il y a plus d’un siècle. Pas besoin d’invoquer “l’acquis des neurosciences, tout ce que nous savons sur la manière d’apprendre dès le plus jeune âge, la part qui joue les émotions, l’ouverture aux autres élèves, les innovations en termes pédagogiques“.
Attention, vous n’avez encore rien entendu. Prenez votre souffle et accrochez-vous (c’est nous qui soulignons)!
“À l’école primaire, nous continuerons à mettre l’accent sur les apprentissages fondamentaux et nous généraliserons la pratique quotidienne du sport et de la culture. Et il est vrai que la transformation qui se fera dès cette rentrée, c’est celle qui vaut pour le sport, qui après l’expérimentation menée ces dernières années, va conduire à cette généralisation au primaire et qui est clé pour faire de notre pays, cette Nation sportive plusieurs fois évoquée, et bien consolider le fait que nos Jeux Olympiques de 2024 sont un
rendez-vous important, mais que toute la Nation y est embarquée parce que nous savons aussi que c’est un élément clé pour mieux enseigner et permettre de donner à nos enseignants la possibilité d’utiliser le sport pour créer les conditions d’un enseignement plus adapté”. Ouaouh!
Le brouillard se dissipe quelques secondes – en fait pas vraiment:: “Quand des moments sont là, ou [où? Je respecte l’orthographe trouvée sur le site de l’Elysée mais quand même….] des jeunes sont dissipés, ou [même remarque] qu’il y a un besoin justement de recréer du collectif pour recréer de la confiance dans l’école, parce qu’on sait que ce sont d’autres capacités, qu’on a des jeunes qui, dans la pratique sportive, expriment de l’excellence, de la réussite, et que reconnue ainsi dans le cadre scolaire, elle redonne de la confiance dans l’école et par l’école, et parce que nous savons que c’est une formidable
politique de prévention, en termes de santé publique. Et je crois que c’est un des rôles de notre école….”
Traduisons: il y a des élèves qui ont de mauvaises notes à l’école (quand on note encore) mais qui sont très bons en sport. Nihil novi sub sole. Rien de nouveau sous le soleil. Eh bien, nous ne l’avions pas compris, “l’école de la confiance” de Jean-Michel Blanquer, c’est cela: bien dire aux élèves qu’ils sont bons en sport qu’ils ne doivent pas perdre confiance en eux-mêmes; pas faire en sorte qu’ils deviennent bons en orthographe ou connaissent leur tables de multiplication!
Les mots cache-misère
Attendez, ce qui suit confine au sublime:
“Au collège pour mieux accueillir nos élèves, nous ferons de la sixième
une liaison efficace et transversale avec le primaire où chacun se sentira accompagné dans cette transition importante, en laissant là aussi beaucoup de souplesse, de liberté, en fonction de la réalité du terrain et des difficultés observées.”
Les larmes me viennent aux yeux tellement c’est beau. Traduisons: l’école primaire ne remplit pas sa mission d’apprendre à tous à lire, écrire, compter. Donc, en sixième, ça devient…sportif – d’une autre manière. Mais tout va bien parce qu’à partir de la cinquième, une parade a été inventée:
“Et nous créerons aussi, à partir de la cinquième, une demi-journée avenir hebdomadaire qui éveillera des vocations, favorisera une meilleure orientation en faisant découvrir
aux élèves de nombreux métiers, notamment des métiers techniques, manuels, métiers relationnels mettant en valeur d’autres formes d’intelligence que le savoir académique. Ouvrir, en quelque sorte, l’école aux métiers, aux savoirs, aux pratiques, qui ne sont pas forcément celles qui s’y enseignent ou qui sont connues.”
Un enfant sur quatre en sixième a été sacrifié sur l’autel du pédagogisme, de la méthode globale, de la prétention d’enseigner l’anglais à l’école primaire, du multiculturalisme et du communautarisme – mais tout va bien: on va montrer à ces gamins un monde professionnel auquel ils ne seront jamais vraiment adaptés – ne serait-ce que parce qu’à l’âge du numérique, l’opposition entre l’intelligence du cerveau et celle de la main n’a plus de raison d’être….
Macron, premier président victime de la réforme Haby !
