Il ne fait plus guère de doutes que la disparition de l’Union Soviétique n’a été qu’une étape dans le plan de domination mondiale des Anglo-Américains. La guerre froide a été la suite logique des deux précédentes guerres du vingtième siècle; la première a conduit à la disparition des empires monarchiques et la seconde à celle des empires coloniaux. Cette réduction progressive des opposants tenait un peu des compétitions sportives où les sélections des gagnants se font par rencontres successives dans lesquelles les vainqueurs du jour s’affrontent le lendemain jusqu’à l’épreuve finale qui permet de désigner le grand vainqueur. Après 1945, l’étape suivante était la disparition des États-nations.
Après l’éclatement de l’URSS, on aurait pu croire que le Communisme avait été vaincu et qu’une ère de paix allait enfin régner sur la planète, puisque ce mal absolu qui empêchait la Liberté de d’étendre ses bienfaits à toute l’Humanité avait disparu à l’issue d’un vertueux combat où le Bien avait triomphé du Mal. Certes, le Communisme n’avait pas été, loin s’en faut, le « paradis sur terre » qu’il prétendait être et sa disparition ne doit pas susciter le désespoir, mais il apparaît qu’en réalité, c’était surtout un prétexte, si l’on croie l’ancienne Chancelière Angela Merkel, pour entretenir un conflit qui, à terme, devait faire disparaître la Russie.
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Merci d’avoir rappelé que l’hostilité des Anglo-américains à l’égard de la Russie a toujours eu une cause géopolitique et non idéologique. Pour les impérialistes de la City et de Wall Street, peu importe que le Heartland soit tsariste, bolchevique ou national-libéral.