Beaucoup d'analystes parlent aujourd'hui de négociations de paix en Ukraine (entre russes et américains, car ce n'est pas entre russes et ukrainiens que les choses se décident), plus parce qu'ils projettent leurs propres souhaits que parce que cela ressort de l'examen des faits. En réalité, on peut penser qu'il n'y aura pas de paix, parce que les Russes n'ont rien à donner contre elle, et parce que les Américains n'y ont aucun intérêt.
La guerre finira-t-elle par une partition et une paix armée selon une ligne suivant la division linguistique (première langue parlée, russe ou ukrainien)?
Ouvertures pour une négociation?
Ces temps-ci, les espoirs qu’il y ait bientôt un début de négociation entre les grands belligérants, russes et américains, ont commencé à s’exprimer. Il est vrai que Vladimir Poutine a fait quelques déclarations dans ce sens. Mais Lavrov s’est empressé de préciser que cela inclurait obligatoirement, outre le maintien des oblasts annexés dans la Fédération de Russie, l’application des principales revendications de Minsk, à savoir la dénazification et la démilitarisation du reste du territoire ukrainien.
De son côté, Zelensky, parlant évidemment sous le contrôle des USA, a bien ouvert la porte à des pourparlers, mais il a précisé que cela devrait se faire après que les troupes russes se soient retirées entièrement du territoire ukrainien…. Une proposition de négociation qui tient plus de la provocation que d’une ouverture réelle ! En même temps, sa récente visite à Washington s’est conclue par un nouveau prêt de 45 Milliards de USD, preuve s’il en est que ses commanditaires n’ont pas l’intention, pour le moment du moins, de lever le pied (1).
De part et d’autre, les « ouvertures » sont très timides, mais elles semblent exister et, se dit-on, c’est peut-être le début d’un processus encourageant.
Pourquoi les deux parties ne veulent pas vraiment négocier
Pourtant, à regarder de plus près, il n’en est rien. En effet, comme nous l’avons écrit précédemment (2), Zelensky est l’homme lige de plusieurs groupes, en Ukraine (oligarques), aux USA (lobby militaro-industriel, CIA, groupes privés impliqués dans le processus de guerre, personnel politique) et en Europe (instances de la Commission et du Parlement) qui gagnent énormément d’argent, officiellement ou non, avec cette guerre, et qui ont un intérêt direct à ce qu’elle dure le plus longtemps possible. A chaque mois supplémentaire, ce sont des milliards de USD détournés. On peut donc penser que Zelensky continuera à pousser les choses jusqu’à ce que le sort des armes ait définitivement réglé la question, et que l’Etat ukrainien s’effondre (3).
De son côté, Poutine ne peut arrêter la guerre avant d’avoir conquis, outre Marioupol qui lui donne le contrôle de la mer d’Azov, Kramatorsk pour contrôler le Donbass et Odessa pour verrouiller la mer Noire. Toute autre politique que celle-là, à supposer que le maintien dans l’Ukraine de ces deux villes soit l’objet d’un cessez-le-feu, promettra une nouvelle guerre dans un an ou deux, tout comme les accords de Minsk (Angela Merkel a rappelé ce que tout le monde savait) n’avaient été qu’une pause pour permettre au camp américano-ukrainien de reconstituer ses forces. S’il est cohérent (et on peut penser qu’il l’est !), Poutine ne peut pas faire autrement que d’aller jusqu’au bout. Et ce qui nous conforte encore dans cette hypothèse est son changement complet de stratégie en Octobre, après la prise de Liman. Jusque là, tout montre qu’il espérait parvenir à un accord « Minsk 3 ». Après cela, tout montre qu’il a décidé d’obtenir par la force ce qu’il n’a pas pu avoir par la négociation (4).