Dans ce chef d’oeuvre, je vais un peu plus loin, vous évitant quelques émotions fortes au passage. Ecoutez-cela, qui s’adresse aux instituteurs (pardon, aux professeur.e.s des écoles (écol.e.s?)) et aux professeurs (pardon, aux enseignant.e.s – ou aux gentils organisateurs qui paient les pots cassés de cinquante ans de réformes le plus souvent catastrophiques):
“Mais moi, je pense qu’on ne peut pas rester dans le système hybride où nous vivons, où au fond, de fait, on a des enseignants qui ont un parcours universitaire parfois très long, qui est le fruit aussi des difficultés que nous avons sur l’orientation post-bac, il faut dire les choses, et qui compte tenu de la structure de rémunération et ensuite des missions qui sont les leurs, pourrait en quelque sorte être construit collectivement différemment, ce qui serait mieux pour eux et mieux pour la Nation entière. Donc vous l’avez compris, le sujet de la formation des enseignants, je souhaite qu’on le reprenne à bras le corps, fondamentalement, et qu’on assume aussi qu’il y a des sujets fondamentaux sur lesquels on a assumé de reformer ou d’accompagner les enseignants, comme le sujet de la laïcité, qui doivent faire partie de l’enseignement fondamental de celles et ceux qui sont devant les enfants dans la République ; et donc, mieux l’organiser, y mettre plus de moyens, un système de reconnaissance et le revaloriser“.
Nous vivons dans un pays où Samuel Paty fut assassiné naguère, lors du premier mandat du Président. Mais celui qui se présente devant les recteurs est d’abord le premier président qui a fait toute sa scolarité après la réforme Haby, cette réforme catastrophique, mise en place par un gouvernement de droite, qui a scellé pour de longues décennies l’emprise des désastreuses idées véhiculée depuis le plan Langevin-Wallon de 1945, et qui ont produit le contraire de ce qu’elles prétendaient: l’école devait être plus juste socialement, permettre l’accès de tous à un haut niveau d’éducation, mettre de la joie dans la transmission des savoirs…
Et il est intéressant de noter que l’oeuvre destructrice a atteint jusqu’aux sommets de la société. Le président qui parle devant les recteurs, prononce des phrases creuses et alambiquées. Mais a-t-il au fond moins de confusion dans le cerveau que nos jeunes de banlieues?
Le collège unique a fait imploser l’école. Mais il a bien joué son rôle d’unification sociale – vers le bas et non vers le haut. Le président qui a fait matraquer les Gilets Jaunes, proposé une réforme des retraites qui méritait un zéro pointé, totalement cafouillé face au Covid-19, qui est complètement dépassé par la guerre en Ukraine, ce président a été mis par les hasards du destin à un poste où il peut prononcer de longues bafouilles, exiger, ordonner etc…. mais il n’a pas pour exercer cette fonction de compétence qui le distingue des concitoyens qui sont passés comme lui à la broyeuse de la réforme Haby.
Les mots qui ne sont jamais prononcés dans le discours
J’arrêterai ici le jeu de massacre. Ce discours sans queue ni tête débouche sur une palinodie: faites nous confiance, nous allons enfin mettre en place une vraie autonomie pour les établissements scolaires. Comme si ce n’avait pas été amorcé – sérieusement – durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy; aboli par Hollande; prôné par Jean-Michel Blanquer durant Macron I ! Mais l’essentiel n’est pas là.
Voilà le représentant suprême de la nation qui vient parler devant les recteurs et ne dit pas un mot de l’enseignement privé.
Qui veut mettre de l’autonomie dans le système mais ne parle que de l’Education Nationale. Comme si l’enseignement secondaire privé – qui concerne 17% des élèves – ne jouait aucun rôle dans le maintien à flot d’une partie des élèves de la nation. Il faut dire que cela pourrait paraître gênant quand on a un ministre de l’Education, Pap N’Diaye, dont les enfants sont scolarisés à l’école alsacienne.
Plus sérieusement, voilà le digne fils de ce “grand service public unifié et laïc de l’école” dont certains avaient rêvé sous François Mitterrand.
En réalité, cet homme né sous Giscard, lorsqu’il arrive à articuler une pensée, le fait dans les termes d’il y a quarante ans. André Chénier disait “Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques”. Macron, lui, jargonne pseudo-moderne sur des idées de vieillard.
