La culture politique anglo-saxonne devient méconnaissable. Pendant longtemps, nous avons admiré les peuples qui avaient inventé "l'habeas corpus". Mais aujourd'hui les pays anglophones semblent être à la pointe du "Great Reset" et de la suppression des libertés individuelles. L'exemple néo-zélandais est frappant. Ce petit pays, qui n'est menacé par personne, vient de publier des recommandations de son service de renseignement intérieur pour identifier la "radicalisation terroriste". Tout repose sur l'idée erronée que la violence verbale serait le signe avant-coureur d'un passage à l'acte. Un bon prétexte pour réprimer les discours opposés à la politique gouvernementale.
Quand on dénonce des dérives liberticides aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, il est toujours loisible d’invoquer le “Deep State”. Mais la Nouvelle-Zélande? Petit pays de cinq millions d’habitants, loin de Taïwan et de l’Ukraine ou du Proche-Orient, qui n’est menacé par et qui ne menace personne.
Pourtant, dans ce pays où l’on devrait cultiver et chérir “l’habeas corpus”, il se développe un discours de haine….envers la liberté d’expression.
Le dernier exemple de cette tendance, c’est le rapport, que nous avons attaché en document PDF ci-dessus, publié par le service du renseignement intérieur néo-zélandais (NZSIS) pour inciter les citoyens à signaler des manifestations de “radicalisation”.
Le biais de ce rapport, c’est qu’il est fondé sur l’idée qu’un discours violent est inévitablement un signe de radicalisation. Puisque le travail entrepris en Nouvelle-Zélande se réfère à la tuerie de Christchurch, on remarquera que l’article Wikipedia consacré à ce massacre nous rappelle que la Nouvelle-Zélande apparaît dans le Global Peace Index comme l’un des pays les plus pacifiques de la planète. On a du mal à croire que des discours jugés violents conduisent à la répétition d’un massacre faisant cinquante morts et cinquante blessés. Surtout quand Rebecca Kitteridge donne comme point de départ de la dérive de plus en plus répandue vers la violence, en présentant son rapport, le refus des directives du gouvernement concernant le COVID.
La déclaration de guerre de Jacinda Ardern à la liberté d'expression devant l'ONU
Le 23 septembre 2022, le Premier ministre néo-zélandais, Jacinda Adern a développé l’idée, dans son discours (voir à partir de 10′), selon laquelle , la liberté d’expression était “potentiellement dangereuse”. Pourquoi? Parce qu’elle ne serait que le masque de la désinformation! Dans un raisonnement d’une bêtise désarmante – si l’on ose dire – le Premier ministre néo-zélandais explique que les guerres d’aujourd’hui peuvent exister parce que, malgré tous les efforts faits pour limiter la course aux armements, en particulier nucléaires, il existe des pays qui utilisent une arme nouvelle, inédite, la désinformation, le mensonge. Voilà pourquoi il faudrait bannir la liberté d’expression: si Monsieur Poutine n’avait pas la possibilité de mentir, il n’y aurait pas la guerre.
C’est le même raisonnement que nous avons entendu tenir à Madame Baerbock – rappelons-nous cette immortelle interview où elle explique que l’on ne fait plus la guerre comme au XIXè siècle, avec seulement “des chars”. Visiblement, ces femmes politiques répètent ce qu’elles entendent dans les cercles occidentaux qu’elles fréquentent. Le premier problème serait la liberté d’expression. Contrôlez la! Vous n’aurez plus ni pandémie, ni guerre, ni changement climatique. Puisque vous empêcherez ceux qui répandent des thèses erronées d’inciter au refus des vaccins, à la violence ou à la pollution!
Jacinda Ardern, Annalena Baerbock sont présentées comme des femmes modernes, incarnant “les valeurs” occidentales. Eh bien constatons qu’elles combattent ce qui est au fondement de la démocratie – la liberté d’expression; de la science – la libre confrontation des opinions; et de la paix civile – la protection des libertés individuelles. Si désormais, votre voisin, à qui votre tête ne revient pas, est incité à contacter le service du renseignement intérieur de son pays pour vous signaler, quel rapport cela a-t-il avec la culture de liberté dans laquelle nous avons grandi, et dont nous pensions que le monde anglo-saxon était le plus farouche défenseur?
