Ce matin, je prends le temps d’expliquer ce qui devait être expliqué hier et n’a pas pu l’être à cause d’une attaque informatique massive destinée à empêcher le Courrier de s’exprimer. Dès potron-minet, des millions de connexions se déclenchaient pour “faire tomber” notre site. Vers 18 heures, le cap des 70 millions de connexions en quelques heures était franchi, là où Facebook en France, compte 50 millions de visiteurs uniques mensuels. Ces chiffres vous donnent une idée de la violence avec laquelle certaines forces dans ce pays s’attaquent à la liberté d’expression et à l’indépendance économique. Ah ! si tous les organes de presse pouvaient être aux ordres, comme l’est le cartel de la presse subventionnée, tout irait bien mieux. Nous en tirons une nouvelle fois une leçon d’indépendance financière sur laquelle nous avions prévu hier de nous expliquer, et que nous expliquons aujourd’hui.
Je sais le désarroi de tous ceux (très minoritaires cependant) qui n’ont pas compris pourquoi les articles qu’ils avaient l’habitude de lire (le briefing du matin, les récits sur la guerre en Ukraine) sont devenus payants. Nous avions pourtant annoncé sur le fil Telegram, pour lequel nous faisons de la publicité quotidienne (fil qui est entièrement gratuit), que nous allions augmenter la proportion de nos articles payants. C’est même sur ce fil que nous avons trouvé le juste prix de l’abonnement, en discutant avec les lecteurs.
Au passage, je les remercie, tous ceux-là, lecteurs engagés, lecteurs amis, lecteurs déterminés, sur qui nous pouvons compter et sur qui nous comptons régulièrement pour transformer l’aventure improvisée il y a quelques mois du Courrier des Stratèges en société de presse en bonne et due forme. Leur bienveillance, leur patience, leur générosité, prouve qu’il existe encore un esprit d’entreprise en France, esprit dont nous nous revendiquons en libertariens assumés que nous sommes. Leur ténacité prouve que la caste a pas mal de soucis à se faire, car l’opposition en France ne se résume pas à quelques consommateurs passifs qui pensent faire la révolution dans leur canapé, comme je le déplorais hier à propos de cette forgerie lamentable d’un coup d’Etat imminent au Brésil (mythe qui a scotché pendant plus de deux mois tant de gens naïfs dans un fauteuil au lieu de se mobiliser en France).
L’opposition dans notre pays, ce sont aussi des esprits intelligents et constructifs qui s’organisent spontanément pour défendre leurs libertés. Ceux-là savent que la liberté n ‘a pas de prix, mais qu’elle a un coût.
Le Courrier des Stratèges, l’aventure de l’entreprise
Et de coûts, parlons-en, pour éclairer certains lecteurs adeptes de la gratuité, et manifestement mal informés sur la duperie que constitue la gratuité de la presse.
Dans la pratique, le Courrier est parti de rien. Comme j’en suis le fondateur (initialement, je produisais un ou deux articles par semaine, quand je pouvais, sur un “template” rudimentaire), je peux dire qu’en dehors de l’huile de coude, le Courrier n’avait rien.
Peu à peu, il s’est taillé une audience, à la façon des vendeurs sur un marché qui déplient leur étalage et vendent à la criée un produit auquel ils croient. Et peu à peu, l’audience a grossi et est devenue fidèle.
Peu à peu, j’ai senti qu’une voix authentiquement libertarienne était nécessaire en France. Je dis une voix, mais je pourrais dire des voix, et même des voies, si vous me permettez les jeux de mots matinaux.
Des voix, comme celles d’un navire pirate où chaque rédacteur arrive avec sa liberté de ton et d’opinion, son attachement aux libertés, et ses différences parfois rugueuses avec les autres. Des voix indifférentes à l’accusation de complotisme (brevet de moralité contemporain, il faut dire, surtout si l’on songe à la fange dans laquelle les Reichstag, Mendès-France et autres Pain se roulent pour se nourrir), d’extrémisme, de je ne sais quoi-isme dont la caste est prodigue pour discréditer tout ce qu’elle n’a pu corrompre.