Quand il évoque les familles, c’est uniquement pour mentionner celles qui ne tiennent pas le coup; pas un mot, en revanche, pour la contribution des familles à l’éducation. Pas un mot pour encourager toutes les initiatives privées qui ne demandent qu’à fleurir; toutes ces associations qui portent des projets d’écoles, souvent avec peu de moyens. Et pourtant, c’est d’elles, c’est de leur multiplication, que viendra le salut pour l’éducation scolaire en France. Voulez-vous de l’autonomie? Faites du “bottom up”! (Pour parler “startup nation”). On pourrait se moquer de notre Petit Timonier en lui suggérant: “Que cent fleurs s’épanouissent! Que cent écoles rivalisent”.
Le salut de l’école ne viendra pas d’abord de l’Etat mais de la société.
Mais, finalement, on comprend bien pourquoi Emmanuel Macron n’en veut pas. Comme il le dit lui-même dans son discours, ce qui lui importe, c’est son “Conseil national de la refondation”. Que le Président devrait plus honnêtement appeler “Conseil national du Grand Reset”. Et pour cela, même usé, le système de l’Education nationale est préférable à un système scolaire vraiment libre!
1) pitié pour les fautes de frappes…
2) le président n’ayant pas d’enfant, il n’est pas vraiment concerné…?
Surtout pas un mot sur la ségrégation scolaire par le privé, ou le prix du mètre carré dans le secteur scolaire.
Quid des classes “d’élite”, classes européennes, option latin, ou allemand première langue ?
Quels moyens nouveaux pour le sport scolaire, mise à part la récupération de quelques équipements olympiques dans le 93 ?
Les communes se voient aussi forcées de fermer de nombreuses piscines municipales, faute de crédits (+chauffage ?).
+ les tarifs des cantines ?
A quand le retour des poêles à charbon dans les classes ?
Le privé ne pratique pas la ségrégation sectorielle comme le fait le public.
Le privé ne pratique pas la ségrégation entre les profs : il n’y a qu’un concours : le CAFEP. Un certifié ne sera jamais autorisé à enseigner à Henri IV.
Le privé n’exclut pas des établissements du recrutement des élèves (et même des profs) pour les réserver l’élite socialiste/bobo/bien pensante.
Pour la mise en place d’un système totalitaire, il convient que comme pour l’économie et le monétaire, tout soit centralisé, contrôlé afin qu’il ne surgisse point de dissidence économique et à la base, mentale. Donc par précaution affaiblir le patrimoine et l’intelligence. C’est une forme d’assurance du pouvoir absolu paranoiaque qui de plus ne se privera pas de l’aide de la science et la technologie.
Un système de caste ou l’on fera tout pour éliminer le doute et ou l’on fera appel à l’IA pour s’en assurer.
Un enfer transhumaniste éternel dont l’instigateur, s’il y en a un, doit bien se marrer.
Vous faites marrer avec votre reset. Internet c’est 15% de la conso mondiale d’électricité. La surveillance des squares ça va pas être gratos, les bagnoles électriques et le pognon digital non plus. C’est avec trois flamanville de plus dans 20 ans que ces trouducs vont pouvoir alimenter leur merdiers.
Bref, ça va encore merder.
« l’école primaire ne remplit pas sa mission d’apprendre à tous à lire, écrire, compter. »
Je confirme: ayant eu à aider, encore récemment, une élève de 5e en maths, je n’ai pu que constater avec effarement que les 4 opérations n’étaient pas maîtrisées, ni la technique opératoire, ni le sens. On me dira que c’est un cas particulier. Je réponds qu’il s’agit d’une élève travailleuse et que cela doit faire partie des objectifs de l’école que TOUS les enfants aient un niveau minimum. J’ai constaté aussi que les problèmes proposés à ce niveau étaient résolus autrefois en CM1. Autrement dit, l’obstiné nivellement par le bas au nom de l’égalité, ne suffit même plus à assurer le minimum pour tous.
Une fois cette situation constatée, pourquoi proposer d’aller plus loin dans la direction qui nous y a menés?
A savoir, par exemple, la diminution constante d’heures consacrées aux apprentissages fondamentaux. Macron propose de charger encore la barque avec le sport quotidien (c’est excellent le sport, mais où sont les priorités?), l’éveil des vocations (les vocations n’étaient pas “éveillées” autrefois?) juste après avoir annoncé que « nous continuerons à mettre l’accent sur les apprentissages fondamentaux ».