Cela fait bien longtemps que les renseignements intérieurs des pays prétendus démocratiques fichent leurs populations, ils n’ont pas besoin des dénonciations des voisins, internet est un livre ouvert.
Ce qui est nouveau, il me semble, c’est qu’un nouvel épisode de restriction des libertés commence.
Après la difficulté de se déplacer avec le Covid, l’interdiction de s’exprimer maintenant.
Bien entendu, la police s’exécutera comme elle l’a fait pour contrôler les masques puis les QR codes. Chacun sait où sont les vrais terroristes dans notre pays mais on préfère les rapatrier plutôt que le contraire. La police sert d’abord les intérêts politiques c’est à dire l’intérêt de l’hyper-classe qui a un projet.
La dénonciation sert juste à mettre en place un contrôle social d’autocensure. Le fichage existait déjà, lui. Mais ceux qui avaient des idées osaient encore les exprimer. Pour “nos maitres”, il faut que cela cesse.
Les commanditaires de l’agenda – parfaitement publique – continuent d’avancer. Le plan qui vise à appauvrir, diminuer, castrer, empêcher de penser les masses occidentales pour les uniformiser avec celles d’Asie et d’Afrique franchit une étape supplémentaire. La veulerie de 90% des français fera le reste, n’en doutons pas.
Paradoxalement, il me semble que seule la guerre sur notre territoire sauvera notre pays en faisant sortir les français, qui survivront, de leur zombification progressive, progressiste et hédoniste…
Quand j’entends ou je lis les déclarations des femmes politiques, je pense toujours à leur argument majeur pour la féminisation de la vie publique : ” s’il y avait plus de femmes aux postes de responsabilité, le monde se porterait mieux.” Mais l’animal politique (ou de pouvoir) est le seul cas de l’espèce humaine pour lequel le genre sexuel n’a aucune importance. Qu’il soit male ou femelle, aucune différence, seul l’ego l’emporte et un goût immodéré pour le mensonge.
Toutes les belles phrases sur l’empathie plus prononcée chez ces dames sont des foutaises. D’autant que l’empathie n’est peut-être d’ailleurs pas la qualité nécessairement première pour être un bon chef d’entreprise ou, plus grave encore, une personnalité d’Etat. Il va falloir encore appeler de Gaulle à la rescousse: ” La culture est la véritable école de commandement”, écrivait-il dans “Le fil de l’épée”, et cet ouvrage, il serait bon que tous nos dirigeants, en jupon ou pas, le lisent et le comprennent. Le problème est que le niveau d’abaissement culturel est tel, même parmi notre prétendue élite, que nous pouvons douter qu’elles soient même capables de lire un livre qui comporte tant de pages et qui ne leur parle pas de leur nombril.
Revenons par exemple à la décision de la Suède et de la Finlande de rejoindre l’OTAN – deux pays dont les premiers ministres sont… des dames. Une couche vient d’être ajoutée : ces deux pays se déclarent prêts à “accueillir” de l’armement nucléaire américain. Non contentes de sortir de la confortable situation de neutralité, elles veulent installer de magnifiques cibles éclairées sur leurs principales villes et leurs infrastructures vitales. Quel degré de bêtise ou de paranoïa peut pousser des dirigeants politiques à sacrifier leurs peuples ? Car, enfin, croient-elles vraiment ces brillantes dames – et tout leur aréopage de conseillers certainement sur-diplômés – qu’en cas de guerre nucléaire, l’Amérique se sacrifiera pour eux et les protégera ? Elles devraient vraiment lire la doctrine nucléaire de la Fédération de Russie et réécouter les propos humoristiques que V. Poutine avait tenus au forum du Club Valdaï en 2018 et qu’il a réitéré ce mois-ci. Après avoir rappelé la doctrine défensive russe, Poutine conclut : “Nous sommes les victimes de l’agression et nous irons au ciel en martyrs, mais ils crèvent simplement parce qu’ils n’ont même pas le temps de se repentir”. En autorisant Washington à installer des armes nucléaires sur leur sol, la Suède et la Finlande ne garantissent pas leur sécurité, elles garantissent leur destruction totale qui est entièrement et exclusivement entre les mains des Etats-Unis – car le déclenchement d’une guerre nucléaire serait inéluctablement le fait des Américains.