Si ses objectifs sont bien ceux-là, qu’y a-t-il donc, pour lui, à négocier ? Que pourrait-il donner « en échange » contre la paix ? Aujourd’hui, à part le fait de conquérir tout le pays, et de le rendre ensuite contre la paix, en gardant ce qui l’intéresse, on ne voit pas très bien ce qu’il pourrait faire. Et cette hypothèse elle-même paraît bien hasardeuse, puisque, nous le savons, les Russes se méfient comme de la peste du piège de la « vietnamisation », dans lequel, dès le début, les occidentaux ont tenté de les entraîner (5). C’est la raison pour laquelle ils sont entrés en lice avec un contingent de 150.000 soldats seulement, et qu’à part la « feinte » initiale des troupes autour de Kiev, pour le reste, ils se sont bien gardés de s’aventurer dans la partie du pays qui leur est culturellement hostile. Donc ils n’iront pas occuper durablement l’Ukraine de l’ouest, même pour s’en servir comme monnaie d’échange. Pour résumé, leur stratégie, c’est : « je prends ce que je veux, un point, c’est tout ». Pas grand chose à négocier avec cela…
Mais ce scénario convient parfaitement aux américains. En effet, pour eux, à partir du moment où le sort des armes aura scellé la guerre, et même si l’opération géopolitique (déstabiliser durablement les russes) n’a pas marché, il restera une formidable opération de prédation économique, vis-à-vis de l’Ukraine et aussi vis-à-vis de l’Europe (6). Et si celle d’Ukraine, à un moment, s’arrête, par exemple parce qu’il n’y a plus d’armée ni de gouvernement, celle d’Europe n’a aucune raison de s’arrêter.
Sur ce plan, il est clair qu’une négociation de paix serait la pire des erreurs. Elle tendrait à diminuer le fossé entre l’Europe et la Russie, si opportunément créé et approfondi par cette guerre. Elle pourrait faire perdre aux USA les bénéfices de cette opération très bien préparée depuis 2014, et très réussie, nonobstant la résistance russe. Elle pourrait entraîner une baisse de la pression politique sur l’Europe, une pression telle que non seulement nous achetons maintenant aux USA, et sans doute pour des décennies, armes, énergie et matières premières, mais nous acceptons de nous couper des approvisionnements russes et d’y fermer nos entreprises, alors que les USA ne le font pas ! Clairement, pour nos « amis américains », il ne faut surtout pas que cette situation change. S’ils ne veillaient au grain, il se pourrait même que l’Allemagne demande à la Russie d’ouvrir le gazoduc de Nordstream 2 restant valide, et de réparer les autres. Quelle catastrophe cela serait pour les USA ! Tout serait à refaire. Entre l’est et l’ouest, le feu ne doit jamais s’éteindre. C’est la condition non plus de notre vassalisation, mais de notre esclavage.
Vers une situation à la chypriote? ?
Pour cette raison, il leur est indispensable (en accord tacite avec les russes…) qu’une situation de « non-belligérance armée » ou de guerre froide perdure. Ce qu’il faut, c’est qu’un équilibre non guerrier s’établisse sans règlement juridique, comme c’est le cas à Chypre ou en Corée, ou encore, ne l’oublions pas, en Ossétie du sud, en Abkhazie ou en Transnistrie. Les russes sont parfaitement à l’aise avec ce type de configuration politico-géographique, et les américains n’y verront que des avantages. Ils pourront continuer à terroriser les petits européens pour bien longtemps, en leur répétant à l’envi : « La guerre peut repartir à tout moment ! ». Et les européens répondront tous en choeur : « Oncle Sam, nous serons toujours avec toi ! ». C’est la configuration qui nous est promise pour 50 ou 100 ans, tant que le feu ukrainien restera allumé, même sous forme de braises.
Reste une question : Pourquoi Poutine répète-t-il qu’il veut négocier, alors qu’à l’évidence, il n’y a aucun intérêt ? Pour plusieurs raisons :
D’abord, il n’a pas de risque à le dire, puisqu’il sait qu’en face, personne ne saisira la perche. Ensuite, il cherche, depuis le début du conflit, à monter les opinions européennes contre leurs gouvernements. Il a intérêt à se montrer sous un bon jour, d’une part pour contrecarrer, autant que faire se peut, la propagande ultra-belliciste montée par l’occident contre lui, d’autre part pour inciter les opinions, excédées par l’effet retour des sanctions et leur appauvrissement programmé, à exiger des négociations. Plus l’opinion deviendra pacifiste (même s’il n’a visiblement pas de buts de guerre contre l’Europe), plus il divisera et affaiblira ses ennemis.
