Dans cette guerre d'Ukraine, la propagande, la désinformation, les passions et les raisonnements géopolitiques ont libre cours, mais personne ne semble se rendre compte qu'au milieu de tout cela, ce sont des êtres humains qui sont détruits et qui meurent en masse. Une véritable boucherie, oubliée de tous
Lors d’une émission télévisée, l’un des journalistes rétorque à Jean-Frédéric Poisson, Président du parti VIA : « Heureusement que l’Ukraine a des armes pour défendre nos valeurs ! » (1). En fait, la phrase est incomplète. Elle aurait dû être : « Heureusement que l’Ukraine a des armes, et que ses soldats, des garçons de 16 ans, des filles de 18 ans, des personnes âgées de 70 ans, se font massacrer pour défendre nos valeurs ». Et de fait, c’est actuellement la situation, et c’est l’état de la conscription en Ukraine. Par ailleurs, les analystes sont aujourd’hui d’accord pour dire que jusqu’ici, plus de 60.000 soldats ukrainiens ont perdu la vie dans ce conflit (2), ce qui veut dire qu’il y a au minimum 2 à 3 fois plus de blessés. Cela fait, pour 7 mois de guerre, entre 180.000 et 240.000 morts ou blessés, du côté des militaires ukrainiens. C’est une effroyable boucherie !
Cela tient à la forme du conflit. En effet, depuis 2014, l’Ukraine s’est organisée sous une forme défensive, le long d’une immense « Ligne Maginot », afin d’obliger les russes à s’y écraser, mais ceux-ci ne sont pas tombés dans le piège, et ont fait de même, en s’organisant aussi en défensive, comme pendant la guerre de 14 (3). Pourtant, pour justifier le fait qu’il a des succès, véritables ou supposés (4), le gouvernement de Kiev n’a eu de cesse soit de faire sortir ses soldats de leurs positions protégées et d’attaquer (ce à quoi les russes ont répondu surtout par l’artillerie, en tuant et en blessant beaucoup), soit même de les obliger à rester sur place sans jamais reculer, comme à Marioupol. Dans les deux cas, une « surconsommation » de son « matériel humain » et de ses armes, alors même que les russes, de leur côté, sont excessivement économes de leurs hommes (5). Le résultat de ce gâchis humain ukrainien, que le régime justifie par son impératif de demander toujours plus de crédits et d’armes (6), c’est que ses forces d’élites ont été très amoindries, et que la guerre est faite aujourd’hui en grande partie par la « chair à canon » de la conscription et par des mercenaires étrangers, polonais pour une bonne part.
Dans la deuxième partie de cette guerre, depuis les attaques contre Izioum, Liman et Kherson, la doctrine ukrainienne a changé. L’OTAN a pris la main, avec beaucoup plus d’actions rapides en terrain découvert, mais ceci ne fait qu’accélérer les pertes ukrainiennes en soldats et en matériel, même lorsqu’ils gagnent du terrain. Et le changement de format du conflit (7), désormais bloc contre bloc, mais qui restera circonscrit au territoire ukrainien, sans doute, par effet de prudence des deux grands belligérants, va désormais broyer ce pays, dont l’essentiel était jusqu’ici épargné, et augmenter encore les dommages humains. C’est ce que montrent déjà les tout récents bombardements russes (8).
Et les hommes, dans tout cela ? Il est avéré que cette guerre devient de plus en plus, pour les pauvres conscrits ukrainiens d’abord, qui sont placés en première ligne, sans formation et parfois même sans armes, une véritable horreur. Or qui s’en préoccupe ? Nos journalistes ne cessent de justifier l’envoi de toujours plus d’armes et d’argent « pour défendre nos valeurs ». Et l’humanité, qu’en fait-on ?
