Top-départ, aujourd'hui 5 décembre, pour la nouvelle mascarade du gouvernement Macron: un débat à l'Assemblée sur l'immigration. Les communicants de la Macronie tournent déjà à plein régime pour un n-ième tour de prestidigitation. Car la tactique permanente de la caste pour éviter de traiter les sujets essentiels à l'avenir de la nation ne change pas. Et l'opposition est incapable de neutraliser le mépris des Français que le Président et son Premier ministre ne dissimulent même plus.
Quand Le Figaro sert la soupe à Elisabeth Borne
Voulez-vous mesurer le degré auquel Le Figaro cherche à gagner la médaille en chocolat de “meilleur service de presse du macronisme”? Prenez l’article censé introduire les positions de Madame Borne sur l’immigration. “La séquence budgétaire touchant à sa fin, Élisabeth Borne s’apprête à ouvrir d’autres chantiers. Dont le régalien. Du fait de ses anciennes fonctions ministérielles (Travail, Écologie, Transports), son positionnement est encore peu connu du grand public. « Je ne vois pas en quoi le fait de protéger les Français serait une valeur exclusivement de droite », explique-t-elle au Figaro en amont de rendez-vous majeurs“.
Qu’est-ce qui est le plus grotesque? Le côté “éléments de langage” copié-collé sans aucun recul critique? Ou bien le ton plein de déférence que même l’Humanité des années 1970 n’aurait pas osé à propos de Georges Marchais?
Comment le gouvernement entend faire semblant
En tout cas, voilà le gouvernement lancé dans une grande campagne pour faire semblant de prendre la main sur l’un des sujets de préoccupation majeurs des Français. A la dernière élection présidentielle, Marine Le Pen, Eric Zemmour Nicolas Dupont-Aignan ont rassemblé un tiers des votants en faisant la part belle au sujet. Et l’on peut résumer sommairement la disparition historique du parti Les Républicains en décrivant son incapacité à traiter le sujet: de Nicolas Sarkozy incapable d’imposer sa ligne politique de contrôle strict de l’immigration à sa propre majorité, entre 2007 et 2012 à Valérie Pécresse, candidate inaudible sur le sujet en 2022.
On fera ici un a-parte pour rire un bon coup à propos de l’élection par les adhérents LR de leur nouveau président. Le Journal du Dimanche raconte comment il a réussi à faire participer deux chats au scrutin LR. Exactement comme ce chien qui avait voté au Congrès – il y a un an, jour pour jour. Chez les Républicains, on traite le JDD d’escrocs, rien que cela; pour mieux masquer le fait que l’on n’a tiré aucune leçon du passé. Allez expliquer que vous êtes crédible sur les sujets “régaliens” quand vous ne ne savez même pas qui vient voter chez vous!
Mais revenons à nos gouvernants. Dans Le Parisien, Emmanuel Macron utilisait le tic de langage, devenu inaudible, de “l’ADN”: “« La France a toujours été une terre d’immigration. Cela fait partie de notre ADN, c’est la force de notre pays, et on en a toujours eu besoin pour notre économie. Sans les Polonais, il y a un peu plus d’un siècle, comment nos mines auraient tourné ? Sans les Italiens, les Espagnols, les Maghrébins, comment le secteur agricole aurait tourné ? Sans les immigrés africains, comment le BTP, la construction auraient tourné ? Et vous savez, il y avait déjà des mouvements de rejet à l’époque. ».
Cela fait vraiment tâcheron de SciencesPo recrachant sans talent ce qu’il a lu chez Gérard Noiriel – l’historien à la mode sur le sujet de l’immigration quand Macron fréquentait la rue Saint Guillaume, il y a vingt-cinq ans. En lisant cela, on se dit que le débat est mal parti. Surtout que les zozos distillant des éléments de langage depuis l’Elysée, Matignon ou Beauvau expliquent doctement qu’ « on ne sait pas vraiment ce qu'[Elisabeth Borne] pense mais elle n’a pas été choisie pour ça. Le régalien, c’est le président. Elle intervient en mineur. Son rôle sera avant tout de garantir l’unité de la majorité sur un sujet casse-gueule». Ou un autre: «J’ai le sentiment qu’elle ne veut pas investir ce domaine. C’est Gérald Darmanin qui mène la danse». L’opération com est au contraire cousue de fil blanc: les uns minimisent l’expérience et l’apport attendus du Premier ministre sur le sujet; tandis que le Figaro sert la soupe pour profiler au contraire un Premier ministre qui va nous surprendre: “Si la première ministre défend une approche équilibrée, elle balaie les accusations en laxisme que certains feraient parce qu’elle est issue du PS. Elle évoque deux moments de sa carrière qui ont participé à une prise de conscience. «Quand vous êtes préfète, vous faites des réunions d’ordre public toutes les semaines et forcément on vous raconte tous les faits saillants. Ça vous marque», note Élisabeth Borne. Elle se souvient d’échanges avec des policiers désabusés par la relaxe de délinquants fraîchement arrêtés. Puis, « en tant que PDG de la RATP, j’ai vu des choses particulièrement dures. On est dans une société où il y a une banalisation de la violence et de moins en moins d’autocensure de la part d’un certain nombre de personnes ».