J’imagine que si on met le nez de ces dames sur une carte pour essayer de leur faire comprendre, on va être accusé de radicalisation ou de violence. Ces dames n’aiment pas ce qui contredit leurs préjugés qui constituent l’essentiel de leur confort moral, ainsi elles détestent la vérité. Car la vérité est un concept qui les dépasse ; elles préfèrent celui de l’information et de son corollaire, la désinformation, qui permettent de prendre des mesures effectivement liberticides mais comme la liberté a partie liée avec la vérité, tout va donc pour le mieux dans leur excellent monde.
Quant à nous, pauvres citoyens exaspérés par leurs sottises, ils nous restent à espérer une Révolution mais la “société occidentale” garde les portes bien gardées.
Peut-être que toutes ces femmes ne sont pas vraiment des femmes, mais des MTF (Male to Female). Lorsqu’on étudie de près les caractéristiques de la morphologie des MTF, c’est troublant.
Bonjour. Vous écrivez, je vous cite : “Quand j’entends ou je lis les déclarations des femmes politiques, je pense toujours à leur argument majeur pour la féminisation de la vie publique : ” s’il y avait plus de femmes aux postes de responsabilité, le monde se porterait mieux.” Mais l’animal politique (ou de pouvoir) est le seul cas de l’espèce humaine pour lequel le genre sexuel n’a aucune importance. Qu’il soit mâle ou femelle, aucune différence, seul l’ego l’emporte et un goût immodéré pour le mensonge.” C’est vrai que la corruption, le mensonge, et tout ce qui défini le monde politique, financier, religieux, n’est pas affaire de genre. Cependant, ce n’est que très récemment sur l’échelle de l’humanité, que les femmes ont été autorisées à rejoindre l’arène. Les 3 sphères du pouvoir toujours sont détenues pas les hommes et ce depuis des millénaires : politique, religieuse, financière. Nous n’avons, nous, tout au plus, que quelques décennies d’expérience. Qu’avez-vous fait de tant de pouvoir jusque là? Guerres à répétition, famines programmées, massacre des populations civiles, exactions, interdictions et violences de toutes sortes contre la partie de l’humanité qui n’a eu de tord que de naître au féminin. Cantonnées au seul rôle de servantes et mères de plus de mâles possible. Sans pouvoir choisir leur vie personnelle et professionnelle.
Les femmes mises en avant de la scène politique ne sont pas à la hauteur? Elles devraient, à peine arrivées, faire ce que VOUS messieurs, aviez le pouvoir de faire depuis des siècles : mettre un terme à ce chaos? Comme leurs homologues masculins ces dames sont sans doute manipulées. Et comme elles sont peu nombreuses chef d’État de par le monde, il ne doit pas être très difficile d’en trouver au moins une (plus?) qui exerce son rôle de belle façon.
Nous ferons peut-être pire, nous ferons peut-être pareil. Mais, s’il vous plaît, avant de nous juger inefficaces, laissez-nous une chance de faire mieux. Qu’avez- vous avez à perdre à part votre pouvoir?
La paille et à la poutre …
Merci.
En France la Terreur et son agenda ont une adresse rue du Fbg Saint Honoré. On y reçoit et honore les plus grands criminels de la terre en grande pompe : Klaus Schwab, Bill Gates, Mark Zuckerberg, Albert Bourla, Larry Fink, Volodymyr Zelensky… On me demande pourquoi on ne profite pas de l’occasion, puisque la police connaît parfaitement l’adresse où ils descendent, pour les arrêter. La réponse est qu’ils sont très riches et ont d’excellents avocats, et qu’ils peuvent acheter n’importe quel silence et n’importe quel témoin, les tuer si nécessaire car une élimination ne les embarrasse pas le moins du monde… Rassurez-vous, ils n’ont rien à envier à Al Capone, ils tomberont donc non pas pour leurs crimes, mais pour de menus délits fiscaux.