Dans la plupart des conflits, jusqu’ici, dès que les armes ont parlé, des voix se sont exprimées pour demander des cessez-le-feu, globaux ou partiels, des couloirs humanitaires pour évacuer les blessés, des matériels, des hôpitaux de campagne et des médecins pour les soigner, de quelque bord qu’ils soient. Ces « belles voix », où sont-elles ? Ces chaînes humanitaires, où sont-elles ? On sait qu’aujourd’hui, les ukrainiens, par manque de logistique, trop souvent, n’évacuent pas leurs blessés. Ils restent sur le front jusqu’à ce qu’ils meurent, faute de soins. Dans les villes, à Odessa, à Dnipro, à Kharkiv, à Kiev même, les hôpitaux sont totalement débordés, et on n’imagine même pas dans quelles conditions ces malheureux sont soignés. Quels journalistes s’en émeuvent ? Quels reportages le montrent ? Pire même que de l’abandon, c’est du déni et du calcul : il ne faut surtout pas en parler, pour ne pas donner l’impression que l’Ukraine est affaiblie. Ces malheureux sont donc les victimes d’un « trou noir » politico-médiatique bien entretenu par ceux-là même, les presses occidentales, qui se prétendent « humanistes ». Alors, pour compenser, on interroge à qui mieux mieux les civils, et on les choisit soigneusement pour qu’ils disent qu’ils détestent les russes. Et sur le front, chacun y va de son commentaire belliqueux. Mais qu’en est-il des souffrances de tous ces blessés ? Et pourquoi acceptons-nous ce déni ?
Tout se passse comme si chacun avait pris parti dans cette bataille, en oubliant l’essentiel : l’humanité. Il y a dans ce conflit, de notre part, responsables politiques, analystes, journalistes et observateurs, un flagrant défaut d’humanité.
Or on sait que sauf à ce que, cet hiver, une contre-attaque russe ne vienne y mettre un terme définitif, cette guerre sera longue. Ce sera le cas parce que, des deux belligérants que sont les USA et la Russie, aucun n’a intérêt à l’arrêter. Les russes parce qu’ils ne peuvent pas, les américains parce qu’ils ne veulent pas.
Les russes ne peuvent pas accepter de perdre parce qu’ils risquent tout. En effet, dans le cas d’une vraie défaite, les américains, les ukrainiens, et aussi les européens imbéciles exigeraient le retour au statu quo ante géographique qui prévalait avant 2014 : abandon du Donbass, et certainement de la Crimée. A la clef, une reprise de la politique de dérussification massive qui a eu cours après le Maïdan (9), une militarisation, une Otanisation et même une nucléarisation de l’Ukraine (10). Comme l’a expliqué Poutine aux russes dès le début du conflit, cela reviendrait à un « pistolet sur la tempe » de son pays. En fait, ce serait la fin de la Russie, avec toutes les répercussions géopolitiques effroyables que cela pourrait entraîner. Ceux qui disent qu’il faut « imposer à Poutine une défaite pour l’obliger à négocier » se trompent complètement de diagnostic. De la part des russes, c’est un scénario impossible. Comme l’a dit le grand géopoliticien américain John Mearsheimer, comme pour les américains à Cuba (11), ce conflit est pour eux existentiel. Ils ne peuvent faire autrement que d’aller jusqu’au bout. Donc dans un tel scénario, dans un premier temps, l’Ukraine toute entière sera transformée en champ de ruine. Ensuite, perdus pour perdus, ce sera le cataclysme nucléaire pour tous.
De leur côté, les américains ne veulent pas accepter d’arrêter parce qu’ils ne risquent rien. En effet, à part une blessure d’amour-propre, et un arrêt, durable ou momentané, de leur politique expansionniste s’ils perdent cette guerre militaire (12), pour l’instant, ils n’ont que des avantages à la situation actuelle. Ils n’ont pas de troupes sur place, à part des conseillers bien protégés. Ils ont brisé, et pour longtemps, les velléités européennes de s’ouvrir à l’est (13). Ils sont les maîtres du réarmement de l’Europe, à qui ils livrent et livreront des milliards de matériels. Demain, ils seront nos fournisseurs exclusifs d’énergie et de matière premières. Surtout, ils ont considérablement renforcé leur pouvoir politique sur l’Europe qui, d’allié plus ou moins docile qu’elle était auparavant (14), est devenu un « zombie », un mort-vivant politique. Pourquoi s’interrompre, avec un tel bilan ? Tout au plus, sur un plan géopolitique, accélèrent-ils, en ce moment, la multipolarisation du monde et le désir des BRICS et des émergents de faire leur propre chemin plus indépendant. Mais là aussi, si jamais ces pays tiers y parviennent, la route sera longue, et la puissance américaine est telle qu’ils trouveront certainement les moyens d’avoir leur place dans ce nouveau monde, après nous avoir ruinés et empêchés d’y trouver la nôtre.
