2022 a été marquée par une accélération du déni de réalité. Pourtant les occcasions de retour au réel (inflation, crise énergétique, guerre d'Ukraine, élection présidentielle) ne manquaient pas. Mais le pays - dirigeants et dirigés - est enfoncé dans un solide déni de réalité - qui est aussi un déni de liberté.
#PouvoirDachat : Contre la hausse des prix, l’Etat agit.
À compter de ce mardi 27 décembre, si vous vous chauffez au #bois, vous pouvez bénéficier d’une aide allant de 50 à 200€.
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Chèque(s) en bois!
C’est la dernière trouvaille du gouvernement, le « chèque-bois ». Combien le contribuable paie-t-il pour les dépenses de communication de l’Elysée, de Matignon et des ministères? (Sans compter les subventions aux médias qui sont devenus comme autant de porte-paroles du gouvernement). Visiblement, chez les génies de la com qui nous gouvernent, personne ne s’est souvenu de l’expression « chèque en bois ». Il est vrai que l’on ne fait plus de chèque, aujourd’hui. Mais l’expression est-elle déjà oubliée? Le « chèque bois », n-ième trouvaille de « Koikilencout président », est aussi le n-ième chèque en bois. La France n’a pas eu un seul budget positif, ni même à l’équilibre, depuis 1974, presque un demi-siècle. Mais on fait des « chèques énergie » après avoir fait des « prêts COVID ». Après avoir lâché 25 milliards pour calmer le mouvement des Gilets Jaunes. Après des centaines de milliers d’emplois publics – au centre ou dans les collectivités – durant les présidences précédentes.
Trente ans après la chute de l’URSS, qui aurait cru que l’immixtion de l’Etat dans la vie économique d’un pays – prétendument gouverné par des « néolibéraux » – puisse être aussi forte?
L’endettement apparemment indolore
C’est la grande imposture de notre époque: l’euro devait être une machine à vertu budgétaire, il a permis, au contraire, à l’abri des taux d’intérêt allemand, de Chirac à Macron, un endettement sans précédent de notre pays. Plus de 110% du PIB en cette fin 2022.
Ce n’est pas un hasard si les déficits français ont commencé, dans les années 1970, avec la fin d’un système monétaire stable (Bretton Woods) et le début de la création sans limites de dollars. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que dirigeants et dirigés, élites et ensemble de la population se sont voilés la face sur la destruction de la monnaie, depuis un demi-siècle. Nos élites ont maudit les charges, l’augmentation des impôts, les 35 heures, les grèves récurrentes; mais elles ont laissé les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, acheter la paix sociale à coup de crédits, de subventions et de multiplication des postes de fonctionnaires. Pendant la crise du COVID, personne n’aurait imaginé de demander aux fonctionnaires d’accepter une rémunération selon un système de « chômage partiel », en ne touchant que 72% de leur salaire net. Bel exemple du déni de réalité français.
Et de la perte du sens de la liberté. Cela fait longtemps que la France est engagée sur cette « route de la servitude » dont parle Friedrich Hayek. La fiat currency européenne, livrée à tous les arbitraires des banquiers centraux et des gouvernements, a été en France le prétexte à une poussée sans précédent de l’emploi fonctionnaire et des dépenses publiques. Nous avons aliéné notre souveraineté pour mieux développer un système de servitude interne.
La guerre? Envoyons-y gaiement les Ukrainiens!
Ce pays endetté à bientôt 120% de son PIB s’est pourtant lancé dans la guerre en Ukraine. Officiellement nous n’y participons pas – déni de réalité. Mais notre gouvernement y envoie des armes – par exemple des canons Caesar qui servent à bombarder la population civile de Donetsk. Le président de la République continue à prétendre jouer un rôle de médiateur – à l’écoute de la Russie – alors qu’il ne cesse de se joindre au chœur des critiques de Vladimir Poutine. Nos médias et leurs experts de plateaux ne cessent de répéter que l’Ukraine va gagner la guerre et laissent envoyer à la mort de nouvelles vagues de soldats ukrainiens mobilisés avec un degré de terreur et de coercition dont personne ne parle . La stratégie de la Russie ne correspond à aucun standard hollywoodien (guerre rapide, percées décisives, Blitzkrieg etc….); pourtant, au lieu de regarder le réel – gains modestes mais réels de l’armée russe; échec des sanctions antirusses; refus de la plus grande partie du monde de se joindre auxdites sanctions, montée des prix de l’énergie et inflation, accélérées, sinon créées, par la guerre – nous préférons entonner le péan pentagonien de la victoire inéluctable. Il se murmure qu’au rythme de’puisement des munitions dans la guerre en cours, l’armée française ne tiendrait pas plus d’une semaine, avec les stocks à disposition. Mais cela n’empêche pas notre gouvernement d’avoir ouvertement pris parti dans le conflit et l’opposition parlementaire d’être quasi-muette sur le sujet.
Dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres, la constitution est piétinée puisqu’on ne consulte jamais sérieusement le Parlement sur la question de la guerre et de la paix. On prépare les Français à subir des chutes de revenus ou des coupures d’électricité sans avoir jamais vérifié qu’ils étaient d’accord avec la politique menée.
L’immigration des bisounours
Troisième exemple de déni de réalité qui a la vie dure. Pendant longtemps, la France a été une formidable machine à assimiler les étrangers pour en faire des citoyens. La machine est cassée. La gauche pratique une surenchère à l’ouverture des frontières tout en prétendant que la bonne vieille assimilation républicaine est obsolète. La droite prétend défendre la République mais ne parle jamais sérieusement de relancer la machine à assimiler. En cette fin d’année, le réel est revenu en pleine force, avec la fusillade qui a visé des Kurdes dans le 10è arrondissement de Paris. Crimes xénophobe puis émeute communautaire. Nos dirigeants, nos élites, devraient voir que le monde des bisounours, celui de l’immigration facile et permanente pour former une société multiculturelle, c’est fini – en fait il n’a jamais existé. Il n’empêche, l’émotion médiatique une fois retombée, le déni de réalité reprendra son cours. Jusqu’au prochain immeuble de logement de l’immigration sauvage qui brûlera; jusqu’au prochain professeur de lycéeassassiné par un islamiste; jusqu’au prochain accostage d’un navire d’ONG en Méditerranée.
Un pays qui n’est plus capable de décider à qui il attribue la citoyenneté. Pire, qui ne réserve pas cette citoyenneté à un petit nombre de nouveaux, cible d’un travail soutenu d’assimilation. Ce pays sape les fondements de sa liberté.
2022
2022 aurait pu être l’année du retour au réel. La guerre d’Ukraine oblige à revoir toutes les options prises depuis trente ans – l’abandon partiel du nucléaire, la réduction des effectifs et de l’équipement militaire, la fédéralisation croissante de l’Union Européenne, l’alignement aveugle sur l’agenda des élites progressistes américaines (républicaines comme démocrates, Trump ayant représenté une exception). Il y avait, non moins décisive a priori, l’élection présidentielle française, qui aurait dû être l’occasion de se débarrasser de l’homme qui avait matraqué les Gilets Jaunes, placé la société en dictature sanitaire, lamentablement planté une réforme des retraites, engagé la France dans le soutien à l’OTAN en Ukraine… Ces deux occasions ont été manquées. On a en fait assisté à une intensification du déni de réalité.
Le remède existe: revenir à des options libérales ou libertariennes. Faire reculer la part de l’Etat dans le PIB. Nous désengager de tout ce qui a transformé l’Union Européenne en machine bureaucratique hypertrophiée et inefficace. Réconcilier nation et liberté. Réhabiliter la nation comme communauté des hommes libres. Rendre à la France son rôle de puissance diplomatique médiatrice au service de la liberté de toutes les nations. Mais peut-on appliquer à nouveau les principes de liberté sans un remplacement des élites en place? Peut-on envisager 2023 et la suite sans montée en puissance de nouvelles forces politiques?
Effacer les commentaires qui ne sont pas dans votre sens c’est pas du deni de la réalité ?
Le CDS lave plus blanc que blanc ????
Pourquoi vous restez si rien ne vous plait ici ? Il y a TF1, BFM, Liberation, Le Monde, des publications qui ne censurent rien comme tout le monde le sait
Quel est votre objectif à dénigrer tout ce qui est dit ici ? Faites-vous la même chose sur les autres médias ou uniquement ici ?
