Après l"échec partiel de l'agenda COVIDISTE à mettre en place le programme du globalisme, le conflit ukrainien est fort opportunément apparu aux dirigeants occidentaux comme un moyen de ne pas perdre le contrôle -
Jean-Frédéric Poisson est président de VIA – La voie du peuple
“Nous sommes en guerre!” – Bientôt vraiment?
« Nous sommes en guerre ! » Chacun garde à l’esprit cette phrase hors de contexte scandée à plusieurs reprises par Emmanuel Macron lors de la crise sanitaire[1]. Nous luttions alors contre un ennemi invisible, avec l’arme du confinement et du passe sanitaire, le tout conçu et décidé pendant des « conseils de défense » censés attester de la gravité de la situation. Aujourd’hui, et alors qu’il est question d’affronter un État souverain disposant de l’arme nucléaire, la même stratégie de communication et les mêmes éléments de langages sont utilisés. En effet, nous nous rapprochons tous les jours davantage d’une situation de guerre frontale, en particulier depuis que le Premier ministre Elisabeth Borne a appelé à « rendre le coût de la guerre insupportable à la Russie[2] ». En continuant à livrer des armes au président Zelensky, ou à entrainer leurs troupes pour lutter contre Moscou, nous devenons, peu à peu, des cobelligérants dans le conflit russo-ukrainien. Il ne semble pas que le peuple français ait été consulté pour obtenir ce statut.
Il faut reconnaître que la prolongation de ce conflit est une belle opportunité pour nos gouvernants et pour tous les adeptes de la « mondialisation heureuse ». En effet, les compteurs étaient au rouge pour ces utopistes globalistes : la crise sanitaire avait testé les failles de notre système mondialisé. Elle avait prouvé que l’Union européenne n’était qu’une coquille vide et technocratique. Lorsque la crise s’est aggravée, cette superstructure obèse et inutile a rapidement été négligée : sans surprise, chacun s’est concentré sur les intérêts particuliers afin d’avoir la primeur sur l’achat de médicaments ou de masques FFP2. La mise en circulation hâtive de vaccins non expérimentés et les mesures de confinements drastiques ont mis fin à cette foire d’empoigne qui illustrait tragiquement l’échec de cette construction européenne hors-sol.
Puis, l’inflation s’est aggravée, provoquée, d’une part, par la politique économique européenne des trente dernières années qui a abusé de la planche à billets et a créé un excédent de fausses monnaies ; et d’autre part, par la pénurie de matières premières qui s’est déclarée lorsque l’interdépendance entre les nations a montré ses limites sous les coups de boutoir du covid. Au même moment, l’idée de réindustrialisation du pays revenait miraculeusement sur les plateaux de télévision après avoir été boudée pendant des années par les politiques. Bref, tous les poncifs idéologiques répétés en boucles par les défenseurs du fédéralisme bruxellois et autres globalistes étaient sur le point de s’effondrer.
Ce conflit apparu juste au moment où nous sortions de la contrainte COVIDISTE
Et voilà que le conflit russo-ukrainien est apparu au moment où le monde semblait se réveiller de ce cauchemar mondialiste. Si le déclenchement du conflit était sans doute inévitable, son prolongement dans la durée n’est pas une fatalité. Mais il faudrait, pour qu’il cesse, que les puissances occidentales cessent de l’alimenter. Or, nos gouvernants ne font que renforcer les tensions au nom des fameuses « valeurs de la démocratie ». En vérité, seule la survie du vieux système mondialiste sclérosé est en jeu. Opportunément, en effet, cette guerre a mis un terme aux flux de gaz russes vers l’Europe nous poussant à mettre en place des mesures de contrôle que les populations n’auraient jamais accepté en temps de paix. Cette guerre a provoqué, dit-on, la famine dans le monde par l’arrêt des exportations de blé ukrainien et le boycott du blé russe. Elle est même devenue, si l’on en croit la plupart des commentateurs politiques actuels, la seule et unique responsable de l’inflation… Aujourd’hui, le citoyen français est ruiné, apeuré et angoissé devant une situation qu’il n’avait pas vu venir.
