Depuis 2020, l'ordre mondial connaît une importante accélération, et mérite d'ailleurs de plus en plus d'être appelé le chaos mondial. Le sens de cette accélération est encore, pour une large part, dissimulé, même si des éléments de réponse comme le Great Reset émergent. Il est très plausible que les midterms, qui se dérouleront le 8 novembre, constituent un autre élément d'explication, d'ailleurs connexe, pour éclairer le mécanisme à l'oeuvre. La peur de Trump et de son retour constitue une clé vraisemblable pour expliquer la radicalisation brutale du Deep State US.
Dans le Wall Street Journal, je lis un éditorial assassin pour Joe Biden rédigé par William Mc Gurn. L’éditorialiste reproche à Joe Biden son aveuglement face aux défauts et aux ratés de sa politique. Cette cécité est décidément un vice propre à la caste mondialisée, où qu’elle soit, puisque nous pourrions dire la même chose de la politique macronienne et de son aveuglement. Dans ce texte, on lit notamment :
Après avoir remporté les élections, M. Biden a déclaré qu’il était temps de “cesser de traiter nos adversaires comme nos ennemis” et de “reconstruire l’épine dorsale de la nation – la classe moyenne”. C’étaient exactement les bons mots et les bonnes priorités. Mais au lieu de les respecter, il a appelé la moitié des Américains semi-
fascistes et a lancé une frénésie de dépenses visant à remodeler radicalement l’Amérique.
La ressemblance avec le macronisme est étrange. Comme Biden, Macron a remporté une élection en appelant au rassemblement, et en s’empressant de diviser et de stigmatiser la moitié du pays.
L’échéance des midterms, dans ce contexte, inquiète : les Démocrates sont donnés battus, largement, par des Républicains qui préparent le retour de Trump. Pour la caste, qui a employé les grands moyens pour “sortir” un Président si peu mondialiste et si encombrant, et pour assurer la victoire d’un Biden dont l’incompétence éclate de jour en jour, la situation semble désespérée.
Empêcher Trump de revenir au pouvoir !
Je l’ai souvent écrit, la victoire de Trump a constitué un important traumatisme pour le Deep State américain, et le retour de ce Président si ingérable et contrariant est la grande crainte de tous ceux qui tirent profit de l’Etat de l’autre côté de l’Atlantique. L’état de décrépitude mentale qui ridiculise Biden jour après jour ne fait qu’attiser l’angoisse.
Comme les Américains pourraient-ils conforter un Président quasiment gâteux qui a relancé l’inflation en le niant de façon hallucinante ? alors que Trump a quitté son mandat en laissant derrière lui le sentiment d’une économie requinquée…
Ce dilemme est au coeur de la stratégie américaine depuis plusieurs mois. Et l’on comprend progressivement que la caste est prête à tout pour empêcher Trump de revenir au pouvoir. Tout, c’est déjà le début de la stratégie du chaos.
Elle se traduit par exemple par une lamentable campagne de presse expliquant que les démocrates sont moins morts du COVID que les Républicains. Ce genre d’argument illustre la panique qui sévit à l’approche d’un retour de Trump.
L’Ukraine, un chaos anti-Trump ?
Dans quelle mesure la crainte d’une débâcle électorale a-t-elle poussé le Deep State à souffler sur les braises en Ukraine ? Il est en tout cas évident que Zelenski n’aurait pas annoncé la nucléarisation de son pays sans, au minimum, un feu vert américain. L’histoire dira si le Deep State a fait plus que donner son feu vert.
Il est en tout cas plausible que Zelenski ait reçu, l’an dernier, de fortes incitations à envahir l’Ukraine, avec l’idée naïve que ce qui avait favorisé les Présidents américains en déshérence au moment de l’invasion de l’Afghanistan et de l’Irak profiterait à Joe Biden.
Dans la foulée de cette stratégie du chaos, au demeurant bien connue, et pratiquée avec constance par le Deep State depuis la chute du mur et du rideau de fer, la crise du gaz illustre le parti que nos amis américains ont l’ambition de tirer de la situation.
Une stratégie économique intenable
Malgré leur dévouement aveugle et zélé à l’Alliance Atlantique, les Européens commencent à grogner face au racket dont ils sont victimes de la part de l’équipe Biden. Ainsi, la mise en place de normes protectionnistes pour les voitures électriques aux USA, et la vente à un prix d’or du gaz naturel liquéfié font même réagir Bruno Le Maire, qui, pour une fois, semble comprendre la situation (mais pas jusqu’au point de voir toute la manipulation en cours) :
"Le conflit en Ukraine ne doit pas se solder par une domination économique américaine et un affaiblissement de l'UE", assure @BrunoLeMaire. "Nous ne pouvons pas accepter que notre partenaire américain vende son GNL 4 fois le prix auquel il le vend à ses industriels."#DirectAN pic.twitter.com/vK1X5VhZlS
— LCP (@LCP) October 10, 2022
On le comprend progressivement, dans leur obsession de relancer coûte-que-coûte l’économie américaine et de complaire à une opinion publique fâchée par l’inflation, les membres de la caste mondialisée sont en train de tirer sur le fil jusqu’à le faire casser.