Mais des voies aussi : pas seulement des analyses, mais des solutions, des propositions, des projets, pas seulement pour dénoncer ou se plaindre, mais pour construire, pour organiser, pour changer les choses. Ces voies sont celles de la sécession, notamment, que nous avons commencées à décliner depuis plusieurs mois. Ce seront celles, en 2023, de l’anti-putsch que j’évoquais hier soir. Ce sont celles de l’ordre spontané de la société, cher à Friedrich Hayek.
Bref, les mois passant, le Courrier a, de façon inattendue pour moi, duré et suscité de l’intérêt. Le choix était alors simple, compte tenu du temps grandissant qu’il prenait : soit le laisser végéter, soit assurer son développement, pas à pas et en préservant sa valeur fondamentale : l’indépendance. C’est ce qu’on appelle créer une entreprise.
Le coût de la liberté
Je n’ai jamais aimé les levées de fond, et c’est particulièrement vrai pour une entreprise de presse. Avoir des actionnaires, surtout s’ils sont sulfureux et si l’on préfère ne pas savoir d’où vient leur argent, est un superbe collier en or massif. Il vous permet d’échapper aux galères du petit patron, mais il vous tient comme un chien à un poteau. Certains aiment ça, pas moi.
Donc, développer le Courrier en auto-financement est une nécessité morale. Une question d’honnêteté, vis-à-vis de nous-mêmes et vis-à-vis des lecteurs.
Cette indépendance n’empêche pas de faire face à des frais dont j’en énumère quelques-uns : payer l’hébergement informatique, et un pare-feu efficace contre les attaques DDOS, comme celles dont nous avons fait l’objet hier. Rapidement, il faut aussi un contrat de service pour obtenir une intervention en urgence comme dans les attaques d’hier. Il y en a pour plus de 10.000€ par an, et encore, en négociant les prix de façon serrée. Il faut ajouter à cela les frais d’expertise-comptable. Les abonnements presse en tous genres pour suivre l’actualité de façon un peu affûtée. Comme tout le monde regarde des vidéos, nous y ajoutons le matériel nécessaire pour animer la chaîne Youtube : les caméras, les micros, le recours à un monteur. Puis, face à la demande, il faut des rédacteurs réguliers, il faut défrayer le temps qu’on y passe. Puis il faut un secrétaire, à la fois de rédaction et pour assurer les réponses aux questions des lecteurs.
Souvent je lis des commentaires comme : “je n’ai pas reçu de réponse…” ou “le son n’était pas bon” sous la plume de ceux qui disent aussi “je ne comprends pas pourquoi c’est payant, il n’y a que le fric qui compte pour vous”.
Dans la pratique, il est difficile de faire tourner une rédaction en ligne minimaliste avec moins de 200.000€ par an. Certains ont l’illusion qu’on peut remplacer ces 200.000€ par des bouts de ficelle, ou par des coopératives où tout le monde donne son avis sur tout et passe son temps en réunions stériles. Je crois moi qu’une presse libre gagne du temps en s’assumant comme entreprise qui ne peut survivre qui si elle trouve son marché.
C’est pourquoi nous créons en ce moment une société par actions pour épauler notre développement. Et c’est pourquoi nous demandons désormais un abonnement de 4,90€ par mois pour consulter la plupart de nos publications.
Seules les brèves de presse sont gratuites.
La liberté de s’informer n’a pas de prix
Nous sommes aujourd’hui la seule publication libertarienne assumée en France. Nous avons la prétention d’offrir un point de vue différent sur l’actualité, sans aucune tutelle financière pour nous obliger à adhérer sans réfléchir au narratif mondialiste piloté par la caste. Notre indépendance financière nous permet d’aborder des thèmes bannis ailleurs, et de les aborder de façon rationnelle, dans le respect de notre charte de l’information fondée sur les bases factuelles sérieuses, et sur la transparence vis-à-vis des lecteurs.
Nous n’excluons pas de recourir à un peu de publicité pour les lecteurs non-abonnés, pour augmenter nos recettes. Mais, soyons clairs, le Courrier n’est pas une publication acceptée par les régies publicitaires. Même dans la publicité “placée”, il faut passer sous les fourches caudines de la censure.