Elle se souvient en particulier d’un caillassage d’un bus à coups de cocktails molotov. Et des attentats du 13 novembre 2015 où les transports parisiens étaient en alerte. «Elle n’est pas naïve et elle n’aime pas le bordel», insiste un proche, qui se souvient de l’avoir vue «furibarde» après les débordements au Stade de France, en mai dernier”.
Une fois de plus la caste nous prend pour des imbéciles
Donc accrochez-vous: c’est le président qui définit le cap mais il n’a pas l’intention de s’impliquer au-delà de platitudes soporifiques; ensuite, le gouvernement va jouer d’une tension mise en scène par les communicants entre le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, attendu au tournant sur le sujet, et le premier ministre qui prendra la main, soit pour s’attribuer lez travail de son ministre, soit pour se substituer à lui, si les “gadgets” de Gérald se cassent un peu vite.
De toute façon, il ne se passera rien! Tout n’est que posture. Une fois encore, c’est le Figaro qui nous le dit:
« La philosophie de ce futur texte c’est décider plus vite, éloigner plus efficacement et mieux intégrer ceux qui doivent rester sur notre territoire », résume Elisabeth Borne. À ceux qui en douteraient, le retour de la double peine n’effraie pas Élisabeth Borne. « Un étranger en situation irrégulière qui commet un délit, je n’ai aucun état d’âme à dire qu’il n’a pas sa place sur notre territoire », souffle-t-elle en semblant s’étonner du débat que cela provoque.
D’autres, à l’instar de François Bayrou, sont prêts à débattre des conséquences culturelles de l’immigration. «Les peuples ont droit à leur identité et à des garanties sur la pérennité de leur identité (…) On n’a pas fait suffisamment attention à ce droit», a déclaré le président du MoDem en septembre dernier sur Europe 1. Ce qui fait tiquer la chef du gouvernement: « Il faut être attentif à ne pas s’approprier des thèses qui laissent penser que notre identité serait menacée ».
On va chercher le très usé” François Bayrou pour jouer avec les thèses de “l’extrême-droite”!
A vrai dire, arrêtons-nous là. Le petit jeu gouvernemental est lassant. Et il ne fait que révéler, une fois de plus, le mépris dans lequel la caste au pouvoir tient le peuple français, son histoire, et la question de sa survie. Le système macronien politico-étatique est d’ailleurs trop content d’avoir, face à lui, des Républicains inconsistants, une Marine Le Pen rentière du capital paternel accumulé sur le sujet; sans oublier un Zemmour, nous en parlions hier, tendant à se caricaturer lui-même sur le Grand Remplacement.
Ces sujets fondamentaux qui ne seront abordés dans aucun débat parlementaire sur l’immigration
Et pourtant, il y aurait tant de questions à formuler, de la part soit d’un gouvernement sérieux soit d’une opposition ayant l’intention de gouverner un jour.
+ imagine-t-on un jour de traiter la question de l’afflux des “migrants” à la source et non pas, quand il est trop tard – la France, patrie des droits de l’Homme peut-elle sérieusement laisser se noyer des individus dans la Méditerranée ou parler de “remigration”? Il n’y a pas cinquante réponses à apporter: nous avons une marine; elle doit bloquer les côtes de Libye ou de tout autre point de départ des filières mafieuses de transfert des individus et arraisonner les bateaux des ONG qui se font les complices de pratiques internationalement inacceptables. Cela est-il prévu dans la Loi de Programmation militaire?
+ L’Union Européenne ne veut pas traiter le sujet avec les instruments prévus par Schengen; en fait l’actuelle Commission européenne est porteuse de la vulgate mondialiste qui vise à imposer aux sociétés occidentales une immigration incontrôlée pour mieux les manipuler, dans ce domaine comme dans d’autres. Il y a une question de rétablissement de notre autorité à Bruxelles sur le sujet, de renégociation de Schengen – éventuellement de Frexit limité mais décisif sur ce sujet, pour reprendre le contrôle de nos frontières. Mais qui en parle?