Si les choses se passent logiquement ainsi, américains et russes se mettront donc d’accord pour ne plus se faire la guerre, sans pour autant faire la paix. Et l’Europe dans tout cela, dira-t-on ? Il faudra des dirigeants d’un sacré caractère pour sortir du piège (6). Où que l’on regarde, il ne semble pas qu’on en voie poindre à l’horizon. Sur ce plan, ce serait plutôt le désert des Tartares…
Références
(1)En réalité, toutes ces sommes n’iront pas à Kiev. Comme l’explique l’analyste Douglas Macgregor, voici comment cela se passe : une partie n’est pas destinée à l’aide directe, mais à financer la reconstitution, auprès des sous-traitants militaires du Ministère de la Défense, des stocks d’armes offerts à l’Ukraine et aujourd’hui cruellement manquants dans les arsenaux américains. Pour remercier de ces commandes, les fournisseurs d’armes « rincent » leurs prescripteurs, en l’occurrence les partis, Démocrate et Républicain. Lesquels, à leur tour, « rincent » les politiciens, Démocrates et « RINO » (Republicans In Name Only), qui sont bien restés « dans la ligne »… L’incitation à la propagande et à la désinformation, même de la part de militaires de haut rang, est donc forte. Sauf avec quelques franc-tireurs, peu de chance d’avoir la vérité.
(3)Il fait peu de doute qu’il en soit autrement, à court ou moyen terme : l’Ukraine a souffert jusqu’ici la perte de 100 à 150.000 hommes. Elle en est à la 9ème campagne de mobilisation, et enrôle aujourd’hui de force des jeunes entre 13 et 16 ans. Tout indique qu’elle est au bout de ses possibilités. En face, la Russie dispose d’une armée de 1,2 millions d’hommes, et peut théoriquement mobiliser jusqu’à 24 millions de soldats. A qui veut-on faire croire que l’Ukraine peut gagner ?
La carte est intéressante. J’aurais souligné le Dniepr, frontière naturelle. Et j’aurais mis sous tension les territoires ‘réclamés’ par la Pologne, la Hongrie et la Roumanie. Les Etats baltes qui se trainent en russophobie sont dans le viseur de la ‘paix nouvelle’. Les bases militaires otaniennes en Roumanie posent problème. La Moldavie pourrait rejoindre la Roumanie et la Transnistrie Odessa comme la carte l’indique. La Ruthénie pourrait être le nouveau nom de l’ancienne Ukraine démembrée. Le mot Ukraine est trop chargé émotionnellement et trop récent pour subsister. Il faudrait faire une carte des ‘PIB’ des oblats ‘nouveaux’.
La Pologne, la Roumanie et la Hongrie ne réclament aucun territoire !
Il n’y a que les russes qui veulent conquérir des territoires, il ne faut pas inverser les rôles !
Bien que le mot “réclamés”, d’ailleurs entre guillemets dans le commentaire, ne soit pas adéquat , il y a une réalité:
https://www.voltairenet.org/article217206.html
Cherchez un peu, vous trouverez aussi pour la Roumanie et la Hongrie (Victor Orbán s’est montré récemment avec une écharpe de la grande Hongrie)
Orban fait double jeu depuis le début.
Ça n’implique en rien la Pologne et la Roumanie.
Et même la Hongrie Orban sait très bien qu’il n’y a pas de suite.
Qd vous auez fini de raconter des mensonges, prevenez-nous. Avez-vous envoyer un cv à bfm,lci et france info? Vous avez vos chances
Vous êtes fort dans le style de celui qui ne veut rien voir, vous.
D’abord, si les ukrosnazi veulent le retour de crime, ils doive rendre les territoires que leur appartient pas,c’était les soviétique qui ont volé.les hongrois non pas les territoires ukrainienne mais les slovaques…
On négocie une paix quand une des parties ne veut plus se battre.
C’est simple et c’est basique.
Actuellement les russes espèrent conquérir des territoires et les ukrainiens espèrent reprendre ceux occupés pas les russes.
Donc ça sert à rien de parler de paix en boucle !