Il n’y a donc pas de solution militaire possible à ce conflit (15), mais seulement une solution politique. Et pour nous, européens, qu’un devoir, et qu’une seule voie de sortie :
Le devoir, c’est l’humanité. Nous devons exiger qu’au moins, les plus malheureux, et d’abord les soldats blessés, soient enfin pris en compte et pris en charge. Nous devons exiger un cessez-le-feu, et l’arrêt des livraisons d’armes. C’est une obligation absolue. La voie de sortie, c’est d’exiger que les belligérants, les américains, les ukrainiens, les russes et aussi nous-mêmes, les européens, se parlent. Il faut arrêter les surenchères (16), les tricheries (17), les paroles blessantes (18) et les provocations humiliantes (19). Il faut retourner à la table des négociations. Il doit y avoir ensuite une grande Conférence de la Paix à l’ONU, dont l’objectif (enfin !) doit être la sécurité en Europe (toute l’Europe !), et donc les garanties données aux russes dans ce sens, qu’ils attendent depuis 30 ans.
Ce programme est simple, et sera compréhensible, aujourd’hui, par toutes les opinions publiques, et les européennes d’abord, parce que, après la sidération initiale, les conséquences de la guerre commencent à être mieux perçues (20). De plus, il est conforme à la vocation chrétienne et pacifique de l’Europe, et aussi au destin de la France. Il n’y a pas d’autre sortie politique pour l’Europe. Elle sera broyée si elle continue à s’enfoncer comme elle le fait.
Si l’on ne s’engage pas à fond dans cette voie, la suite est inéluctable : c’est la mort de l’Europe d’abord, puis celle de l’humanité toute entière, à court ou moyen terme, qui nous attend.
Ce message politique de bon sens pourra-t-il être entendu ? (21)
François Martin
- https://www.youtube.com/watch?v=6EsM1AP7fPk
- Il y a par contre, de l’avis des spécialistes, en comparaison, très peu de morts civils. L’ONU cite le chiffre de 6000.
- https://migrate.lecourrierdesstrateges.fr/2022/09/20/les-etats-unis-et-lotan-commettent-lerreur-capitale-dans-une-guerre-sous-estimer-leur-ennemi-par-francois-martin/
- Parce qu’à la différence des russes, l’Ukraine mène avant tout une guerre médiatique, avant d’être militaire.
- C’est l’une des raisons pour lesquelles ils préfèrent reculer, puis réduire les attaquants à coups de bombes, ce qui entraîne des revers tactiques, le plus souvent calculés. Ainsi, on médiatise à outrance les « succès » ukrainiens, mais pas, ensuite, les reconquêtes russes…
- Alors que l’on sait que seules 40% de ces armes parviennent au front. Près de 60% sont détruites en cours de route ou détournées. L’énorme affaire mafieuse qu’est ce conflit, une autre excellente raison de cette surenchère, dont on ne parle guère. Ukraine : il y a aussi une guerre économique, par François Martin – Le Courrier des Stratèges (lecourrierdesstrateges.fr)
- https://migrate.lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/10/la-guerre-dukraine-est-elle-en-train-de-devenir-une-guerre-mondiale-par-francois-martin/
- Ils ont un double objet : a) comme il n’y a plus d’espace de négociation, les russes n’ont plus besoin de ménager l’Ukraine, mais doivent, au contraire, la tenir à distance, militairement, mais aussi politiquement. b) les russes préparent ainsi leur offensive d’hiver, en détruisant, dans la profondeur, toute l’infrastructure et les chaînes de logistique et de commandement ennemies. D’une logique militaro-diplomatique « à l’ancienne », nous sommes passés à une véritable logique militaire d’anéantissement « moderne ».
- Et une « punition » sans pitié des territoires russifiés, à laquelle nos « belles âmes » et l’ONU tourneraient le dos, comme elles l’ont fait entre 2014 et 2022…
- Que Zelensky avait demandée, en Février 2022, accélérant ainsi, certainement, le déclenchement de la guerre.
- L’Ukraine, ce n’est pas les Sudètes, c’est Cuba – SMART READING PRESS (srp-presse.fr)
- Après les précédentes, Vietnam, Afghanistan, Irak, qui ne les ont pas abattus.
- L’une des raisons principales du sabotage des gazoducs.
- La France de De Gaulle, puis l’Allemagne de Schröder et Merkel.