+ Lorsque le président de la République nous débite ses clichés d’ancien SciencesPoteux, il faudrait lui mettre le nez dans les mauvais choix du patronat français. Comme Michel Massenet, ce modèle du haut fonctionnaire français telle que l’ENA était capable de les produire, à l’origine, me l’avait expliqué dans les entretiens éclairants qu’il m’accorda à la fin des années 1990, de Gaulle est le seul à avoir dénoncé le choix de la facilité des années 1960, gravement amplifié durant les mandats de Pompidou et Giscard: au lieu d’investir dans la modernisation de notre outil industriel – sur le modèle japonais!- le patronat français a cédé à la facilité d’une main d’oeuvre très bon marché, moyen provisoire de baisser les coûts avant d’être emporté par le dumping salarial de la mondialisation et de subir la désindustrialisation de plein fouet. Cela conduit à deux autres renoncements fondamentaux du système dirigeant français:
+ comme Eric Verhaeghe le rappelait récemment dans le Courrier, on n’en est même plus à la question de savoir si “baisser les charges” va permettre de relancer l’économie française. Les “Français de souche” ont été déshabitué de l’effort au travail par un législation et un état d’esprit délétère, parfaitement résumé par les 35 heures. Le goût de beaucoup de Français au travail a été détruit. On n’a même plus besoin de syndicats quand c’est chaque individu qui devient vindicatif au sein de l’entreprise quand on ne tient pas comptes de ses petits droits et avantages acquis. Difficile de reprocher ensuite aux chefs d’entreprise de préférer un immigrant prêt à bosser plutôt qu’un Franchouillard cossard et vindicatif.
+ Enfin, il y a l’immense problème posé par une école publique qui fut longtemps une machine à fabriquer des petits Français et qui exactement le contraire! Il y a aujourd’hui une tâche première, si l’on veut sérieusement préserver l’identité française, c’est de libérer la société française de l’emprise d’une école publique devenue non seulement une bureaucratie totalement inefficace mais aussi une machine de propagande gauchiste. Les quotas qui pèsent sur le création de places dans l’enseign ement privé sous contrat doivent être supprimés. La possibilité de créer un enseignement privé hors contrat associatif doit être systématiquement encouragé. Il faut encourager les initiatives locales pour créer des écoles partout en France, libérer les forces et faire confiance à une machine à assimiler qui se remettra naturellement en route pourvu qu’on laisse faire la société.
Telles sont toutes les questions qui ne seront pas traitées, ni dans le débat préliminaire sur l’immigration ni lors du vote d’un projet de loi. Ce n’est pas une raison pour ne pas dénoncer la mascarade macrono-bornesque. Ni pour les poser, ces questions. Car le jour viendra où le théâtre d’ombres des petites manipulations politicienne d’une caste aux abois sera fermé et même détruit.
Par pitié ne citez pas le JDD torchon on ne peut plus macronien : groupe Lagardère passé aujourd’hui aux mains de Bernard Arnaud, LVMH, un des soutiens à l’élection de Macron en 2017 !
Pour le reste, le grand théâtre de boulevard continue : le jour où RN et NUPES s’entendront…. Désolé un moment d’égarement…
Qu’attendre d’un gouvernement dont le porte-parole s’est vanté d’avoir un pote restaurateur qui emploie des clandestins et qui est donc hors la loi ?
Le gouvernement a le devoir de faire comprendre à nos concitoyens que la seule façon de gagner sa vie, c’est de travailler.
Compte-tenu du marasme économique qui s’installe durablement en France, nous ne sommes même pas certains que les métiers en tension seront encore demandeurs de main d’œuvre dans les années qui viennent.
Voilà un billet d’ampleur qui va faire mal à notre Caste américano-mondialiste des Hyper-Riches qui gouverne le pays en attendant de gouverner le Reste du Monde (ROW) soit 85% de la population mondiale, c’est qu’ils ont de l’appétit ces petits David dans le rôle des Horaces v Curiaces.
La France a déjà atteint le point de non-retour en matière de remplacement de population (terme plus approprié que l’ “immigration” vu l’ampleur du phénomène) car en 2022 près d’un enfant sur deux naissant en France métropolitaine (donc sans même prendre en compte les DOM TOM) a au moins l’un de ses deux parents qui n’est pas blanc (et ça continue d’augmenter chaque année de manière exponentielle).
Aujourd’hui même en arrêtant totalement l’immigration le remplacement des Blancs par des populations extra-européennes est devenu inéluctable. En plus du nombre de non-Blancs déjà présents sur le territoire, il suffit de comparer le taux de fécondité (et aussi l’âge auquel les femmes ont leurs enfants) et la pyramide des âges des Blancs et des non-Blancs pour comprendre que ces derniers finiront tôt ou tard par devenir ultra-majoritaires.