Oui les États occidentaux et leurs dirigeants sont devenus terroristes et principaux producteurs de fake news. Il faudra donc les “mettre hors d’état de nuire” qui est l’expression même d’Arnaud Montebourg concernant qui vous savez. Il va falloir arrêter ce type avant que la situation de la France devienne ingérable. C’est un fou.
La féminisation excessive (bientôt que des femmes ?) de la classe politique dans les pays dits “occidentaux” est en réalité une catastrophe. Tout le monde le voit mais personne n’ose le dire…
C’est comme pour les hommes: les femmes intelligentes dont la tête dépasse se la font couper, sont promues les imbéciles ou au moins les conformistes respectant la doxa
La Femme c’est le langage : les hommes politiques sont des femmes.
A vous de pousser le raisonnement sur le plan sexuel par exemple.
Mon émission sur le satanisme occidental si souvent d’origine anglo-saxonne https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/11/04/notre-emission-sur-le-satanisme-avec-gilbert-dawed/
Lu sur le média en 4 4 2 ce jour : Sonia Backès, secrétaire d’État à la Citoyenneté, tiendrait en France un discours similaire, envisageant un plan d’action gouvernemental pour lutter contre cette “radicalisation” de la parole, avec procédure de dénonciation à la clé. Une étape de plus dans une répression concertée de la dissidence dans la zone d’influence occidentale ?
Pour croire que le monde anglo-saxon est le plus farouche défenseur d’une culture de la liberté, il faut alors considérer que les oligarchies, très fortes en Angleterre et aux États-Unis, sont disposées à se limiter elles-mêmes. Tout le monde n’en est pas convaincu. Il ne faut pas négliger la réduction des libertés qu’a constitué, dans l’histoire de chacun de ces deux pays, la rude éviction d’une partie de la paysannerie des terres où celle-ci vivait. Cela s’est produit à deux époques éloignées et dans des contextes différents, mais la démarche traduit un égal mépris des libertés concrètes, que ne peuvent masquer les belles déclarations de principe. Sans les libertés collectives réelles (ne parlons pas des contre-pouvoirs illusoires habilement mis en scène), les libertés individuelles deviennent des objets fragiles entre les mains des puissants. Il y a bien un goût naturel de la liberté chez les peuples anglo-saxons, peut-être dû au type spécifique de structures familiales sur lesquel Todd a le mérite de mettre l’accent. Mais il y a aussi un goût prononcé d’une partie de leurs élites pour la domination, souvent feutrée, parfois brutale. Les Irlandais s’en souviennent. Les descendants des Boers aussi. C’est en effet pendant la deuxième guerre des Boers, en Afrique du Sud, que les Britanniques mirent en place les premiers camps de concentration, où moururent de faim des milliers de prisonniers. C’était au début du XXe siècle. Une précision : j’apprécie les peuples anglais et américains à bien des égards, mais je trouve que cette partie de leurs élites est terrifiante. Il y a chez ces dernières un degré d’hypocrisie et de cynisme assez sidérant dans la manière de dominer. Le contraste entre le potentiel tyrannique des oligarchies anglo-saxonnes et le goût des populations respectives pour la liberté (illustré par le courant libertarien US, entre autres) est tel qu’on ne s’étonne pas que les écrivains les plus lucides sur les stratégies modernes de domination totale viennent de ces contrées (Jack London, Huxley, Orwell, Dick).
Exact, analyse parfaite, de la même manière qu’on comprend aisément que Tolstoï et Soljenitsyne sont de purs produits du totalitarisme russe – Ivan Le Terrible n’était pas communiste mais les bolchéviques ont profité de ce terroir très favorable pour imposer leur idéologie criminelle. Il est bon de revenir aux sources et vous faites ici un parfait apport de sens. Merci. Ce n’est pas toujours le cas de certains auteurs idéalistes du Courrier.
Il faut ajouter à cela la paranoïa ilienne, qui se perçoit comme un château fort naturel mais a besoin de conquérir l’espace économique autour d’elle pour renforcer ce territoire d’influence, en agrandissant ses “marches”. Pour un état continental, les “marches” extérieures sont naturelles et sont situées derrière les frontières naturelles. Pour une puissance ilienne, les “marches” sont les marchés extérieurs.
VOX POPULI, VOX DEI.
La folie des potentats les perdra tous car il n’y aura pas de pardon pour eux.