- Sauf, encore une fois, à ce qu’une contre-attaque russe cet hiver ne règle l’affaire définitivement. C’est ce qui semble se préparer en ce moment au vu des rassemblements de troupes et de matériel.
- Comme la destructions des gazoducs
- Comme le refus des occidentaux de mettre en œuvre leur partie des accords d’Istanbul sur le blé
- Comme les phrases récurrentes de Van Der Leyen
- Comme les tracasseries administratives vis-à-vis des touristes russes, ou même des diplomates russes qui veulent se rendre à l’ONU !
- Il n’est que de voir les manifestations qui ont lieu en ce moment en Allemagne, et dans la plupart des pays d’Europe centrale. Cette prise de conscience progresse, et elle parviendra rapidement chez nous.
L’Europe c’est mort depuis longtemps. La France également
Nos valeurs ne sont plus qu’une coquille vide, un élément de langage.
C’est bien pour cette raison que la Russie ne veut surtout pas nous ressembler, et cette guerre est sans doute l’occasion pour elle de revenir sur son occidentalisation partielle.
Le contraste est saisissant entre les Ukrainiens qui commettent des atrocités dans les villes et villages qu’ils ont repris, et les soldats russes qui ont enterré les soldats ukrainiens laissés sur place par leur frères d’armes. Où est l’humanisme?
C’est la mort cérébrale de la France avec le chef McRon, sa macronie et leurs conversations de cafés en prose.
La macronie c’est la France des téléspectateurs soit 75% des gens en âge de penser. MInimum.
Bien bel article. Je ne sais pas qui vous êtes Monsieur Martin mais je pense exactement comme vous.
Malheureusement il y a des David et des Macron et l’hypothèse d’une prise de conscience raisonnable des Européens est bien peu probable.
J’avoue que je partage aussi les vues de cet auteur… mais nous voilà embarqués malgré nous dans cette folie meurtrière… et je crains que l’Humanité ait été mis au brancard au profit des Intérêts financiers depuis fort longtemps… Il faut dire que la Récession guette les US… qu’ils sont les champions de la guerre… ça tombe bien. Et en Europe la guerre permet au peuple de retenir son souffle et de se dire qu’il y a pire ailleurs… Tous les lâches y trouvent leur compte. Vive la démocratie. Bon courage à toutes et à tous… essayons de garder le moral malgré tout… et sachons garder la mesure entre souhaiter le meilleur plutôt que de redouter constamment le pire.
Ne me cite pas.
Si on me cite c’est par échanger.
Mais ici il n’y a pas d’échange, c’est insulte puis censure.
Prenez en conscience !
La Crimée et le Dombass sont russes et habités par des russophones, que ça vous plaise ou non. La Crimée a été prise à la Russie et « donnée » par Kroutchev à l’Ukraine en 1954. Le Dombass a été pris à la Russie et donné par Lenine à l’Ukraine en 1922. L’Ukraine, à part la Galicie, est un pays imaginaire.
Il est temps d’organiser des marches contre l’otan et l’ue, et accessoirement, maqueron.
Comme les le peuple américain qui z contraint les va-t-en-guerre à paix au Vietnam !
Je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas le soulèvement d’un vague pacifique en Europe contre cette guerre US-Russie sans consultations populaires et sans mandat à Macron, Scholz et VDL !
Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas en Russie le soulèvement d’une vague pacifique contre cette guerre faite sans consultations populaires et sans mandat !
En Russie il y a débat au Parlement, la Douma, contrairement à ce qui se passe en France. Et de plus c’est Bruxelles, von der Layen qui décide de tout, si vous appelez ça Démocratie et Souveraineté française !!!!
Eh bien consultez les russes, il vous le diront .
Bravo ! Belle analyse !
« La paix est très simple et dans les mains exclusives de Poutine, il suffit que les russes rentrent chez eux hors d’Ukraine. »
Ben non, les habitants du Donbass se feront alors massacrer, comme depuis 2014, ce que les russes ne peuvent (plus) accepter.
Aux grands mots les piètres remèdes.