Mais pour nos dirigeants, il existe un vaccin contre la crise actuelle : il s’agit d’intensifier le processus qui nous a conduits jusqu’à ce chaos et qui aboutira, demain, à un véritable capitalisme de surveillance, c’est-à-dire un système qui allie les lois du marché aux technologies de pointe pour exploiter la nature humaine en vue d’une maximisation des profits. Pour eux, il faudrait donc davantage d’Union européenne, davantage de mondialisation et davantage de sociétés de contrôle pour administrer ce système. Le conflit russo-ukrainien est utilisé comme un accélérateur de l’agenda mondialiste : l’Union européenne est relancée et élargie avec la candidature de la Moldavie et l’Ukraine en vue d’une prochaine adhésion. Jamais Ursula von der Leyen n’a été autant écoutée, acclamée lorsqu’elle lâche des saillies contre la Hongrie ou la Pologne ou lorsqu’elle intervient dans la vie politique italienne[3]. Les gouvernements développent des outils pour contrôler la consommation énergétique des populations. Les entreprises du CAC 40 se portent bien[4]. Les voitures de luxe et les Rolex sont vendues à tour de bras aux gagnants de la mondialisation (lorsqu’au même moment, de nombreux ménages n’ont pas les moyens d’affronter les fins de mois correctement). L’OTAN est raffermie contre un ennemi commun. Bref, du point de vue des globalistes, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Si ce conflit n’existait pas, il aurait fallu l’inventer pour sauver le rêve d’Alain Minc et de Jacques Attali…
Il est urgent de mettre un frein à cette fuite en avant. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, ce n’est pas en relançant la machine mondialiste que nous sortirons du marasme économique. Mais au-delà de la crise en elle-même, nous ne voulons pas de ce monde qui creuse le fossé entre les ultra-riches et les classes laborieuses. Nous ne voulons pas de ce monde cynique qui subordonne la nature humaine aux intérêts financiers de la classe dirigeante et du progrès. Nous souhaitons promouvoir un Homme libre et protégé dans son intégrité. Nous souhaitons retrouver une France souveraine, prospère et respectée des autres nations. Nous souhaitons créer une Europe des patries charnelles, subsidiaire, indépendante des intérêts américains, russes ou chinois. Utilisons ce chaos pour nous remettre en question. Créons un monde respectueux des diversités nationales, avec une France réindustrialisée, indépendante et souveraine.
[1] « « Nous sommes en guerre » : le discours de Macron face au coronavirus (extraits) », Le Monde, le 16/03/2020.
[2] « Ukraine: la France veut ‘rendre le coût de la guerre insupportable pour la Russie’, dit Borne », BFMTV, le 03/10/2022.
[3] « Von der Leyen: se l’Italia andrà in una situazione difficile abbiamo gli strumenti, come nel caso di Polonia e Ungheria », Esteri, le 23/09/2022.
[4] « Cac 40 : Avec un gain de 4,2% à la clôture, le CAC affiche sa plus forte hausse sur un jour depuis mars », Tradingsat, le 04/10/2022.
C’est Poutine qui a fait guerre.
Lui et lui seul.
S’il veut l’arrêter c’est à lui de le faire.
Lui et lui seul.
En disant à ses hommes de se retirer d’Ukraine.
Vous êtes vraiment lancinant. Ce que vous dîtes ne nous intéresse pas
Où vous informez vous ? Avez vous entendu parler des accords de Minsk signés par la Russie et l’Ukraine, et l’Allemagne et la France qui s’étaient portées garantes de leur application ? Ces deux dernières n’ont rien fait pendant que l’Ukraine bombardait le Donbass pendant huit ans avec 14.000 morts à la clé. Depuis décembre 2021 bombardements incessants qui ont declenché l’opération militaire russe en aide à ses ressortissants.
Tout ceci en accord avec les Etats-Unis via ses alliés de l’OTAN n’est qu’une sombre mascarade.
Après deux ans de manipulation Covid maintenant vous aurez une ”économie de guerre ” qui va accentuer les lois liberticides.
La liberté sera un conte que l’on racontera aux enfants pour les endormir…
Il suffit pour cela que les américains se retirent d’Ukraine…
Les faits contredisent botte affirmation. Exemple:
« En 2016, les États-Unis se sont engagés à armer l’Ukraine pour qu’elle livre et gagne une guerre contre la Russie. Par la suite, le ministère de la Défense US a organisé un programme de recherche biologique en Ukraine, puis d’énormes quantités de combustibles nucléaires ont été secrètement transférées dans le pays. Ces données modifient l’interprétation de cette guerre : elle n’a pas été voulue et préparée par Moscou, mais par Washington. »
https://www.voltairenet.org/article217091.html
Les faits…. Quelle notion relative que les faits ! Allez si j’osais un trait d’humour, je dirais “Fake news” … Quelle impartialité et rigueur intellectuelle que le réseau Voltaire… Les mêmes qui considèrent que les évènements du 11 septembre n’existent pas sauf erreur !