Sauf si le parti que vous soutenez ne souhaite plus se battre…
” De son côté, Zelensky, parlant évidemment sous le contrôle des USA, a bien ouvert la porte à des pourparlers, mais il a précisé que cela devrait se faire après que les troupes russes se soient retirées entièrement du territoire ukrainien…. Une proposition de négociation qui tient plus de la provocation que d’une ouverture réelle ! ”
Une provocation? Qui a envahi qui ? Quoi négocier ? A part l’officialisation ou pas de l’annexion de la Crimée par la Russie ? Et l’appartenance ou pas de l’Ukraine à l’OTAN et sa démilitarisation façon Finlande ? Attention à ne pas inverser les rôles. Évidemment, l’annexion d’une partie des oblasts ukrainiens n’est pas acceptable. Dans ce cas, ce serait le prélude à beaucoup d’autres annexions…
Cher Monsieur,
En défendant cette thèse, vous adoptez le verbatim américain, celui de la propagande la plus mensongère et la plus crasse, à destination exclusive des imbéciles. Revoyez donc l’histoire récente de l’Ukraine, depuis et même avant 2014, et vous verrez si cette guerre a commencé en 2022. L’Ukraine est envahie depuis longtemps. C’est une colonie américaine, financée et armée par ce pays depuis 2014 et même avant, comme Victoria Nuland l’a elle-même confirmé. Et la révocation du juge qui voulait enquêter sur Hunter Biden ? Et les labos bactériologiques ? Et tout le reste ? Serez-vous le dernier français à le nier ? A quoi sert-il de vouloir faire l’âne à ce point ? Votre critique est extrêmement décevante, je me dois de vous le dire.
L’auteur
Les faits sont têtus et vous refusez de les regarder en face, aveuglé que vous êtes par votre idéologie. Des gens comme en sont à justifier les crimes contre l’humanité commis par Putin et ses sbires.
comme vous
Curieux comme vous n’apportez aucun contre-argument à l’auteur.
Quelle est l’Histoire de l’Ukraine ? Qu’est-ce que la Nouvelle Russie (Novorossia) ? Depuis quand et dans quelles circonstances cette région du sud-est de l’Ukraine soviétique est-elle devenue ukrainienne ? Idem pour la Crimée…
Pourquoi l’Ukraine est-elle divisée, depuis 2020 au moins, entre un nord-ouest qui vote toujours pro-occidental, et un sud-est qui vote toujours pro-russe ? Quelle est l’importance des langues (et des liens de famille avec la Russie) en Ukraine ? Le pouvoir central kiévien n’a-t-il pas interdit la langue russe (et d’autres langues comme le roumain ou le hongrois) en Ukraine, récemment ?
D’où vient le conflit en cours dans le Donbass depuis 2014 ? Les éléments précédents n’ont-ils aucune influence sur ce conflit ?
etc etc.
Pourquoi des référendums d’autodétermination n’ont-ils pas eu lieu, sous supervision internationale, entre 2014 et 2022 par exemple, dans les oblasts du sud-est ? Quid du droit des peuples à l’autodétermination ? Ce droit ne l’emporte-t-il pas sur l’intégrité territoriale des États ? Quand on se dit démocrate, ce devrait pourtant être le cas. En passant, les référendums de 1992 portaient sur l’indépendance de l’Ukraine, pas sur l’interdiction de la langue russe (par exemple).
etc etc.
Cessez de réciter la propagande américano-kiévienne antirusse, et regardons les faits, l’Histoire et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
oblabla &son copain yoyo sont des shills. Définition du shill selon Urban Dictionary:
A person engaged in covert advertising. The shill attempts to spread buzz by personally endorsing the product in public forums with the pretense of sincerity, when in fact he is being paid for his services.
Dans le français de Google Translate ça donne:
Une personne engagée dans la publicité secrète. Le complice tente de répandre le buzz en approuvant personnellement le produit dans des forums publics avec un semblant de sincérité, alors qu’en fait il est payé pour ses services.
Les shills s’invitent sur les fils de discussion et prennent à partie les honnêtes gens. Toujours les mêmes âneries répétées ad nauseam d’un ton doctoral menaçant (maman j’ai peur). C’est une nuisance monnayée dont Le Courrier sera toujours la cible quoi qu’il arrive. Si on reprend les shills ils ânonnent à l’infini, tapent et retapent le même script au kilomètre; si on leur rentre dans le chou ils décrochent.