« (…) et LES HOMMES, dans tout cela ? (…) l’essentiel : L’HUMANITÉ. (…) un flagrant défaut D’HUMANITÉ (…) »
« Il n’y a donc (…) pour nous, européens, qu’un DEVOIR, et qu’une seule voie de sortie (…) LE DEVOIR, C’EST L’HUMANITÉ. nous DEVONS exiger (…) C’est UNE OBLIGATION ABSOLUE. La voie de sortie, c’est D’EXIGER (…) IL FAUT ARRÊTER (…) IL DOIT Y AVOIR (…) DOIT ÊTRE. (…) »
« ce programme EST simple, et SERA compréhensible, (…) il EST conforme à LA VOCATION chrétienne et pacifique de l’Europe*, et aussi AU DESTIN de la France (…) »
* – The West and the Rest: les amérindiens, les africains, les asiatiques… Bref tout « le reste » de l’ « humanité » (sic), vous le confirmera. N’est-ce pas?
Aux grands mots les piètres remèdes: Quand dire ce n’est pas FAIRE faire.
« (…) et LES HOMMES, dans tout cela ? (…) l’essentiel : L’HUMANITÉ. (…) un flagrant défaut D’HUMANITÉ (…) »
« Il n’y a donc (…) pour nous, européens, qu’un DEVOIR, et qu’une seule voie de sortie (…) LE DEVOIR, C’EST L’HUMANITÉ. nous DEVONS exiger (…) C’est UNE OBLIGATION ABSOLUE. La voie de sortie, c’est D’EXIGER (…) IL FAUT ARRÊTER (…) IL DOIT Y AVOIR (…) DOIT ÊTRE. (…) »
« ce programme EST simple, et SERA compréhensible, (…) il EST conforme à LA VOCATION chrétienne et pacifique de l’Europe (*), et aussi AU DESTIN de la France (*) (…) »
(*) – The West and the Rest: les amérindiens, les africains, les asiatiques… Bref tout « le reste » de l’ « humanité » (sic), vous le confirmera. N’est-ce pas?
C’est aussi la faute vénielle de l’Europe (Delors et les socialistes européens) qui, au sortir de la Chute du Mur de Berlin et de l’URSS (échec qui les mortifie), a voulu à n’importe quel prix importer le modèle soviétique défunt dans l’UE via la Commission Européenne et le vote pro Maastricht confirmé par le vote volé de 2005.
À cette aulne, relire la prémonition édifiante de la vidéo et du livre viraux de Vladimir Boukovski « L’Union européenne, une nouvelle URSS ? » (2004).
Dès lors, dans le cadre d’un modèle socialiste impécunieux et peu soucieux de Richesse des Nations qui s’endettera « à mort », l’UE ne pouvait que s’appauvrir et se mettre à terme et automatiquement dans les mains des fonds de pension américains, pétroliers voire chinois, plus riches en masse que la totalité des nations européennes réunies. Que dit-on d’une famille endettée en France ? « Qu’elle est à la Banque de France… » Et bien dorénavant la France est à la Banque du Monde… Ah, ah, ah, ah, ah, ah, ah, Vive le Zozializme ! Nous n’avons fait que mettre en place la corde pour nous pendre en votant socialiste (gauche ou droite de gauche) depuis 40 ans. C’est un fait historique indiscutable.
Les socialistes sont merveilleux.
Ils ont le cœur sur la main.
Quelle générosité sans borne, chère Élisabeth (sérieuse, consciencieuse, généreuse et conscientisée pour la défense de la planète Gaïa, leur nouvelle Déesse mère) !
Mais toujours « avec l’argent des autres »… comme le rappelait malicieusement Maggy Thatcher.
Les socialistes ont toujours été des génies pour détruire les Nations.
Un truisme historique jamais contredit.
Aujourd’hui, nous assistons à une guerre à front renversé depuis la chute de l’URSS.
D’une part, on voit ce mal socialiste s’étendre massivement aux USA par le wokisme, l’immigration et ses représentants « Démocrates » détraqués (en réalité bellicistes dans l’âme), au pouvoir en ce moment à DC pour encore peut-être un mois jusqu’aux MidTerms – ou deux ans jusqu’aux prochaines présidentielles de novembre 2024 – « cross fingers » pour que le Peuple US chasse enfin ces démons maléfiques et pour longtemps !
D’autre part, on voit la défense « populiste, réactionnaire, des Peuples et des Nations libres » s’organiser sur le territoire de l’ancien Satan mondial, celui de la Russie.
Damned, qui peut comprendre alors ce renversement massif des tendances et des valeurs ? Alors que la comm’ elle-même (Propagandastaffel plus Bernays’ & sons) se prend consciemment ou non – intérêts croisés et gagnant-gagnant bien compris, c’est sûr ! – les pieds dans le tapis.