Charabia, certes, mais surtout logorrhée sans colonne vertébrale et assemblage d’idées confuses pour plaire un peu à toutes les clientèles.
Avec des effets de manche non maîtrisés et sans queue ni tête, effectivement, ou de la petite fumette au grand charabia.
Il ne s’arrange pas.
“c’est e leur multiplication que viendra le salut pour l’éducation scolaire…” Pour l’instant, la volonté politique est de supprimer toute initiative pour une école différente. A Toulouse l’ école Steiner Waldorf va certainement fermer sur décision du rectorat. L’ecole à la maison est soumise à des conditions telles qu’elle devient pratiquement interdite. Nul ne doit échapper à la conformation des esprits et la crétinisation .
“Un enfant sur quatre en sixième a été sacrifié”
C’est bien plus que ça, puisque JP.Brighelli explique dans une vidéo très récente (https://www.youtube.com/watch?v=ePbMLDdqsbo) que le chiffre officiel de l’utilisation de la méthode syllabique n’est que de 10% du total, pourcentage dans lequel les G.O. ont quand même (merttt !) une sacrée responsabilité. Ceci prouvant qu’ils ne sont même pas capables de se renseigner pas eux-mêmes en allant ne serait-ce que lire les études afférentes, qui sont archi-claires sur la question, ni de se remettre en cause pour changer leur fusil d’épaule, encouragés en cela par leur machin (l’ednat), qui “recrute” maintenant des profs qui n’ont pas le niveau en une demie-heure (encore que, peut-être ont-ils au moins de la pédagogie, parce qu’il vaut mieux un prof très moyen, mais qui sache bien expliquer le peu qu’il sait, qu’un type brillant, mais incapable de se mettre au niveau de ses élèves).
Pour rappel, quand Yoyo a plus ou moins fait discrètement enterrer (profond) le rapport OCDE qui faisait mal aux socialauds, il était question de 40% d’illettrés à la sortie des classes – on peut, sans exagération aucune, estimer ce pourcentage à 60% actuellement…
“Ce discours sans queue ni tête débouche sur une palinodie”
Certes, mais ça n’est pas une surprise, puisque l’impétrant est coutumier du fait, on peut d’ailleurs dire sans se tromper que c’est un mode de vie pour lui que de dire tout et son contraire dans une même phrase.
“Macron, lui, jargonne pseudo-moderne sur des idées de vieillard.”
C’est bien conforme à l’image qu’il projette, pour peu que l’on lise entre des lignes qui ne sont pas les siennes, c’est en fait un jeune-vieux, jeune d’apparence, vieux à l’intérieur – c’est quelque chose qui arrive souvent à cause d’un traumatisme profond subit lors de l’adolescence (ainsi d’ailleurs que la maladie mentale dans son cas).
“Pas un mot pour encourager toutes les initiatives privées”
Il y aurait pourtant une manière facile de (sa)voir ce qu’il en est, le chèque-éducation, tel qu’il est pratiqué en Suède par exemple. De plus, il permet l’épuration rapide des mauvaises écoles, mais comme ça n’est nullement l’une de ses priorités (qui tendent d’ailleurs vers l’inverse), ça n’arrivera pas.
“Le salut de l’école ne viendra pas d’abord de l’Etat mais de la société.”
Rien n’est moins sûr, déjà parce que le mammouth voit d’un très mauvais œil des gamins échapper à sa méthodique décérébration comme les autres, ensuite, parce que l’arsenal législatif empêchant l’instruction à la maison et soumettant l’ouverture de nouvelles écoles à des administrations hostiles et bien évidemment très tâtillonnes s’est largement renforcé sous la férule de Benito lui-même.
En toute rigueur, il s’agit de galimatias, non de charabia. La Nov-langue est là, le lexique est respecté, la grammaire malmenée, le sens perdu. Macron n’est pas le seul à parler le Macron.
Paragraphe 5
la part qu’Y joueNT les émotions
Visiblement l’auteur ne s’est pas relu avec attention. Comme souvent semble t-il. Ce qui soulève cette question : si les coquilles passent comme ça, quelles informations insuffisamment vérifiées en font de même ?