Bref, on peut prendre le problème par tous les bouts, être libre n’a pas de prix, et un coût de 4,90€ par mois, ou de 49€ par an.
Je laisse chacun apprécier si le jeu en vaut la chandelle.
Je sais que certains me sortent le laïus habituel du “moi pas d’argent Monsieur”. C’est toujours très pratique, parce que cet argument est avancé dans l’anonymat. Mais cela m’intéresserait de voir combien ces personnes désargentées consacrent chaque mois à leur smartphone ou à leur poste de télévision. Je n’ai aucun doute sur le fait que certains sont parfaitement sincères dans leurs demandes. Mais je suis aussi convaincu que, parfois, ceux qui trouvent qu’une presse libre à 4,90€ par mois coûte trop cher sont beaucoup moins regardants à la dépense dès qu’il s’agit d’acquérir les gadgets de la société de consommation.
Dans tous les cas, croire que nous reprendrons le contrôle de nos vies sans effort et sans dépense est un leurre.
Merci de ces explications très convaincantes et légitimes. Tous mes vœux de réussite!
Bonjour Éric,
Je me suis abonné il y a plus d’un an au CDS. J’avais très rapidement senti le parfum de liberté et de vérité qui en émanait. Et je n’ai jamais été déçu.
J’ai découvert des rédacteurs comme E. Husson ou N. Bonnal dont leurs analyses, même et c’est tant mieux, si je ne suis pas d’accord avec, obligent à un questionnement qui est est forcément enrichissant.
Étant passé depuis plus de 10 ans au logiciel libre et ayant accompli ma dégooglisation, je suis toujours sidéré par le nombre de personnes qui n’ont toujours pas intégré que si c’est gratuit,c’est eux le produit. La servitude volontaire est une plante envahissante en pleine croissance.
Le montant de l’abonnement à moins de 50€ est raisonnable.
Bravo pour votre modèle économique et longue vie au Courrier Des Stratèges.
Je partage à 100% !
“parfum de liberté”?!!! c’est vite dit! j’ai été personnellement victime ici même et à plusieurs reprises de censure sans aucune explication! donc le parfum de liberté pas pour tout le monde! mais qu’eric se rassure je ne vais pas payer pour lire ses articles!
Comme le disait Milton Friedmannil n’ y a pas de repas gratuit car il y à toujours un cout réglé par quelqu’un
Quand on veux quelque-chose il est normal de rémunérer le créateur ou le vendeur.
Qui accepterait de travailler sans salaire ou recettes en retour?
Merci à vous Monsieur Veraeghe
Pour les anciens abonnés, comment cela se passe t il le passage à la nouvelle formule?
Merci à Éric Verhaeghe. Comme lui je n’aime pas les utopies quelles qu’elles soient. Longue vie au Courrier des stratèges !
Bonjour Monsieur,
Je comprends vos arguments en faveur du modèle payant. Je reconnais également que 4.9€ par mois, ce n’est rien au regard de la qualité des articles proposés et du projet soutenu. Mais, “qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son” comme on dit par chez moi, et probablement ailleurs. Ainsi, ceux qui vous suivent picorent très certainement à d’autres sources payantes. Si “les petits ruisseaux font les grandes rivières”, comme on dit également chez moi et ailleurs, l’addition des abonnements aux uns, libertariens, et aux autres, non libertariens mais épris de la même liberté d’être, devient notable. Je vais donc réfléchir.
Merci. Belle année !
Je partage votre point de vue et je ne vois pas d’autres business model que celui que vous
avez conçu si on veut garantir une indépendance pour un site d’information. D’autant plus difficile pour un site libertarien ou même seulement libéral dans un pays à forte connotation communiste et dirigé par une oligarchie.
Quand on constate que la presse est en France subventionnée à hauteur de 660 millions d’euros par an et par l’état donc le pouvoir en place, subventions quasiment doublées depuis 2020/2021 par Macron pour assurer sa réélection, comment peut-on accorder un quelconque crédit à ce qu’ils écrivent ?! Et on en voit le résultat : le Figaro journal devenu macronien depuis 4 ou 5 ans ; l’Opinion (tendance libérale) qui se targuait de ne pas être subventionné et qui est devenu bizarrement silencieux sur ce point depuis 2 ans… et dont le contenu éditorial a beaucoup évolué depuis dans un sens progouvernemental…
Je vous souhaite de transformer l’essai du succès de la version précédente. Succès seulement garanti par le maintien de votre esprit d’indépendance, de votre honnêteté, de votre combativité et surtout par un contenu rédactionnel régulier de qualité.