Au XXème siècle, les socialistes ou « personnes de progrès » sont la cause de tous les effondrements systémiques des pays, quel que soit le continent. Ça commença en France avec le Cartel des Gauches (7 ans après la Révolution bolchevique) puisque la Révolution française dans la Terreur de gauche avait été arrêtée par l’armée et la conscription massive du régime napoléonien. A qui profita la grande tonte démographique en rase campagne faite par la boucherie de Verdun – alors que les campagnes françaises votaient massivement à droite, la ruralité étant naturellement conservatrice ? A la gauche, qui a toujours désiré « changer de peuple ». C’était déjà dans les statuts du marxisme d’origine, dont il n’a jamais été fait de secret sur le fait qu’il voulait « exterminer les peuples arriérés d’Europe pour faire advenir le Peuple Nouveau, l’Homme Nouveau ».
Les Ukrainiens aujourd’hui ?
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Aparté documentaire :
« Peu de gens savent que beaucoup de socialistes ont prôné le génocide au XIXe et au XXe siècle. C’est un fait très peu connu et très choquant. La première fois, c’était en janvier 1849, dans le journal de Karl f, le Neue Reinische Zeitung, Engels parlait de guerre des classes et Marx expliquait que quand la révolution socialiste éclaterait, il y aurait des sociétés primitives en Europe avec deux étapes de retard, puisqu’elles ne sont même pas encore capitalistes. Il avait en tête les Basques, les Bretons, les Highlanders d’Écosse et les Serbes, qu’il appelait des déchets raciaux. Karl Marx considérait que ces races devraient être détruites. »
Pour George Watson, Marx et Engels ont bien été les premiers avocats de l’extermination raciale : « Je ne connais personne d’autre qui avant Marx et Engels aurait parlé publiquement d’exterminer des races et je suppose donc que cela a commencé avec eux. »
George Watson (1927-2013), historien de l’Université de Cambridge
La littérature oubliée du socialisme, essai sur une mémoire refoulée, George Watson, 1999 :
https://livre.fnac.com/a882209/GEORGE-WATSON-La-litterature-oubliee-du-socialisme-essai-sur-une-memoire-refoulee
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En parcourant cet opus majeur de George Watson, nous découvrons effarés que la Solution Finale, le « changer de peuple », est un standard idéologique chez les socialistes et leurs dogmes mortifères.
Las de ne pas avoir été assez rapides depuis 1981 pour changer ce peuple français « réfractaire, populiste, raciste et gilet-jaunisé qui ne veut pas mourir » – quelle décadence ! affirme BHL, le Pape français du wokisme exterminateur affirmant en 1985 « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, franchouillard ou cocardier, nous est étranger, voire odieux » – ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure avec la Pandémie de Covid organisée et la Guerre en Ukraine – « les deux par McKinsey, BlackRock, Microsoft, Davos et le Great Reset, Mon général ! »
Ne sont-ce pas là des « odes magnifique » à l’extermination des Peuples de souche ?
Les socialistes et leurs capitalistes de connivence ont importé en France depuis 40 ans 10 millions d’électeurs d’Afrique et de l’Islam (en Europe 50 millions), qui amènent dans leurs bagages une nouvelle barbarie et des nouvelles (ou ancestrales) méthodes d’extermination résolument tribales, avec l’esclavagisme organisé en dhimmitude comme mode de coercition … Allez, dites-moi Madame Michu, comment ça va se terminer sinon comme à Verdun, en Vendée et en Ukraine ? Le changement de peuple va-t-il encore avoir lieu au détriment des « souchiens » ? Oui-da mon Général !
Ce que nous voyons en Ukraine, c’est le Grand Remplacement en marche.
Lequel ?
Là on ne sait plus très bien… Le flou est de saison chez les disciples de Sun Tzu.
Mais quand on extermine un Peuple sur sa terre (Serbie, Bosnie, Kosovo, etc.), on le Grand Remplace automatiquement par un autre.
Prospective française à quelques années en avant, maintenant. Quel pays va accueillir les rescapés de cette probable boucherie future quand les Français de souche seront devenus minoritaires ici ? La Gaule peut-être ! Maman, où c’est la Gaule ? Et bien mon fils, géographiquement, la forêt des Carnutes est centrée sur Chartres, qui, avant d’être la cathédrale mythique que l’on connaît, était le plus grand centre druidique européen sur lequel s’est greffé naturellement, par partage des valeurs et des idées, le catholicisme romain de Constantin.
