Alors que l’année 2023 débute, l’hystérie que nous avons connue lors de la pandémie de Covid-19 et l’affligeante gestion gouvernementale qui l’a accompagnée semblent toutes les deux derrière nous. Même si des variants continuent à être signalés, le gouvernement semble réticent à réitérer son expérience liberticide à échelle humaine. Peut-être est-il handicapé par son absence de majorité à l’Assemblée nationale, ou bien est-il accaparé par le conflit russo-ukrainien et par la faillite économique qui l’accompagne ? Il est pourtant nécessaire d’effectuer un bilan sur cette crise pour ne plus réitérer les erreurs de gestion qui y ont été effectuées. Et justement, le 4 janvier dernier, Le Parisien a récupéré un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) sorti en juin 2020 et jusqu’ici introuvable.
Ce document censé identifier « les réussites, les difficultés et les lacune» [1] dans l’organisation du ministère de la Santé, devait faire office de retour d’expérience afin de tirer les leçons de cet épisode compliqué.
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Le gouvernement n’a fait aucune “erreur de gestion”. Il s’est totalement soumis à la feuille de route déduite des nombreuses simulations de pandémie, mobilisant de plus en plus de personnes, qui ont été effectuées pendant 20 ans. De fait, ce n’est évidemment pas l’évolution virale sui était simulée, mais la narration qui devait en tenir lieu et la gestion de l’opinion publique pour parvenir à la contrainte acceptée de la vaccination.
Du grand art de l’influence comportementale, McKinsey préparant toute la communication, les rapports et les réunions de l’OMS depuis des années et conseillant “en même temps” l’Etat français…
D’accord sur la très mauvaise gestion de la crise pour des raisons qui ne sont pas transparentes dans le but poursuivi sauf l’obligation vaccinale pour des raisons financières, sociétales et politiques. Mais je ne crois pas que le blocage des frontières soit efficace contre une pandémie de ce type car le virus ignore les frontières, ce n’est pas Ebola. Dépister vite et traiter vite en laissant les médecins libres et bien surveiller le début des complications sont les clés du succès.