Peut-être mets-je sur le compte de l’auteur une erreur des services de l’Elysée ! mais j’ai constaté souvent des coquilles sur le site, alors j’ai un doute.
Doutez! Et doutez de votre doute! 🙂
Ce “NOUS” employé constamment par Macron pour escamoter chaque difficulté, pour faire accroire chaque nouveau bobard, est pervers.
Il me fait penser au procédé qui consiste pour les abuseurs à mettre sur le dos des abusés les saloperies qu’ils commettent, en infantilisant les victimes, qui dramatiseraient, qui auraient une perception déformée de leur émotions ou de leurs souvenirs, qui n’auraient pas compris la réalité des choses etc
La première fois que ça m’a frappé c’est au moment de la crise des Gilets Jaunes, où Macron a fait ce numéro de ventriloque tordu pour dire à leur place l’inverse même de ce que demandaient les GJ, ces centaines de milliers de Français épuisés, désespérés pour beaucoup, soutenus pendant deux mois par 70% du pays, et par plus de 50 % pendant presque cinq mois, à qui Macron signifiait que leurs souffrances n’existaient pas vraiment. Un tel discours à force d’être répété, et relayé par les médias comme étant la vérité, jamais sérieusement discuté et contesté donc, peut rendre fou celui qui le prend au sérieux.
Emmanuel Macron est je crois un individu profondément toxique, et je serais curieux que le Courrier des Stratéges demande à un psychiatre de décortiquer ces procédés. Un professeur italien de psychiatrie, estimé dans son pays, avait livré son analyse sur Macron en 2017, puis à nouveau en 2022, évoquant un grave traumatisme, au sujet de ce que commis Brigitte Trogneux sur son très jeune élève, mais je crois qu’il n’y a pas eu de psychiatre français qui ait osé aborder le sujet.
un PSYCHIATRE s’est dès l’arrivée de Macro_nescu exprimé sur ce bel oiseau ! Il n’est pas français mais a dit TOUTE la vérité sur cet individu totalement “idot” ! Qu’attendre de ce guignol, qu’attendre du peuple de France SI nous voulons le virer ? Hélas, subir ce c.. encore qq années !!
Le Charabia est un syndrome du covid long pour tous qui est obtenu par l’immunité collective. Ce charabia sur la colonisation intégrale de l’éducation nationale est en parfaite contradiction avec les valeurs qui ont fait la renommée de la France dans le monde, à savoir la liberté des peuples à disposer d’aux mêmes.
Sans entrer dans les détails des délires sémantiques et creux de ce discours macronien, j’en ai retenu un seul point : non seulement ce président ne “sait” faire que de la communication, que je trouve d’un niveau charabia sans signification réelle, mais en plus, ce n’est pas lui qui la prépare. Ce sont ses cabinets de conseil, et il ne fait que lire ce qui a été préparé, et c’est un désastre …
Alors, quelle compétence a-t-il réellement ? …. je n’en vois pas …
En fait de charabia, chaque auteur du Courrier des Stratèges pourrait-il prendre le temps et la peine de relire sa prose ?
Cela éviterait les fautes et les coquilles qui parsèment les textes, ici dès le chapeau de l’article.
J’ai tout seul appris à mes enfants à lire avec la méthode syllabique Boscher, et mes petits enfants suivent Montesori à la maison et à l’école. Mes enfants ont toujours été en tête de classe. J’en avais rien à foutre des instituteurs et je faisais ce que je voulais à la maison, qui est encore un espace de liberté n’en déplaise aux intégristes communistes du Conseil supérieur des programmes – Philippe Meirieu et ses disciples. Les enfants apprenaient mieux chez moi que dans l’EducNat.
Il faut arrêter ici de croire et penser que les problèmes se résoudront objectivement à l’école et par l’école, qui persiste à être une “Fabrique du Crétin”, selon les termes déjà anciens de Jean-Paul Brighelli.
Les professeurs avec qui je discute ne peuvent plus tout assumer – discipline, assistante sociale, flic, éducateur, transmetteur de savoir, etc. En ont plus que marre, démissionnent, perdent leur vocation magnifique, deviennent malades et absentéistes à force d’être confrontés à autant de bêtise et de crétinerie générée par le smartphone et l’addiction aux jeux vidéos et aux réseaux sociaux !