Les socialistes détestent la religion catholique romaine.
Ils disposent de certaines justifications voltairiennes, que je partage, dont on retrouve les origines dans l’assassinat du Chevalier de la Barre (ma rue à Montmartre).
C’est leur ennemi intime, mais la laïcité et la Loi de séparation de l’Église et de l’État (1904) servent désormais de bouclier et de Cheval de Troie à l’entrisme islamique en France…
La suite au prochain épisode.
Quel socialiste va sacrifier ses enfants au combat pour la défense de la France historique, Fille aînée de l’Église ?
Aucun, ils seront cantonnés majoritairement comme aujourd’hui à l’arrière du front dans les bureaux, puisque favorables à la vaccination Covid mengeléenne et son « notre projet » néo nazi – ou « La bête de l’Événement » – bien identifié sur le Courrier des Stratèges, et au plan mondialiste du Pacte de Marrakech qui n’est pas une vue de l’esprit.
Les gens de droite vont, comme d’habitude et selon leurs traditions, envoyer leurs troupes et leur famille au front, puisqu’eux penchent plutôt vers la défense de la Nation et des intérêts français.
En conclusion, nous marchons droit comme les poilus de septembre 1914 vers une nouvelle guerre d’extermination massive au bénéfice des peuples africains et islamiques et leurs protecteurs socialistes, qui ont décidé que l’Europe était leur nouveau territoire d’expansion après en avoir été chassés par les Charlemagne, l’Empereur chrétien, et ses descendants.
L’UE va-t-elle choir ?
C’est déjà le cas, le Berlaymont est en ruine (morale).
Même en Ukraine, la guerre est une guerre de religion.
Une guerre entre les orthodoxes chrétiens incarnés par Poutine et le camp mondialiste d’idéologie sataniste, notoirement d’essence scatologique et eschatologique comme à la grande époque versaillaise du mage et escroc Cagliostro. Et il n’est pas rien dans l’affaire que les pays musulmans, très religieux jusqu’à la folie, se mettent à leur tour dans la danse contre le Sheitan américain…
« Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas » aurait dit Malraux.
Quelle spiritualité ?
Le Satan américain et ses clones occidentaux, ou les religions sataniques pré évangélistes ?
Que l’on me prouve que les desseins profonds de cette guerre sont d’une autre nature que religieuse !
Le Bien, le Mal, sont toujours les mêmes figures de proue dans les guerres.
Mais là qui pourra m’affirmer sans sourciller par quel belligérant et quel Axe sont-ils représentés clairement ?
Hitler (Croix gammée nazie et des Division SS Galicie, Das Reich et Azov) n’avait-il pas apposé sur les ceinturons de ses soldats le « Got mit Uns » ? Par vengeance éternelle contre les Juifs qui auraient, prétendent-ils, laissé faire ou sciemment « assassiné le prophète Jésus », le « Révolutionnaire opposé à la Torah et à la doxa du Temple »… L’Europe d’alors était antisémite pour les mêmes raisons.
Les Présidents américains ne jurent-ils pas fidélité à la Constitution et au Peuple sur la Bible ?
H16 a raison, « nous vivons une époque formidable ».
Mais il semble paradoxalement que ce soit toujours – et encore – la même rengaine depuis 2000 ans…
Cf. Ukraine : des vérités qui dérangent, Olivier Berruyer Dans Humanisme 2014/2 (N° 303), pages 5 à 12 :
https://www.cairn.info/revue-humanisme-2014-2-page-5.htm
J’ai oublié, Cagliostro et Zelinski, même combat !
https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/epoque-moderne/comte-de-cagliostro-le-mage-qui-a-envoute-leurope-78844.php
et pourquoi les socialistes détestent-ils la religion catholique ?
Ah? Ils se rejoignent bien dans la pédocriminalité!
A la différence notoire près que l’Eglise la prend en compte et la traite alors que les premiers ,en tout état de cause leurs dirigeants détournent les yeux.