Laisse les parler. Les robots informatiques de l’ue et de l’otan sont partout. On croit repondre à un humain, mais on s’exprime face à au mieux une intelligence artificielle, au pire un citoyen des philippines qui travaille en sous-traitance (voir le « scandale » twitter)
Je suis ici pour m’informer. Je ne fais pas confiance à 100% aux médias. Même si je ne suis pas d’accord sur tout ce qui se dit ici, il faut toujours regarder les autres versions sinon on nous fait gober n’importe quoi…
Cela étant, je vois des choses qui ne sont pas cohérent ou absurde ici je le dis !
Trucmuche on a échangé plusieurs fois, sans vous vouloir vous dorer la pilule (c’est pas mon style) je pense que vous êtes quelqu’un intelligent.
Même si vous n’êtes pas d’accord avec moi je ne crois pas que vous êtes d’accord avec tout ce qui est dit sur le Courrier des Stratèges…
Honnêtement ?
Je crois plutôt qu’il s’agit d’un bug. Quand on clique sur « comment », le lien semble être le même que le « Report » ce qui efface automatiquement le message. Seul le « répondre » fonctionne.
Bonjour.
J’ai comme principe de ne profiter d’aucun des chèques , crédits ou autres « cadeaux » de cet Etat prédateur, partant du principe que c’est toujours un prété pour un rendu au triple rapidement. Il en ira ainsi du chèque en bois
, qui va surtout servir à répertorier les couillons que l’on va pouvoir taxer avec la prochaine taxe carbone. Je vous rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, les écolos voulaient interdir le chauffage au bois. S’il faut toucher 100 pour donner 10 000 , c’est pas pour moi.
De toutes façon mon bois est hors taxes.
Ces ponctionnaires passent leur temps à répertorier et ficher votre vie, pour choisir les prochaines taxes qu’ils vont vous asséner, et en cela ces cadeaux sont tous empoisonés.
Excellent. Je n’y avais pas pensé mais bien sûr.
Demander ce chèque, c est déclaré avoir une cheminée donc on pourr vous coller une vignette Crt’ air dans le futur….Lalin ces fonctionnaires pour ponctionner
La prochaine trouvaille de Macron-McKinsey sera l’autorisation d’affouer pour les indigents.
N’oubliez pas le permis de péter (bin oui, « sauver la planète », tout ça).
Trop d’état trop d’état…
Ça dépend lequel car l’état de Gaulle des 30 glorieuses n’était pas l’état Macron d’aujourd’hui.
La caste mondialisée a installé un système ploutocratique et mis l’État à son service.
Dans un système véritablement démocratique l’État doit jouer un rôle de contre-pouvoir face au grand capital.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui et c’est ça le problème
Il est vrai qu’à partir du moment ou une caste s’est emparé de l’outil état pour en faire un instrument presse-citron, il est logique et compréhensif que l’on devienne allergique à l’état comme les révolutionnaires de l’an II avec l’Eglise. Il en va de même à l’inverse avec le libéralisme (liberté) et capitalisme (capital). Les capitaux et la liberté d’entreprendre ou même la liberté tout court sont des outils indispensables à la prospérité (il faut juste avoir à l’idée, en complément, pour ne pas tomber dans la nasse sournoise, que l’homme ne vivra pas de pain seulement). Seulement cette caste a perverti aussi bien le capitalisme par le contrôle monétaire et de fait la libre concurrence mais aussi l’état par la corruption idéologique (gabegie financière idéologique en faveur de ce capitalisme de connivence ou d’idéologies diverses et variées stupides ou corrompues) et pécuniaires (financement électorale, politique et privilèges en tout genre) qui par opportunité stratègique a perverti les lois sociales et normes ainsi que bureaucratie administrative en mille feuille et doublons stériles qui résultent gabegies et détournement qui alourdit la fiscalités et charges d’un lot d’entreprises et à l’inverse optimisation fiscale et paradis fiscaux pour les autres en plus du robinet monétaire et tout cela bien entendu pour pousser la nation dans la gueule du dragon de la dette dont les machoires sont la masse monétaire ex-nihilo donnant l’inflation et à l’inverse les taux.
L’étalon or est le protecteur contre une des fondations tentaculaires du problème, cependant ce n’est pas suffisant et le premier article serait une humanité avec un esprit en or et pour éviter toute perversion qui en découlerait, il faut se référer à l’article premier.