L’institution scolaire n’a aucune vocation à être une institution d’assistanat total. Si les parents ne veulent pas prendre en main l’éducation et la culture de leurs enfants, ils auront des crétins à l’arrivée. Le processus est identique à celui de la mal bouffe. Si l’on ne veut plus cuisiner à la maison, on mangera mal !
Le crétin qui dirige la France est profondément inculte. Les technocrates sont incultes. Ils sont des récitants de choses apprises par cœur, des cerveaux bien pleins dotés de mémoire absolue, dont le système se goberge parce qu’ils obéissent parfaitement sans réfléchir aux injonctions écrites, même si elle dont percluses d’idioties. Ces gens sont l’antinomie des esprits libres et de bon sens à la Montesquieu, et par là-même trahissent l’Esprit des Lois. Tout simplement parce qu’ils sortent d’un tuyau mental étriqué et deviennent alors incapables à vie de réfléchir par eux-mêmes. “Attention tu sors du tuyau !” est le processus mental auto limitatif imprimé sur la carte mère de leur cerveau, puisque la liberté de ton les disqualifieraient à vie pour les postes futurs visés.
Leur vie, leur carrière, c’est “surtout pas faire d’erreur !”
Alors que l’erreur est la base du processus de formation.
Et comme ils ne veulent pas faire d’erreur mortelle pour leur carrière, leur philosophie professionnelle est naturellement celle d’Henri Queuille “Il n’est pas de problème qu’une absence de solution ne finisse par résoudre…”
On s’étonne alors de ne plus avoir de brillants ministres de l’Industrie tels que René Monory (créateur du Futuroscope de Poitiers), CAP de mécanicien automobile… Les mains dans l’cambouis comme formation pragmatique, on n’a jamais fait mieux !
On n’attend donc pas dans la technocratie et la bureaucratie (toujours de type soviétique) d’avoir des esprits libres et créatifs, ingénieux et indépendants, voire pire, des dissidents au système. Pourtant ce sont eux les plus intelligents, les plus volontaires, les plus courageux, les plus lucides. Ici Eric Verhaeghe et Edouard Husson… Moi de même. La technocratie attend des gens formatés et obéissants. L’inculture crasse du système fait le lit de l’incompétence qui déborde de partout, de partout, de partout en France, et désormais en Europe. Ce groupe gouvernemental, à la suite des autres depuis 1980, c’est un peu le FC Amiens de la politique… Des sortis de nulle part, qui ne s’élèveront jamais au-dessus du niveau très faible de l’ENA, typiquement technocratique français.
On n’exporte pas ces esprits et leurs conneries. Les pays étrangers sont lucides et pragmatiques, n’en veulent surtout pas, préfèrent “ce qui fonctionne à ce qui ne fonctionne pas”… Monsieur de La Palice dictum… La France comme anti modèle ! Qui a envie d’acheter des Trabant de la politique ? Cet abruti annone avec un toupet immense – quelle mocheté cette perruque ! quel manque de sincérité jusque dans les cheveux ! – des phrases à tiroir doctement issues du schéma de l’ENA, par lequel on peut intervertir tous les blocs grammaticaux (sujet, verbe, compléments) pour pondre ce globish technocratique si typique.
Cela faisait si longtemps que je n’avais plus lu ni écouté cette prose indigeste et absconne.
Le niveau zéro – ou la préhistoire – de la pensée politique française…
Pourquoi s’épuiser à cela ?
Il faut être indépendant de la technostructure mentale de l’EducNat, cultiver et supplémenter ses enfants à la maison, avec tout ce qui est disponible, une caverne d’Ali Baba de la culture aujourd’hui : livres, CD, films, BD, chaines TV thématiques hallucinantes de culture, internet, etc. Alors qu’il est devenu trop difficile voire impossible de les sortir de l’école nationale aujourd’hui, sinon s’expatrier, il devient nécessaire d’ajouter l’éducation domestique au très faible niveau des études en élémentaire et au collège. Au lycée, le niveau se tient encore… mais parce que, tristement et injustement pour eux, la racaillerie a été éliminée progressivement par la force des choses et le faible niveau de culture générale familiale, ou la haine de la culture française chez les allochtones importés, le long du processus scolaire.