Pardonnez-moi, mais je n’ai pas pu lire jusqu’au bout. Je relève cette affirmation cependant:
« Dès lors, dans le cadre d’un modèle socialiste impécunieux et peu soucieux de Richesse des Nations qui s’endettera « à mort » »
Soit ma mémoire me trahit au point relever de dommages cérébraux affolants, soit vous proférez une contre-vérité. Pendant très longtemps, nous avons eu droit au dogme de l’inflation présentée comme le mal absolu, sous l’influence des Allemands encore traumatisés par les crise des années 20. Jean-Claude Trichet lui-même, bien que français, a tenu tête à Chirac qui voulait recourir à la facilité d’un argent bon marché. Tant que cette politique a été maintenue, l’UE a évité les déficits abyssaux à la française, et grâce notamment aux performances de l’Allemagne à l’export, l’euro nous a procuré un pouvoir d’achat immérité pour la France, laquelle a continué sur la voie des déficits. Avec l’escroquerie de la crise sanitaire bidon, tout a été mis par terre, et même l’Allemagne a accepté de transiger sur le dogme. Et quand les faucons US ont enfin eu la guerre décennale dont ils ont besoin, elle a basculé dans le vide de sa politique d’alignement sur les USA – qui lui avait permis d’économiser sur le poste de la défense.
Ce n’est que depuis lors que l’UE s’est effondrée.
Sans doute ne vivons-nous pas sur la même planète?
Un magnifique article limpide et plein de logique que tout politicien européen doit envier!
La haine à l’égard des Russes a remplacé celle contre les Juifs. Si les valeurs de l’Europe reposent sur la haine de l’Autre, je n’en veux pas. Tous ces beaux discours sur la tolérance depuis 80 ans sont donc du flan.
On n’oubliera pas que de nombreux défenseurs du capitaine Dreyfus ont rejoint Hitler à partir de 1940.
Je suis tout à fait d’accord avec vous Monsieur Martin… Mais juste une petite question s’il vous plaît ? Je n’ai pas trouvé de François Martin sur internet, mis à part un homme politique décédé en 1964 ????
Et j’aime bien savoir qui écrit les articles que je lis et que j’approuve à 100 % .
En espérant que l’on vous écoutera et que cette guerre se terminera bientôt surtout ????
Voilà, chère Madame, avec mes remerciements !
https://cercle-k2.fr/users/single/185/Fran%C3%A7ois-Martin
Cordialement,
L’auteur
Ce serait bien de configurer les notes de fin d’article en « ol » plutôt que « ul » afin que les nombres aparaissent…
Ce n’est pas moi qui fais la mise en page…
Je partage l’essentiel de cet excellent article en ajoutant une réponse à la question » qui s’en préoccupe? » . La diplomatie vaticane et le Pape en personne, reconnaissons- le, que de malicieux » défenseurs » de l’Eglise, sans doute avides de pouvoir s’efforçaient de présenter comme » nihilo- globalistes ». N’a-t- il pas lancé un vibrant appel à la Paix devant les grand dignitaires des religions traditionnelles réunis à Astana dernièrement ? N’a- t- il pas appelé » tous les protagonistes » – et cela fait du monde ! – à reprendre le chemin des négociations pour mettre fin à cette inhumaine et cynique boucherie. N’a- t-il pas courageusement dénoncé le méprisable » assassinat d’ une jeune fille innocente » en la personne de Daria Douguina , ce qui lui valut de lourdes critiques de la part de la bienpensance e- médiatique , de même d’ailleurs, lorsqu’il avait invité à participer symboliquement au chemin de Pâques dernier une jeune fille russe et une jeune fille ukrainienne ?
Dans cette juste ligne si conforme à l’Evangile, il n’y eu pas non plus beaucoup de militants , qui » champions du militantisme » progro » ou à l’inverse » tradi » pour soutenir le Pape dans se juste combat dont tous les autres sont assurément dépendants de l’issue. Car si le globalisme triomphait , il n’y aurait plus guère de place que pour la figuration. Mais il est vrai qu’ on a eu l’occasion de le voir lors de la pré- « guerre » du covid , cela peut malheureusement contenter bien du monde qui, » progros et tradis confondus , se sont gaussés toutes affaires cessantes de promouvoir la messe virtuelle. Mais on connaît la musique : » il y eu beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » ! Même d’éminents » appelants, » comme la pomme » , il y en eut aussi ! Merci , en tout cas Philippe Martin pour votre pertinent coup de tocsin !
Pardon , François Martin et non Philippe .