Même les Saoudiens (qui préfèrent Trump à Biden) ne s’y sont pas trompés. Ils ont opportunément décider de baisser leur production de pétrole, ce qui fait monter les cours. Voilà un beau pied de nez à Biden qui témoigne des tensions dans le bloc occidental. L’Immonde de Xavier Niel ose désormais en parler ouvertement, ce qui est le signe évident d’une perte américaine de crédit, y compris dans les sphères françaises les plus serviles.
L’échéance du 8 novembre est cruciale
Autrement dit, les midterms vont constituer un tournant majeur dans le cours du chaos mondial.
Soit l’électorat donne une victoire claire et nette, et sans possibilité de “recomptage” de dernière minute comme nous l’avons vu il y a deux ans, et le projet de Great Reset, avec tous ses à côtés, notamment en Ukraine, tombera à l’eau. On peut alors parier sur une issue négociée au conflit et une éviction rapide de Zelenski.
Soit les démocrates sauvent leur mise (y compris avec les recomptages de 2020 dont la caste nous a garanti qu’ils n’avaient rien de suspect), et l’on peut parier que le monde connaîtra alors une fuite en avant, une sorte de course contre-la-montre avant le rendez-vous de 2024 auquel Trump se présentera vraisemblablement.
D’ici au 8 novembre, le pire est possible pour semer le chaos.
Faire une petite relecture, par exemple ‘encourager Zelensky à envahir l’Ukraine ‘ et un ou deux lapsus apparents.
Pas la peine, ils ne relisent rien – je leur ai conseillé libreoffice + grammalecte, mais les fautes de syntaxes continuent à s’amonceler 🙁 Dommage, parce que passé le trop plein, je partirai ailleurs (il y a des limites à ne pas dépasser, or elles le sont presque).
Pour qui observe et creuse suffisamment, il semble bien que les garde-fous posés par l’administration Trump (y compris et en particulier au niveau de la sécurité nationale par des gens comme Chris Miller, Ezra Cohen ou Kash Patel par exemple, ce que d’aucuns nomment à tort ou à raison “dévolution”) soient en fait une impasse globale et absolue pour le Deep-State qui n’a plus les moyens concrets et pratiques de ses amibitions funestes.
Ajoutez à ça une opinion manifestement convaincue soit par la pertinence de Trump soit par le fiasco de Biden, des réseaux sociaux et médias partisans du Deep State vidés d’une partie au moins de leur pouvoir de nuisance et des agences gouvernementales (cf. Durham vs le FBI) décrédibilisées, le cocktail semble rassurant pour, enfin, un retour à la raison.
C’est peut-être une erreur de jugement, mais la “Trump Card” semble prête à être jouée.
Et les conséquences seront loin d’être limitées au seul territoire nord-américain.
« Immonde », pour Niel, c’est presque un compliment.
@Franck Boizard : il me semble que l’immonde se rapporte au journal de Xavier Niel
Je pense que c’est un clin d’oeil à de Gaulle qui, parlant du journal “Le Monde”, l’appelait toujours “l’Immonde”
B. Le Maire : larmes de crocodile !
La ressemblance entre Biden et Macron n’a rien de bizarre, ils sont issus des mêmes familles politiques, c’est à dire la gauche ou le gauchisme. Il faudrait le rappeler. Et la gauche n’a jamais aimé le peuple même si elle prétend le contraire. Pour ce qui est des mid-terms il y aura certainement des changements avec une majorité républicaine, mais ce sera avant tout en politique intérieure. Pour la politique étrangère, le président a tout de même un certain pouvoir, et en plus à propos de l’Ukraine les républicains dans leur grande majorité n’éprouvent pas une sympathie particulière envers Poutine. En tout cas de ce que j’ai pu voir.
Certes, le président garde un certain pouvoir, mais s’il perd les 2 chambres, il perd le Congrès et cela va lui rendre les choses trés difficiles car le 49-3 n’existe pas dans la Constitution américaine
Le Maire vient de trouver des essuies-glace …………………………….lui manque le lave-glace
“Nous ne pouvons pas accepter que notre partenaire américain vende son GNL 4 fois le prix auquel il le vend à ses industriels.”
Bah oui Bruno le mongaullien. Pour être partenaires, il faut être égaux. Ici on est dans une relation de maître à esclave qui adore se faire enfiler comme les nazis dans les films de Russ Meyer. Au risque de te décevoir, les USA ne sont pas les amis des Européens mais leur plus grande menace. De Gaulle avait raison à leur sujet.
Je rejoindrais plutôt Jean-Louis D. : il n’est pas certain qu’une défaite des Démocrates – qui sont d’ailleurs de gauche comme l’étaient Mitterrand en France, c’est-à-dire pas du tout – change grand-chose à la politique étrangère U.S. Même battu, je vois mal Biden basculer dans l’isolationnisme et lâcher l’Ukraine du jour au lendemain. Une défaite aux midterms aura des conséquences sur la politique étrangère de Washington quand la gestion intérieure deviendra impossible. Cela peut être très rapide mais ça n’est pas certain.
De plus, mais peut-être ai-je raté une ligne, il me semblait que Trump était violemment anti-russe.
” il me semblait que Trump était violemment anti-russe.”
Pour ce que j’ai compris, les Russes n’étaient pas “violemment” anti-Trump!