Onfray, une fois de plus, ne le fera plus ! par Modeste Schwartz

Onfray, une fois de plus, ne le fera plus ! par Modeste Schwartz

Rebelle subventionné, habitué à voler au secours de toutes les victoires du conformisme totalitaire, Michel Onfray est (par conséquent) aussi rompu à l’exercice du mea culpa – étant donné que, en régime de société liquide, les conformismes se suivent et ne se ressemblent pas.

Encore tout enflammé, il y a un an, du zèle de la nouvelle religion virologique, le « philosophe » Onfray, comme « l’économiste » Jacques Sapir, vouait aux gémonies les odieux obscurantistes qui pensaient que conjurer le risque d’une grippe ne peut pas justifier d’imposer à autrui le risque d’une thérapie expérimentale.

Vers un « covidisme à visage humain » ?

Quelques déballages bruxellois plus tard (concernant, notamment, le fait que les effets de l’élixir Pfizer sur « la transmission » n’ont jamais été testés), revoici donc ce bon Michel Onfray, « sculpteur de soi », nous parlant dans une vidéo de « tourner la page » (pour les soignants suspendus), « si on ne veut pas le mot ‘pardon’ ». Mais c’est peut-être aux soignants suspendus, aux entrepreneurs ruinés par les « confinements » et autres victimes d’AVC « provoqués par le changement climatique » qu’il faudrait d’abord demander si eux sont disposés à accorder leur pardon aux apôtres Onfray et Sapir.

Quant à frère Michel, à défaut de pardon, on pourra toujours lui conseiller de déménager, comme frère Jacques, à Moscou, où, en l’absence de toute institution de pharmacovigilance, la bonne réputation de la thérapie génique Sputnik V, vers 2050, devrait toujours tenir aussi bon que le mausolée de Lénine sur la Place Rouge. À supposer, bien sûr, qu’il reste, d’ici là, des russes épargnés par l’AVC climatique, pour célébrer les offices de ce beau syncrétisme communiste léninisto-schwabien.