En terme de crimes contre l’humanité je pense que Zelensky et ses sbires nazis sont une belle brochette d’ordures
Putin?? Pourquoi reprenez vous l’orthographe américaine ? En français on a toujours écrit Poutine!
Bonjour M. François Martin.
Êtes-vous l’auteur de “Psyché quantique et Synchronicité”? Dans l’affirmative pouvez-vous communiquer un lien de téléchargement car le texte de cette conférence datant de 2011 contribuera grandement à une compréhension approfondie de vos articles publiés sur le CDS.
J’ai le sentiment que votre approche peut très utilement intéresser les lecteurs avertis des phénomènes de synchronicité.
Avec mes remerciements,
Bien cordialement.
M. Claudel
Non, cher Monsieur, ce n’est pas moi !
Cordialement,
L’auteur
Les annexions ont été, sont et seront dans les dix mille ans passés et ‘futurs’. Vous avez raison Oblabla sur scène ou Seine. La babel mondialiste crée ce genre de logique d’annexion. Comment se fait-il que les bases américaines qui annexent du territoire allemand sont toujours là depuis 1945. Les Roumains ne sont pas contents des bases US sur leur territoire. Depuis 1945, où sont passés les soldats américains sur la planète en violant, tuant, pillant, etc … Idem pour les autres soldats des autres nations avec ou sans plan de dépeçage de type Brzezinsky.
Pour ce qui est du blabla, vous êtes costaud vous. Aucun faits historiques ne vous ont frolés ces trente dernières années?? Vous n’avez pas lu de livres par manque d’alphabétisation ??
Et l’Alsace et la Lorraine elles sont quoi ???
Et Mayotte c’est à qui? Et comment??
Et Nice qui est français depuis moins longtemps que la Crimée est russe? Tout comme la Savoie et la Haute Savoie???
M. François Martin indique : « Elle en est à la 9ème campagne de mobilisation, et enrôle aujourd’hui de force des jeunes entre 13 et 16 ans. » Où sont les ONG et les journalistes subventionnés pour enfin dénoncer ce détestable deshumanisme que nous finançons avec nos impôts et dettes sur la tête de nos enfants non avortés ? Où sont les mères qui devraient défiler sur ‘la place de mai’ de Kiev pour crier leur souffrance en face de ce régime ukro-nazi qui enrôle des gamins comme le faisait le modèle hitlérien en 1944 et 1945 ? Déroute du régime et disqualification des gouvernants otanisés qui soutiennent la folie guerrière du kiévien Zelenski dont la femme fait la une des magazines occidentaux destinés aux bobos décérébrés ‘en marche’. Qui parlent des résistants ‘ukrainiens’ qui luttent contre ce régime zélenskien imposé de l’extérieur par le totalitarisme wokiste américain ? Arno K., souvent excentrique et paumé, a bien parlé sur Radio J. En France, nous avons eu des intellectuels et des partis collabos du stalinisme, on retrouve aujourd’hui ce même genre de personnages et de partis dans le prokiévisme du moment.
Nous ne savons pas tout. Ce point de vue est cohérent avec les pro-Russes mais en totale contradiction avec beaucoup d’infos factuelles du terrain.
Il y a une toute autre analyse reposant sur d’autres faits : la Russie est viscéralement un ennemi pour les USA. On n’échappe pas à 40 ans de guerre froide. Les USA ont deux grands ennemis stratégiques, et issus du communisme qui terrorise la planète depuis 40 ans également : la Russie et la Chine.
Les USA toujours très bien renseignés, savaient la Russie en déclin, mais pas éliminée. Or avant de se confronter avec la Chine il est important pour les USA d’éliminer la Russie. Ce qui est en train d’être fait. La guerre en Afghanistan coûtait au jour le jour le DOUBLE du coût de la guerre en Ukraine. Donc l’élimination de la Russie se fait à un coût très finançable et “compétitif. Les USA ont donc intérêt à continuer et empêcher Putin de gagner.