Pour ceux qui n’auraient pas envie de vivre à terme dans une annexe de l’Afrique et de l’Orient ni encore moins de financer ce programme, le plus simple est encore d’aller vivre ailleurs.
“Aller vivre ailleurs”? Mais où? C’est pareil partout !
Charles Gave le montrait il y a 5 ans : https://institutdeslibertes.org/la-peste-blanche/
Enfumage franco-français car tout se décide à Bruxelles où nous avons sciemment abandonné notre souveraineté sur l’immigration par nos dirigeants, car le peuple lui avait dit non à la constitution européenne au référendum de mai 2005.
Il n’y a de toute façon pas grand-chose à faire, parce que les Français sont, depuis des décennies, complices de la politique menée, ne serait-ce qu’en élisant régulièrement des fossoyeurs du pays, gens souvent très corrompus.
La France va s’écrouler économiquement, et un scénario à la Laurent Obertone est très possible.
Quand l’écroulement sera là, que les Français ne pourront plus vivre à crédit, que les forces vives auront toutes quitté le pays (parce que ça va cinq minutes de passer sa vie à se faire tondre), ceux qui resteront seront bien obligés de redécouvrir les vertus du travail ; et les immigrés venus en France pour les aides sociales retourneront d’où ils sont venus. Alors la reconstruction sera possible, même si elle doit prendre des siècles. Mais même ce scénario n’est pas certain, vu qu’entre temps la France sera peut-être devenue une simple colonie, ou un État vassal, d’une plus grande puissance (USA ? Chine ? gouvernement mondial ?) ; voire tout simplement une république islamique…
Quand un pays – la majorité de ses habitants – a décidé de se suicider, que peut-on y faire ? À part se protéger individuellement des dégâts, je ne vois pas…
Bonjour M. Husson,
Par curiosité, au courrier des stratèges, est-on libéral au point de vouloir défaire la loi Pleven et autoriser des autoségrégations pacifiques ethnoraciales et religieuses en France pour ceux qui le veulent ? Ou bien y soutient-on le programme képélien du frère Darmanin de guerre ouverte contre les religions émergentes (musulmane et ethnonationaliste), couplé à celui de soeur Pécresse de brassage forcé de la population, qui fera beaucoup de frustrés ?
Les immigrationnistes sont tout de même en train de polluer l’espace ethnoculturel des anti-immigration depuis un bail. Ils n’ont pas l’air d’être touchés par une quelconque gêne.
Je vous suggère d’inviter Lucien Cerise, Michèle Tribalat et Jean-Philippe Léveque pour parler de leurs livres respectifs (éditions Artilleur et Culture&Racines). Ils pourront nous dire ce qu’ils pensent du livre d’Eric Kaufmann sur le “White Shift” qui a récemment été traduit en français. La période va être propice à la discussion sur ce sujet et vous pourriez réaliser de superbes entretiens avec une potentielle belle audience.
Bien cdt
Exemple authentique de bazar généralisé (Rapport parlementaire 1014 – 31 mai 2018)
Page 21 : ” L’ÉTAT IGNORE LE NOMBRE D’HABITANTS VIVANT DANS LE DÉPARTEMENT – Dès les premières auditions, les rapporteurs ont perçu l’incapacité des différentes administrations à s’entendre sur un chiffre central de l’action publique : le nombre d’habitants résidant en Seine-Saint-Denis. ”
Page 22 : ” Selon les estimations des interlocuteurs rencontrés par les rapporteurs, ces personnes en situation irrégulière seraient entre 150 000, 250 000 personnes, voire 400 000. Soit un ajout supplémentaire équivalent à la population de l’Ariège (152 321 habitants), du Jura (259 000 habitants), voire des Landes (411 757 habitants). La marge est grande. ”
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Derrière la com, les faits…
255 675 titres de séjour ont été accordés à des immigrés non européens en moyenne chaque année entre 2017 et 2021 (contre 217 463 titres annuels pour F. Hollande et 188 820 pour N. Sarkozy), soit 1 278 384 nouveaux titres de séjour durant le quinquennat. Le stock de permis de séjour a augmenté de 15% entre 2017 et 2021 pour atteindre 3 450 189 et le nombre de demandeurs d’asile a augmenté de 651 302.
Parallèlement, les renvois de clandestins a chuté de 15% par rapport au quinquennat précédent (24 000 éloignements en moyenne annuelle contre 28 000.
Pourquoi cela changerait-il?