Vous m’avez convaincu, je m’abonne.
Vous m’avez convaincue ! Maintenant il faudra m’expliquer comment m’abonner sachant que je n’ai JAMAIS accepté d’avoir un téléphone portable et que ma banque (La Banque Postale) me fait des misères à cause de cela.
Génial, une personne libre qui n’a pas cédé à la tentation !
Je vous envie…
Acceptez mon fidèle soutien qui n’a que peu de valeur face à votre courage et celui de ceux qui vous accompagnent dans cette entreprise périlleuse, mais ô combien salutaire ; non pas uniquement pour la France, mais l’humanité toute entière. Merci à tous !
Vous fournissez un travail de qualité Et j’espere que le chemin de l’entrepreunariat vous réussiras!
Bonnee Année à toute l’equipe du Courrier Des Stratèges , Merci pour votre engagement .
God bless
Moi, je vous suis, je vous lis, je vous écoute je vous encourage, ainsi que votre équipe
Je viens de m’abonner (choix de l’abonnement annuel) pour vous soutenir et pour me soutenir. Bonne navigation!
Si les calculs sont bons 49 € / 12 = 4,08/mois. À la vue de la qualité de l’information on peut s’autoriser à penser que cet investissement, correspond à une information qui nous délivre un son de cloche qui résonne profondément.
Merci Eric pour votre travail, votre investissement, vos qualités pédagogiques votre détermination. Il est manifeste que votre mission est de contribuer à un peu plus d’équilibre.
Merci…
Sur ce, je m’abonne !
Comme vous le préciser il y a des bourses qui ne peuvent pas mais il y a aussi une trop grande majorité initiée à la normalité de la gratuité, formée en cela ne serait ce que par la grande distribution et ses bakchichs permanents : -30% par ci, -60% par là, pauvres naïfs, ce sont pas des philanthropes, peu s’en faut !
Bonjour monsieur,
Je suis totalement d’accord avec votre démarche. Il est temps que les gens comprennent que ce qui est gratuit est contre eux !
Je ne suis pas un fervent abonné, je m’abonne 2-3mois puis je fais une pause et je me réabonne.
Je gagne ma vie ainsi, au gré des abonnements. En effet je suis des conseillers financiers payants.
Voui je dépense entre 9k€ et 10k€ par an pour être conseiller financièrement, et aujourd’hui je vis de mes investissements. Et vous ?
Merci pour votre participation à nous éduquer. Les hommes comme vous se font rare…
Au plaisir,
Benjamin
Pas très chaud pour payer l’ information honnête que vous dispensez, je trouve cependant que votre plaidoyer est convaincant. Vous parlez quelque part de différences ( ou d’ oppositions) rugueuses au sein des contributeurs du C.S.. Il doit y en avoir aussi dans votre lectorat : vieux communiste stalinien décomplexé, et donc vraisemblablement assez éloigné du “libertarianisme”, j’ apprécie pourtant beaucoup vos contributions relatives à la guerre déclenchée en Ukraine par les Etats-Unis.
Bonne route.
Bonjour,
Je suis avec vous et d’accord sur le mode de financement. Merci beaucoup pour ce magnifique outil libre !
Je suis abonnée au Courrier des Stratèges et j’approuve à 100% votre vision de cette entreprise. J’attends avec impatience votre courrier définissant les moyens pour devenir actionnaire d’une société de presse qui défend la liberté sous toutes ses formes.
J’en profite pour présenter mes vœux de réussite à toute l’équipe du Courrier des Stratèges.
Félicitations ???????????? aux équipes pour ce kickoff ???? réussi. Longue vie au Courrier et ses développeurs courageux infatigables. Je vous admire. ????L’argent va arriver je n’ai aucun doute.