Quoiqu’en disent un certain nombre ici dans ce forum et sur ce site, la Russie se vide de son sang : perte de quasiment toutes ses armes modernes ; incapacité à reconstituer ses stocks car les appros de composants critiques sont coupés (sanctions) et elle n’a pas le savoir-faire (ni la Chine). Les pertes humaines sont très importantes. Or la Russie démographiquement ne s’est pas remise de la saignée de la 2GM (26 millions d’hommes jeunes morts, et trou dans la pyramide des ages). Or c’est une nouvelle saignée qui se développe. Et cet imbécile de Putin qui se plaignait que les Russes ne font pas assez d’enfants !!! Il les tue lui-même.
Ce type a maintenant contre lui tout les peuples à l’ouest, et tout le monde maintenant se méfie de la Russie.
Les USA ne peuvent laisser la Russie se redresser dans la perspective de leur affrontement probable avec la Chine. Au contraire ils ont intérêt à écraser la Russie, ce qui calmerait les les ardeurs de Xi Jinping.
je ne pense pas que la Russie soit en train d’être éliminée…
Oblabla, au blabla, oblabla, au blabla……
Un vrai blablateur, une pipelette, une concierge, qui à vu la photo à la TV sur BFMerde.
“Les USA ont deux grands ennemis stratégiques, et issus du communisme qui terrorise la planète depuis 40 ans également : la Russie et la Chine.”
On se demande qui terrorise la planète: que je sache ce ne sont ni la Chine, ni la Russie qui ont envahi l’Afghanistan et l’Irak, pulvérisé la Lybie et destabilisé la Syrie. Vous venez d’un monde parallèle ?
“Or la Russie démographiquement ne s’est pas remise de la saignée de la 2GM (26 millions d’hommes jeunes morts, et trou dans la pyramide des ages). Or c’est une nouvelle saignée qui se développe.”
Ces millions de morts étaient soviêtiques. Les ukrainiens sont donc concernées également. A l’heure actuelle la Russie a 3 fois plus d’habitants que l’Ukraine (même dans ses frontières de 1992) et subit moins de pertes. Quant au matériel, que dire d’une production militaire occidentale proche de l’insignifiance ?
“Ce type a maintenant contre lui tout les peuples à l’ouest, et tout le monde maintenant se méfie de la Russie.”
Ah bon ? Vous devriez peut-être vous intéresser aux indiens, aux africains ou aux latino-américains. Les “restes du monde” comme on dit au Groland.
“Les USA ne peuvent laisser la Russie se redresser dans la perspective de leur affrontement probable avec la Chine. Au contraire ils ont intérêt à écraser la Russie, ce qui calmerait les les ardeurs de Xi Jinping.”
Avec quels moyens ? Ah oui c’est vrai: les USA sont les gentils ! Ils vont donc gagner.
Vous adoptez le point de vue pro-américain, sans jamais imaginer, semble-t-il, que les dirigeants américains – ou plutôt, l’État profond, car il y a des constantes dans la politique étrangère américaine – puissent ne pas chercher le bonheur des peuples, la liberté blabla, mais surtout : leurs intérêts. Le dollar désindexé de l’or en 71 est une étape très importante dans la domination du monde par les USA, car ces derniers ont pu depuis lors faire tourner la planche à billets à fond, finançant sans limites leurs déficits, autrement dit vivant au-dessus de leurs moyens. L’extra-terrotorialité du droit américain, même principe : imposer sa loi au monde. Le tout appuyé sur un budget de la défense colossal, qui doit dépasser à lui seul celui cumulé des dix nations suivantes, avec 900 bases américaines dans le monde : ça aide à convaincre les récalcitrants.
Ce type de domination peut être utile si elle est utilisée “pour le bien” des pauples et la paix dans le monde. Mais le jour où des gens sans scrupules s’emparent du pouvoir (Obama, l’État profond, l’équipe actuelle…), qu’advient-il ?
De toute façon, il y a une antinomie majeure dans le fait de vouloir imposer les “valeurs” occidentales au reste du monde. Des valeurs, cela ne s’impose pas, par définition. D’autant qu’il est de plus en plus évident aux yeux du monde entier qu’en fait de valeurs, ce sont surtout leurs intérêts que les dirigeants américains poursuivent.
