Plus de 1.000 personnes qui ont critiqué la politique du gouvernement chinois dans la gestion de la pandémie du covid-19 ont vu leurs comptes de médias sociaux suspendus ou fermés. En vue de préserver la « sécurité nationale », les autorités ont toujours imposé des limites concernant la liberté d’expression. Le responsable de la célèbre plateforme Sina Weibo a déclaré avoir interdit temporairement ou définitivement 1120 comptes.
Durant les trois années de l’application de la stratégie très stricte du zéro covid dans l’empire du Milieu, frustrés et en colère, les Chinois ont essayé de trouver un moyen pour contester les mesures adoptées par l’Etat. Ils ont alors créé des groupes sur les réseaux sociaux comme WeChat. Ils s’exprimaient et communiquaient à travers cette plateforme, mais rapidement censurée par le parti. Depuis la « réouverture », les entreprises médiatiques et les médias sociaux en Chine ont fait toujours l’objet de censure sévère. La seule source d’informations disponible reste le canal officiel du gouvernement de Shanghai sur Weibo, qui fonctionne de manière similaire à Twitter. Son contenu est évidemment géré par les autorités chinoises. Beaucoup de Chinois sont sceptiques quant à sa fiabilité.
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