Tout simplement parce que Le Courrier se place dans l’époque: le passage annoncé qui verra d’ici 2030 la fin du petit bourgeois socialo aux affaires depuis 300 ans si on compte large — la mort de Louis XIV, stu veux.
Mais oui, attention,☝️ la caste veille et tentera de nous digérer quoi qu’il en coûte tels les Borgs dans Star Trek — The Borg: Resistance is futile… pour ceux qui connaissent. ????Permettez moi de dire que Monsieur Verhaeghe a raison lorsqu’il écrit que nous sommes ici la seule opposition que la caste n’ait pas aujourd’hui sous contrôle. Or la caste est surpuissante, elle commande l’imprimerie d’argent magique et compte sur notre paresse. Ceci nous impose des responsabilités particulières, celles de l’entrepreneur. Arrêter le babillage (babe-in-the-woods) socialo pour commencer — normalement à la portée de chaque lecteur post-ado.
Il faut encourager le courrier des stratèges qui nage à contre courant dans le cloaque médiatique subventionné par l’état. God save Eric Veraeghe.
Il n’y a pas de débat ! La liberté a un prix et nous devons tous contribuer à endiguer la censure et les fact-checkers qui pullulent depuis 3 ans. Bravo à vous , Eric Verhaeghe et à toute l’équipe de nous donner , chaque jour, des motifs d’ espérer que le bon sens renversera cette machine infernale qu’est le mondialisme !
ps en tant qu’abonnée depuis?? un moment… y a t-il une opération particulière à faire pour renouveler mon abonnement svp?
j’en aurai eu presque les larmes à l’oeil dites donc!
Je suis convaincue par votre exposé sur la vie de l’entreprise ainsi que sur votre manière d’accepter ou refuser vos partenaires ???? Aussi, tout à fait en accord avec votre vision à la création du nouveau monde que nous souhaitons et pour lequel nous devons participer. Ceci étant dit et pour conclure, je désire recevoir votre courrier explicatif pour devenir actionnaire ???? Je suis joignable grâce à l’adresse e-mail indiquée ci-dessous. @bientot ????
Vous vous dites résistant mais à partir du moment où le site devient finalement un journal en ligne, il faut changer vos propos et vous appeler journaliste.
Si la liberté n’a pas de prix, la résistance ne s’achète pas. Elle est volontaire et bénévole, ainsi que dangereuse.
Quand je participais à un événement de résistance (les manifs anti-pass), cela avait un coût pour moi parce que je gérais une boutique et que je l’ai fermé tous les samedis après-midi pendant des mois. Je n’ai pas réclamé des compensations parce que cela me coutait. Je l’ai fait parce qu’il fallait le faire.
Quand j’étais faucheur volontaire, je n’ai jamais demandé à se qu’on me rembourse les cartouches d’encre, l’essence pour me rendre aux endroits, la bouffe que je donnais.
La liberté a un prix, mais ce n’est pas aux autres de payer le prix de votre liberté, c’est à vous de décider combien ce prix vous coûte et si vous êtes prêt à le payer pour votre liberté.
Ce que vous faites c’est de l’information. L’information n’est pas la liberté, c’est juste de l’information et pour ce qui est de l’information, des tas de gens qui sont dans la résistance vous informe jour après jour, mois après mois et ne réclame pas qu’on les finance. Demain, ferez-vous payer les articles qui parleront des révoltes des boulangers, des gilets jaunes, de tous ceux qui se léveront? La révolte se monétise aussi?
Je plussoie. Ce qui choque le plus c’est que la totalité des articles n’est plus accessible que si on paie ! J’espère que Réseau International, le Libre Penseur, Anthropo-logiques et beaucoup d’autres sites de réinformation ne vont pas en faire autant, sinon ce sera la porte grande ouverte à la propagande !
Bonjour
Je suis abonné au Courrier à titre professionnel et puisque vous faites évoluer le site,
il serait normal qu’on puisse récupérer directement sur le siteune facture comptable pour l’abonnement qui a été réglé , ce que je n’ai pas pu obtenir jusqu’à présent…
Merci d’avance.
bien cordialement
Libertarien affirmé et assumé, rien à re-dire bien au contraire.