Certes, la Russie n’est pas un pays parfait : mais l’assimiler à l’URSS ou au régime hitlérien relève de la plus parfaite mauvaise foi : les opposants à la mobilisation n’ont-ils pas pu fuir le pays ? Des entreprises occidentales par milliers n’ont-elles pas pu s’installer en Russie depuis 20 ans ? Existe-il des “jeunesses poutiniennes” en Russie ? Des camps de concentration, d’extermination ? Des grands rassemblements martiaux et hystériques comparables à ceux organisés dans le IIIème Reich ? etc etc etc.
La Russie est un pays comme un autre, avec ses défauts et ses qualités. Le Qatar vaut-il mieux ? L’Azerbaïdjan ? L’Arabie saoudite ou la Turquie, alliés des USA ? etc etc.
La Russie est un pays comme un autre, qui doit être respecté comme les autres. Et se servir de l’Ukraine et des citoyens ukrainiens pour affaiblir la Russie – ce qui est forcément un peu le cas avec cette guerre – est tout sauf glorieux de la part des Anglo-Saxons.
En tant que Français, nous aurions dû être neutres, cetainement pas les vassaux d’un pays, les USA, qui montre de plus en plus qu’il ne nous veut pas du bien, ou alors en tant que vassal obéissant, ce qui est un oxymore.
Nous aurions dû insister pour faire appliquer les accords de Minsk, pour demander aux populations locales leur avis, sous supervision internationale, et non nous plier au narratif idiot et anti-démocratique (et déconnecté des réalités historiques) selon lequel les frontières de l’Ukraine de 1992 doivent rester inchangées, alors qu’elles étaient largement artificielles, la suite l’a confirmé : on ne fait aps vivre contre leur gré plusieurs populations n’ayant pas grand-chose en commun.
Ce n’est pas vrai de dire que tous les peuples de l’Ouest sont contre les Russes, seulement les peuples légaux, mais pas une grosse partie des peuples réels qui estiment comme moi que la culture Russe est très supérieure à la merde US actuelle avec wokisme et cancel culture . Il y donc derrière ce conflit une lutte existentielle de civilisation. Et actuellement c’est l’armée ukrainienne qui est en plein désarroi, pas l’armée russe qui dispose d’armes de réserve modernes et terribles et d’un contingent de soldats. Je souhaite que la guerre s’arrête car les morts quel que soit le côté me dégoûtent mais actuellement cela semble très compromis et je crois qu’il va hélas falloir une opération russe d’envergure à laquelle di l’Otan va trop loin dans la réponse peut succéder un conflit nucléaire.
Entièrement d’accord avec vous Alain GERBE, sauf sur la fin de votre commentaire. Les USA sont regardés par les peuples du monde entier. Tous savent que ‘les USA-Wasp et francs-maçons’ sont passés du côté des fous détestables en utilisant à deux reprises et de manière inutile la bombe atomique. Les USA ne peuvent plus utiliser en première intention ces bombes, ils sont des tigres de papier, ils sont menacés par des frappes russes hypervéloces. En quasi-défunte Ukraine c’est actuellement un cirque barnum joué avec des enfants de 14 à 16 ans entraînés vers la mort par les otanisés, ‘camp du bien’ devenu la risée des peuples observateurs de la déconfiture du ‘grand satan’.
Encore un excellent article de M. François Martin sur ce conflit en cours.
Entre autres raisons qui motivent Poutine à annoncer (pour la forme) sa volonté de négocier, ne pourrait-on ajouter le souci de complaire à son partenaire la Chine, qui n’a de cesse de se prononcer en ce sens ?
Cher Monsieur, je pense que vous avez parfaitement raison. La Chine ne souhaite pas particulièrement que les russes cessent d’affaiblir les USA, mais c’est toujours bien de sauver les apparences….
Cordialement,
L’auteur
Bonne analyse, mais le titre est trompeur puisqu’au fond le pronostic est celui d’une issue à la Chypriote ou à la Coréenne. C’est à dire d’un arrêt des hostilités, ce qu’on appelle la paix !