Et dans les faits, si j’écoute la communication ruSSe, il n’y a pas de guerre en Ukraine, juste une opération de maintien de la paix pour préserver les gens du Donbass et désormais de la rive sud du Dniepr des hordes ukro nazies dirigées par un juif nazi junkie… Alors s’il vous plaît, cessez de parler de faits !
Du bruit à mon oreille, de la neige sur mon écran…
sub/poutine/zelensky
subs/ukraine/russie
et on est d’accord ! Elle est pas belle la vie ?
Ce que vous dites est faux! La guerre a commencé bien avant février et les américains ne s’en cachent même pas! Quant à Poutine, il a été un élément modérateur car derrière lui, il y a pas mal d’excités dangereux… changez de sources car BFM ne raconte que des âneries…
mais quel sont les intérêts de ce “David” pour systématiquement prendre les articles à contre-pied , sans plus d’argument!
Rien ne semble le convaincre, et son activité sur ce site se borne à contester ce que l’on peut y lire, mais toujours dans le sens de la propagande officielle.
Ces intérêts sont donc financier ? en tant que “troll” du gouvernement, ou religieux , dans une foie inébranlable dans le progressisme au pouvoir en occident.
Raconte nous David, nous pouvons tout entendre ici, tu soûle déjà depuis trop longtemps…
Oui, cette guerre sert tellement certains intérêts… Même Bruno Le Maire finit par se rendre compte que les Etats-Unis en tirent bénéfice au détriment de l’UE. C’est dire…
Avec le recul des évènements, il est utile de lire ou relire la déclaration de Mgr Viganò en mars de cette année:
https://www.marcotosatti.com/2022/03/08/declaration-de-mgr-carlo-maria-vigano-sur-la-crise-russo-ukrainienne/
J’acquiesce : Mgr Vigano a tout saisi de ce qui se trame.
“C’est Poutine qui a fait guerre.” il semble que vous ayez un défaut dans le programme au niveau de la syntaxe.
Les Bots : La façon la plus efficace pour perdre votre crédibilité ! lorsqu’il s’agit de créer de faux échanges, de se faire passer pour un humain, on passe à côté de quelque chose.
https://www.squid-impact.fr/marketing-automation-vs-bots/
(…) Ce n’est pas le moment du drame ou de la rhétorique incendiaire théâtrale. C’est maintenant le temps de la maturité, de la santé mentale… de la retenue. Un dirigeant avisé aurait reconnu la possibilité d’une perception erronée de la part de la Russie lorsque l’OTAN, une semaine à peine après avoir été encouragée par le président ukrainien à lancer une frappe nucléaire préventive sur la Russie, effectue un exercice majeur où l’OTAN s’exerce à larguer des bombes nucléaires sur la Russie. Un dirigeant sobre aurait reporté ces exercices et encouragé une action similaire de la part de la Russie concernant ses exercices nucléaires. https://consortiumnews.com/2022/10/19/scott-ritter-nuclear-high-noon-in-europe/
La bataille pour le capital.
Le dollar a commencé à se renforcer fortement depuis juin 2021. En 66 semaines, le dollar a connu sa tendance haussière la plus rapide en 50 ans, avec une hausse de 25 % par rapport aux principales devises du monde.
La capitulation de la Banque d’Angleterre, la déconnexion de la BCE et la fragmentation fondamentale de l’Europe, la crise des devises fortes au Japon, la fermeture et le poids prohibitif de la dette du marché japonais jouent en faveur des Etats-Unis.
Toutes choses étant égales par ailleurs, en comparaison et en étalonnage relatifs, les États-Unis s’en sortent à nouveau le mieux. Dans ce cas, les États-Unis font ce qu’ils font le mieux – créer un chaos contrôlé et façonner des vecteurs de “diversité compétitive” dans un système complexe et dynamique. C’est mauvais pour tout le monde, mais les États-Unis sont légèrement mieux lotis que les autres.
Extraits choisis de l’article
https://t.me/spydell_finance/2075