Ceux qui commentent en demandant la gratuité n’ont rien compris ou sont des inconscients. Depuis que nous nous sommes mis à cultiver la terre, les termes de l’échange (comme ont dit en économie), ne sont plus les mêmes et ont pris avec le temps une forme monétaire. L’information à un prix c’est nécessaire.
Je rappelle aux déficient la valeur de ce prix à travers le fait historique suivant : lorsque Rothschild gagna une fortune à la bourse de Londres en investissant sur la défaite de Napoléon à Waterloo (1815), il avait mandaté à ses frais (le prix) des observateurs pour scruter la bataille et lui transmettre le nom du camp victorieux avant tout le monde ce qui fut fait. Je rappelle qu’à l’époque l’Angleterre est sous embargo (de la France). Ainsi, les communications entre le continent et l’Albion sont très difficiles (plus de pigeons notamment), traverser la manche vers le continent se fait à risques et périls (soupçon d’être un espion). Le prix de l’information a été élevé pour Rothschild mais très largement compensé au final par une bonne information.
Le libéralisme est un capitalisme qui a mal tourné et qu’on nomme NEOLIBERALISME !
Ce journal d’investigation collecte des opinions diverses issues de cultures et langues différentes, de personnes réelles et bien placées, pas seulement des éléments de langage. Le travail des auteurs est remarquable et approfondi, documenté de faits réels, référencé, et dégage des analyses originales. Il montre en particulier la façon dont nos lois et libertés fondamentales sont laminées par les règlements bureaucratiques imposés non votés, et comment la stratégie en marche du mondialisme américain se traduit principalement par des tapis de bombes et l’hégémonie de la finance entre soi de Wall Street avec ses enseignes omniprésents bien connues.
Devant un tel tableau, le seul choix d’avenir est devenir militant libertarien, non pas isolé en parole mais organisé en actes. Le catalogue de 198 actes non violents est là. Reste à concevoir la stratégie, ses axes et les objectifs de chaque jour.
Nous savons tous que les hommes de pouvoirs reçoivent beaucoup de gratifications. Rien n’interdit de boycotter les donateurs afin de tarir leurs ressources disponibles et de se fournir en produits génériques locaux.
Salut Éric, ouvrier d’usine (Belge comme vous ), je comprend votre démarche.
La liberté à toujours un prix que je suis prêt à payer. Je me suis donc abonné immédiatement tant je ne peux me passer de votre mine d’informations.
Merci
Bonsoir, je suis en accord avec votre projet. Je veux bien être actionnaire avec mes petits moyens. Car l’objectif est la qualité et la liberté de l’information. Encore merci.
Merci pour ces explications claires et bien légitimes.
Effectivement, pour résister efficacement, il faut qu’il y ai un minimum de professionalisme et donc une organisation structurée et efficace via une entreprise.
Pour le prix, la valeur ajouté du contenu est LAAAARGEMENT au dessus des 4,90 EUR. Ceux qui se plaignent de cette très modeste somme n’ont visiblement pas bien évalué la valeur ajoutée. Pour ceux qui ne sont pas contents du prix, ils n’ont qu’a évaluer la quantité d’argent qu’ils dépensent par moi pour des futilités et la mettre en balance … Exemple des fumeurs … vous pouvez consommer 1/2 packet en moins par moi et financer l’abonnement !
5€ par mois pour autant d’informations intéressantes tous les jours, sans équivalent en France, c’est pas cher, surtout quand on le compare à d’autres abonnements qui ne font que nous “bourrer le mou”.
J’ai découvert beaucoup de choses en vous lisant, totalement masquées par une presse qui ne fait pas du journalisme.
J’espère que nous pourrons vous lire aussi longtemps que durera la propagande du pouvoir, c’est-à-dire… toujours.
