Les 5 péchés capitaux d’Ursula von der Leyen, pion du Deep State US

Les 5 péchés capitaux d’Ursula von der Leyen, pion du Deep State US


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Ursula von der Leyen est en passe de devenir le personnage le plus impopulaire d'Europe, et d'incarner ce que nous détestons le plus dans l'Union Européenne : l'autoritarisme vertical, le conflit d'intérêts, l'arrogance, la haine, l'hypocrisie. Entre ses positions bellicistes sur l'Ukraine, ses relations douteuses avec les milieux d'affaires et sa conception très brutale de sa présidence, elle réunit tous les ingrédients pour attiser de nombreuses crises européennes. Nous rappelons ici les 5 péchés capitaux qu'elle commet... et qui risquent bien de devenir un problème majeur pour les peuples d'Europe.

L’attachement d’Ursula von der Leyen, pour ne pas dire sa stricte obéissance aux Etats-Unis, n’est plus à prouver. Jamais sans doute la Commission européenne n’a autant emboîté le pas du Deep State américain que depuis l’arrivée d’Ursula von der Leyen. Mais, au fond, cet atlantisme serait pratiqué avec tact et élégance, il passerait peut-être inaperçu.

Ce qui gêne, chez Ursula, c’est un comportement qui manque effectivement de tact et d’élégance. Et pour aller plus loin, voici un petit récapitulatif des cinq péchés (politiquement capitaux) qu’Ursula commet contre l’Europe.

L’orgueil

L’orgueil d’Ursula est une affaire bien connue depuis les accusations de plagiat dont elle avait fait l’objet, en 2015, lorsqu’elle était ministre d’Angela Merkel. Visiblement, le CV d’Ursula a laissé la place à des appropriations très contestables.

Cet orgueil a offert une autre de ses facettes, la semaine dernière, lorsqu’elle a menacé les Italiens de leur couper les fonds européens s’ils votaient mal. Voilà un autoritarisme si peu démocratique…

Depuis son arrivée, Ursula a multiplié les coups de force destinés à la placer au-dessus des autres, et particulièrement au-dessus des peuples européens. Sa conception si verticale de l’Europe s’est particulièrement illustrée dans la stratégie vaccinale où elle a, de façon inédite, centralisé entre les mains de la Commission les achats de vaccin.

L’avarice

Ah ! cet amour immodéré de la richesse, qui pollue tant la vie contemporaine… Ursula von der Leyen en donne tant d’exemples, avec un mari très impliqué dans des affaires connexes à celles de Pfizer, et des conditions de passation de marché avec Pfizer qui ont donné lieu à de très embarrassantes remontrances de la Cour des Comptes européenne.

La semaine dernière encore, nous avons pointé le prix reçu par Ursula von der Leyen, remis par Bill Gates, au nom de l’alliance pour le vaccin. Une présidente de la Commission européenne passe un marché historique avec des fabricants de vaccins qui lui remettent un prix ensuite (d’un montant non précisé)… On pourrait faire plus discret.

On ajoutera qu’Ursula avait déjà quitté le ministère de la Défense allemand après de forts soupçons de conflits d’intérêt avec Mc Kinsey. Elle n’en est donc pas à son coup d’essai…

L’envie

L’ambition sans limite d’Ursula von der Leyen est apparue clairement lors de l' »AnkaraGate », expression sans véritable sens inventée par la presse pour plaindre abusivement Ursula… Celle-ci n’est en effet « que » la présidente de la Commission, mais voulait être sur la photo où figurait Charles Michel, le président du Conseil de l’Union, rencontrant le président turc Erdogan.

Or, le poste du président du Conseil de l’Union a précisément été inventé pour représenter l’Union à l’extérieur. Voilà une attribution qu’Ursula n’entend pas laisser, ni au hasard, ni à un rival, au mépris des traités. Ce qu’on appelle l’envie.

La gourmandise

Ursula von der Leyen est-elle capable de s’imposer des limites raisonnables ? Ce péché de gourmandise (celui de l’aveuglement où l’on ne s’interdit plus rien, dans un étonnant sentiment d’impunité) semble être l’une de ses marques de fabrique.

Là encore, le rapport de la Cour des Comptes européenne en a donné une très belle démonstration, en soulignant que, pour passer un contrat avec Pfizer, Ursula avait décidé de créer un « circuit spécial » particulièrement opaque, et en dehors de toutes les règles. Accessoirement, Ursula refuse toujours de communiquer les texto par lesquels elle a négocié avec Pfizer.

Aurait-t-elle tous les droits ? Y a-t-il eu corruption ? Mesure-t-elle que son comportement constitue un véritable pied de nez à la démocratie ?

La colère

Mais le plus inquiétant tient peut-être aux dernières déclarations d’Ursula concernant la guerre en Ukraine. La présidente de la Commission s’est tout simplement opposée à un cessez-le-feu et à une négociation entre les belligérants pour arrêter la guerre, sous le prétexte fallacieux que l’Ukraine disparaîtrait si la paix était conclue :

« Je sais que certains appellent à la fin des combats, mais je dois dire que la réalité est telle: si la Russie arrête de combattre, la guerre est finie, si l’Ukraine arrête de combattre, il n’y aura plus d’Ukraine »

Je sais que certains gogos soutiennent encore que l’Europe, c’est la paix. Mais la présidente de la Commission leur apporte définitivement la preuve du contraire. L’Europe, c’est la guerre à tout prix contre la Russie. Et la Commission Européenne, dans une obéissance aux Etats-Unis tout à fait confondante, tient à le rappeler.

Le mal governo européen

Bref, Ursula von der Leyen cumule de nombreux handicaps « moraux » pour occuper le poste que les Européens lui ont confié. Sa gouvernance est marquée par des déséquilibres dangereux pour la démocratie.

Sans une réaction énergique, nos libertés pourraient y laisser leurs contenus.


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