Le niveau de terminale n’est plus ce qu’il était qu’il y a plus de 40 ans quand j’ai passé mon bac, mais il tient encore son rang, surtout dans les grandes villes même de province, malgré l’absurdité totale du bac actuel sans parler de l’abominable usine à gaz Parcoursup, dont je viens de subir le premier assaut avec ma fille, dont les deux ainés avaient été épargnés.
Je complète ici mon commentaire en suggérant de retourner visionner un film distrayant et fort instructif sur les méfaits de la courtisanerie, surtout en période de crise où la survie du groupe, du clan, des amitiés et des individus se résume à l’injonction stérilisante « Surtout pas de vague (surtout pas d’erreur) ! » L’erreur, de trop, la terreur infinie du sbire bureaucrate ou technocrate, qui tétanise l’action. Pas le boulon dans la machine à la mode communiste, aussitôt pardonnée par le syndicat puissant et immunitaire qui organise sur le champ un sitting ou une agit-prop dans l’atelier pour contraindre le Grand Kapital au silence et à l’absence de sanction typique des maîtres de forges stendhaliens ! Qui fait partie de la guerre du prolétariat contre les « possédants ». Non ! Cette erreur mortelle de déplaire au tyrannique facho dont on voit l’arrogance en photo ci-dessus, qui fait passer dans les rangs une vague de terreur. Celle de l’état terroriste bien identifié par moult références historiques et sémantiques des discours élyséens depuis 2017 sur le Courrier des Stratèges. L’erreur, c’est la tache sur la cravate, ou le costume trop présidentielle du subalterne, ou le trop beau château comme celui du Surintendant Fouquet, celle qui fait de l’ombre au Prince par l’intelligence et le talent… Impardonnable. Le film dont je suggère la nouvelle relecture est « Ridicule » de Patrice Leconte. Car la situation décrite par l’article ne vaut guère mieux. Mais il y a pire, car l’humour était salvateur, même dans les camps lors du voyage au bout de la nuit et du brouillard… Le pire c’est quand « Arbeit macht frei » est politiquement revisité, le plus consciemment du monde par les élites politiques et économiques en place en Occident, par « Impfung macht frei ». Ce n’est pas une vue de l’esprit, une vue d’artiste comme on dit. C’est juste le réel que nous vivons, et que la propagande monstrueuse sur la guerre en Ukraine tente de faire oublier. Comme si le pékin moyen n’avait pas aperçu les descendants Azov de la compagnie Das Reich au plus près des élites ukrainiennes… soutenues à grands frais par la CIA, les élites européennes. Trop, c’est trop ! Les grossiers voiles de fumée sur les 5 dernières années désastreuses, et les 5 prochaines qui s’annoncent pires, ne suffiront pas… Ah c’est vrai, l’éolien, le solaire, c’est l’progrès, comme les 35 heures !
celle qui fait de l’ombre au Prince par l’intelligence, la beauté et le talent… » Cette « erreur », par exemple le talent d’artiste que n’avaient ni Adolf ni Emmanuel dans leur jeunesse, finit par les rendre fous quand ils la constatent en trop grande abondance chez les autres.
https://www.mondialisation.ca/vera-sharav-a-moins-que-nous-ne-resistions-tous-plus-jamais-ca-cest-maintenant-discours-nuremberg-le-20-aout-2022/5670685
Vive André Chénier !
En tout cas sur cette photo on voit bien que monsieur Macron porte une perruque.
D’accord sur le fond de l’article …
Sur la forme, comment dire ?
Vous accumuler les fautes en tout genre à un tel niveau que je ne puis vous les citer une par une.
Connaissez vous la parabole de la paille et de la poutre ?
Je reconnais qu’en l’espèce la poutre est bien dans l’œil de l’ectoplasme de l’Élysée.
Déchaînement sur maqueron grotesque mais révélateur: maqueron c’est nous. Qui n’est pas un petit maqueron impuissant dans la foule des commentateurs? Ça m’intéresse. maqueron? Un bourgeois socialo qui a réussi sa vie de merde comme Louis Ferdinand disait que le prolétaire est un bourgeois qui n’a pas réussi. Ça défrise les grandes gueules qui aimeraient bien mais ne peuvent pas, parce que leur charabia à eux ne trouve pas preneur. Et pour cause.