Admettons qu’on accepte le récit généralement colporté de la « guerre en cours » : le département de Kherson, comme enjeu d’une guerre mondiale, c’est un peu court – mais on peut toujours appeler ça un prétexte. Tout le monde ne peut pas être Modeste Schwartz, et pousser la paranoïa jusqu’à penser que les amis de Klaus Schwab, lui devant généralement beaucoup (et notamment le pouvoir), ont tendance à faire tout leur possible pour que ses « prédictions » deviennent réalité.
Qu’attend @EmmanuelMacron pour enfin sortir la France du marché européen de l #energie; de cette folie qui aligne le prix de l’électricité sur celui du gaz ? https://t.co/DdGzFCW7Ti
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) January 2, 2023
Pas besoin, en revanche, d’être Modeste Schwartz pour remarquer que, tandis que les difficultés d’approvisionnement en gaz naturel constituent une réalité à l’échelle européenne (une réalité plutôt conjoncturelle que structurelle, d’ailleurs – mais passons), la cherté de l’énergie électrique en France, elle, n’est pas secrétée par le moment historique, mais décrétée par les autorités.
“De quelque manière que j’assemble les pièces de cette guerre, c’est curieux, il en sort toujours un Great Reset !”
Comme le fait en effet remarquer le sénateur Bruno Retailleau, c’est la suicidaire adhésion de la France au Marché commun (européen de Davos) de l’énergie qui explique le plus gros de cette hausse de prix frappant sans aucune logique les cobénéficiaires indivis (nous) de l’investissement collectif réalisé sous le gaullisme dans le parc nucléaire français. Parc qu’on ne peut même plus diaboliser, étant donné que l’experte en vérité Greta Thunberg a entre-temps absous l’atome des péchés originaux dont le soupçonnaient encore les synodes précédents de l’Eglise verte et inclusive. Du coup, comme beaucoup de fours fonctionnent à l’électricité, pourquoi au juste faudrait-il contraindre – comme l’a « prévu » Klaus Schwab – quatre boulangers sur cinq à fermer boutique ? Probablement par « solidarité avec l’Ukraine ». Le sénateur Retailleau devrait quand même se méfier : c’est en posant ce genre de questions qu’on devient complotiste.