Nicolas Bonnal nous propose une interprétation inattendue du récit biblique sur Joseph en Egypte. Comme il y a 70 interprétations possibles d'un récit biblique, selon la tradition juive et chrétienne, à vos claviers si notre auteur vous semble un peu irrévérencieux. Mais je me souviens d'un rabbin expliquant "Joseph, c'est comme Henry Kissinger...."!
Harari parle toujours très clairement. Il veut exterminer les “inutiles” :https://t.co/u9nECIpSSA
— Rublev (@Rublev18) September 15, 2022
Le Grand Reset a un grand antécédent biblique. Fink et Harari doivent en rire en cachette avec Bourla (burla, la blague en espagnol) ; mais ne polémiquons pas et voyons comment le patriarche Joseph escroqua tout un peuple dans la Genèse à partir des interprétations de rêves qu’il faisait à un pharaon déjà plus soucieux de son inconscient que de la santé de la multitude. Reprenez votre Bible donc, quand le pharaon adopte Joseph :
L’histoire de Joseph relue avec irrévérence….
« Et Pharaon dit à Joseph : Puisque Dieu t’a fait connaître toutes ces choses, il n’y a personne qui soit aussi intelligent et aussi sage que toi. »
La couronne (cf. le Keter des Sephiroth) devient insignifiante, un peu à la manière de celle d’Angleterre. Un économiste (ou expert – ou PM) dominera tout, maîtrisera tout :
« 41.40 Je t’établis sur ma maison, et tout mon peuple obéira à tes ordres. Le trône seul m’élèvera au-dessus de toi. »
Joseph domine et puis ses frères reviennent, à qui il fera une belle promesse :
« 42.6 Joseph commandait dans le pays ; c’est lui qui vendait du blé à tout le peuple du pays. Les frères de Joseph vinrent, et se prosternèrent devant lui la face contre terre. »
Et puis la crise arrive, crise de sept ans (cf. les cycles de Clément Juglar) s’entend, celle des vaches maigres. Et les épreuves vont commencer pour le bon peuple – qui va se retrouver ‘sans rien mais sera content’ (cf. notre vieux et vénérable Schwab bien sûr) :
« 43.1 La famine s’appesantissait sur le pays. »
Et cette famine va durer ; elle a été pesée avec poids, nombre et mesure comme on sait :
« 45.6 Voilà deux ans que la famine est dans le pays ; et pendant cinq années encore, il n’y aura ni labour, ni moisson. »
Joseph rassure au moins ses frères (on se croirait dans le Parrain, film qui disait beaucoup de choses, sous couvert de siciliens) :
« 45.7 Dieu m’a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. »
Le pharaon est toujours plus généreux pour Joseph et sa petite tribu :
« 45.16 Le bruit se répandit dans la maison de Pharaon que les frères de Joseph étaient arrivés: ce qui fut agréable à Pharaon et à ses serviteurs. 17 Pharaon dit à Joseph: Dis à tes frères: Faites ceci. Chargez vos bêtes, et partez pour le pays de Canaan...»
Il se surpasse même ce pharaon en évoquant la graisse du pays :
« 18 prenez votre père et vos familles, et venez auprès de moi. Je vous donnerai ce qu’il y a de meilleur au pays d’Égypte, et vous mangerez la graisse du pays. 19 Tu as ordre de leur dire: Faites ceci. Prenez dans le pays d’Égypte des chars pour vos enfants et pour vos femmes; amenez votre père, et venez. 20 Ne regrettez point ce que vous laisserez, car ce qu’il a de meilleur dans tout le pays d’Égypte sera pour vous. »
Un vrai western avec les égyptiens à la place des indiens ; car le mot anglais de la fameuse Bible King James est « wagon » (et pas Wargon, celle qui exproprie gaz et maisons, héritière du ministre Stoleru de Giscard).