Bonjour, je suis adepte de la gratuité. Il y a longtemps que j’ai renoncé à me sentir libre, je suis le produit. Le produit de cette société fin 20ième début trans-chose. Je comprends bien ce que vous écrivez, mais j’y oppose le fait que dans le monde d’avant, de bien avant, j’étais abonné à un média “de grands chemins” helvétique qui me disait l’exact état du monde et de la vérité. En fait, osons, le monde d’avant, aussi pourri qu’il ait été, pour preuve ? le fait que nous en sommes les enfants souvent bien abimés, était peut-être quand même un peu plus sincère, honnête, respectueux de quelques règles de vie commune, de solidarité et qui sait, de démocratie. Tout ceci semble désormais voué au naufrage, et nous voyons en effet que la corruption systémique a balayé un nombre surprenant de valeurs humaines que nous avons eu la faiblesse de croire quasi inviolables. Depuis, le viol est devenu presque institutionnel là où on aurait cru la chose impossible, et industriel.
Et puis, avec d’autres, 2020 a constitué pour moi à la fois le pire basculement pensable, y aurais-je pensé, et dit-on aujourd’hui, une opportunité inespérée d’ouvrir les yeux sur la réalité (le fameux réel). Sans aucun doute, votre engagement “libertarien” est-il précieux, et beaucoup d’autres parlent de liberté à leur manière, voire des dizaines de sites dont je ne supporterais pas vraiment la lecture plus d’une fois. Je trouve chez vous une information, un ton, une vision qui me semblent de haute valeur, et ce sont des qualités qui complètent nombre d’autres sites comme le vôtre.
Il y a quelques années récentes, le petit peuple suisse a voté pour le maintien de la concession radio-télévision (dite d’État par certains contempteurs dont je veux bien faire partie). Aussi les gens comme moi paient-ils contre leur gré toute une presse audio-visuelle dont je me demande si le but n’est pas seulement l’abrutissement de la masse (ce qui serait presque un moindre mal par rapport à son asservissement absolu). Le fait est que dans les années 70/80, j’ai quand même l’impression que la veulerie journalistique et son caractère propagandiste n’était pas aussi pervers qu’aujourd’hui : autrement dit, il était possible de survivre intellectuellement en recevant son quotidien papier et en regardant parfois un bout de téloche et la profession était foncièrement honorable.
Désormais, étant entendu que la vérité est multiple et les médias alternatifs en nombre qui en distillent chacun une petite portion subjective, qui souhaiterait orgueilleusement embrasser une vision plus large de ce monde horriblement complexe serait bien inspiré de consulter quelques cinquaines de sites qui chacun pour lui fait de plus en plus appel aux dons, ou mieux, réserve sa vision du monde et de l’information (voire de la vérité brutale…) à ses donateurs-abonnés.
A partir de là se pose la question des moyens objectifs dont chacun dispose, mis à part de ses capacités intellectuelles, ses inclinations et détestations, en termes de finances et sans doute de temps également. On n’en est pas encore à la possibilité de payer en fonction de ses revenus (réels) mais je relève qu’Arrêt sur Image et peut-être Mediapart proposaient des formules d’abonnement pour “démunis”, déclaration sur l’honneur disons… Ce n’est pas ce que je prétends suggérer ici, je souhaite seulement dire qu’aujourd’hui une saine curiosité devrait pousser le citoyen à s’abonner disons à 6 ou 8 médias, qui dira que c’est possible ?
Merci d’exister et de continuer de proposer des “brèves”, avec mes voeux, et je mets un 🙂
Je vous lis regulierement et je trouve la vision singuliere et libertarienne. J ai décidé de m abonner car l abattage médiatique des médias mainstream est décevante. Aucun débat contradictoire juste une pensée unique pour vouloir formater les passifs
Merci d’avoir rétabli mon compte
PhB
Je viens de m’abonner, ce que j’envisageais de faire depuis quelques temps. Cependant, le fait de devoir enregistrer ma carte bancaire me chagrine fortement pour des raisons de sécurité …
J’aurais vraiment préféré pouvoir procéder par virement
Bonjour Eric, je découvre cette vidéo peut-être tardivement, mais je suis tout à fait d’accord avec vous concernant l’affectio societatis que vous expliquez et souhaitez mettre en place au CDS. Je suis en total accord avec votre vision de ce que doit être une entreprise. Abonné depuis assez peu de temps, je serais intéressé pour devenir actionnaire si cela était encore possible. Vous pouvez me contacter ou m’indiquer la marche à suivre. Bien à vous