Joseph se charge ensuite d’organiser son Reset en « mangeant la graisse du pays ». On commence par prendre l’argent :
« 47.13 Il n’y avait plus de pain dans tout le pays, car la famine était très grande ; le pays d’Égypte et le pays de Canaan languissaient, à cause de la famine. 47.14 Joseph recueillit tout l’argent qui se trouvait dans le pays d’Égypte et dans le pays de Canaan, contre le blé qu’on achetait ; et il fit entrer cet argent dans la maison de Pharaon. »
L’argent est donné à Joseph qui a tout stocké. Puis (toujours comme dans un bon western) on prend les troupeaux (toute ressemblance avec des événements ayant eu lieu en U.R.S.S. serait fortuite et involontaire) ; ici encore on donne des troupeaux (qu’on ne mange pas ?) contre un peu de pain :
« 47.15 Quand l’argent du pays d’Égypte et du pays de Canaan fut épuisé, tous les Égyptiens vinrent à Joseph, en disant : Donne-nous du pain ! Pourquoi mourrions-nous en ta présence ? car l’argent manque. 47.16 Joseph dit : Donnez vos troupeaux, et je vous donnerai du pain contre vos troupeaux, si l’argent manque. 47.17 Ils amenèrent leurs troupeaux à Joseph, et Joseph leur donna du pain contre les chevaux, contre les troupeaux de brebis et de boeufs, et contre les ânes. Il leur fournit ainsi du pain cette année-là contre tous leurs troupeaux. »
Il ne reste plus rien. D’aussi bonne volonté que le Pharaon le peuple de volontaires vient donc se livrer (c’est mieux qu’Holodomor) :
« 47.18 Lorsque cette année fut écoulée, ils vinrent à Joseph l’année suivante, et lui dirent : Nous ne cacherons point à mon seigneur que l’argent est épuisé, et que les troupeaux de bétail ont été amenés à mon seigneur ; il ne reste devant mon seigneur que nos corps et nos terres. 47.19 Pourquoi mourrions-nous sous tes yeux, nous et nos terres ? Achète-nous avec nos terres contre du pain, et nous appartiendrons à mon seigneur, nous et nos terres. Donne-nous de quoi semer, afin que nous vivions et que nous ne mourions pas, et que nos terres ne soient pas désolées. »
Il est amusant de penser que ces gens ne possèdent plus de semences. Monsanto était peut-être passé par là :
« 47.20 Joseph acheta toutes les terres de l’Égypte pour Pharaon ; car les Égyptiens vendirent chacun leur champ, parce que la famine les pressait. Et le pays devint la propriété de Pharaon. 47.25 Ils dirent : Tu nous sauves la vie ! que nous trouvions grâce aux yeux de mon seigneur, et nous serons esclaves de Pharaon. »
Propriété de Pharaon, c’est-à-dire de l’Etat dirigé par Joseph.
Source
Genèse, 41-47
Toute ressemblance entre Henry Kissinger et Joseph ne serait que pure élucubration pas même conforme au récit biblique car Nixon qui a fait connaître et a valorisé Henry n’a pas une once de point commun avec le Pharaon de l’Egypte antique et s’avère encore moins conforme aux prises de position actuelles de Henry Kissinger. Ce blabla n’est que “cinéma” dans la tête d’un gars qui cherche des analogies là où il n’y en a pas… l’Holodomor (famine ukrainienne russe en période communiste soviétique et non tsariste) n’a rien de commun avec le massacre des bisons (décimation effarante et facile aux USA en pleine période balbutiante de colonisation) “affamant” (la réalité serait plutôt “exacerbant”) les Indiens d’Amérique. Quant à comparer ces derniers aux Egyptiens, je ne peux même pas dire que c’est une vue de l’esprit tant il faudrait que cet esprit soit dérangé. ^^
Bref on s’adonne dans cette logorrhée verbale (ou écrite ^^) à un récit totalement fictif et juste pompeux n’ayant au final comme propos que de “macroner”. Il y a peut être mieux à faire en ces temps difficiles.
L’interprétation est bien vu pour l’argent qui ne vaudra plus rien que l’on retrouve dans :
“Ezékiel 7:19 Ils jetteront leur argent dans les rues, Et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; Leur argent et leur or ne pourront les sauver, Au jour de la fureur de l’Eternel ; Ils ne pourront ni rassasier leur âme, Ni remplir leurs entrailles ; Car c’est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité.”
Dans ce verset, il y a un parallèle entre nourrir son âme et son ventre. Le symbole du blé est la parole de Dieu avec laquelle on se nourrit, en la semant elle grandit en soi comme la foi. Cette famine est aussi spirituelle . Et le rôle de Joseph est de préparer le peuple d’Israël, ses dix frères, à tout perdre, et à sortir du système de l’Egypte (les souverains) pour aller à Canaan(en exil ou exode comme Moïse). Benjamin sera le dernier à porter la coupe des péchés de ses frères comme le Christ qui souffrira pour nous.
Ce passage de la Genèse est un “écho” de la prophétie de la fin des temps, comme les textes d’ Ezékiel, et l’Apocalypse, qui disent que les élus (les douze tribus) seront en retrait dans le désert(endroit inhabité) à l’abri des fléaux que Dieu nous enverra.
Au final, au delà du décors des péripéties d’usage des voleurs patentés, on comprend que Klaus Shwab n’a rien inventé.
Du vitriol comme on l’aime.
Voilà pourquoi les fées sont toutes de vilaines satanistes et lucifériennes.
Et elles assument.
Faut rigoler
Cherchez le Bouc …