Les électeurs du Parti Républicain peuvent être fiers de leurs représentants fraîchement élus au Congrès des Etats-Unis : ces derniers semblent, dès l’ouverture des travaux, appliquer leur programme à la lettre, en tentant de bloquer un projet démocrate de recrutement de 87 000 agents de recouvrement du fisc américain.
Pourquoi « en tentant » ? Parce que les Républicains savent pertinemment que, n’ayant pas le contrôle du Sénat, ils ne peuvent pas réellement s’opposer à cette initiative antérieure de l’administration Biden.
On se fatiguerait donc en pure perte à poser de grandes questions comme : au lieu de donner l’impression de favoriser l’évasion fiscale, ne vaudrait-il pas mieux saisir le taureau de la gabegie d’argent public américain par la corne des dépenses – notamment en essayant d’empêcher l’administration Biden, via ses cadeaux à l’entité kiévienne, de jeter encore plus d’huile sur le feu d’une guerre européenne ?
Larrons républicains en foire démocrate – ou vice-versa ?
La raison expliquant que de telles questions seraient oiseuses est aussi celle qui explique que les électeurs républicains sont, comme d’habitude, cocus : comme les gesticulations européennes des Meloni et des Orbán en tous genres (ou, au risque de sombrer dans la facilité : des Le Pen), celles de l’équipe Trump (grand ami de la famille Clinton et de feu J. Epstein) cherchent juste à donner le change à un électorat naïf, pendant que les éléments « de droite » de l’État profond américain, en réalité, sont eux aussi parfaitement satisfaits de la poursuite des politiques « démocrates ».
Après tout, le sabordement de l’économie européenne avec la complicité de Davos offre au capitalisme américain une belle aubaine financière en compensation des dégâts infligés outre-Atlantique par le Great Reset. Pour citer le personnage Milo Minderbinder du génial roman Catch22 : « chacun touche sa part du gâteau ».
“au lieu de donner l’impression de favoriser l’évasion fiscale”
Sur ce sujet, un rappel de Mme Nathalie MP Meyer :
« […] Si l’État peut encaisser des impôts, c’est uniquement parce que des personnes privées ont créé une richesse leur appartenant entièrement au départ. […] Malheureusement pour nous, dans l’esprit de nos collectivistes enragés, tout se passe comme si l’homme venait au monde non pas avec des droits naturels comme la liberté, la propriété […], mais avec un devoir naturel qui prime sur tout le reste, celui de tenir tout son revenu et tout son patrimoine à la disposition discrétionnaire d’un État omnipotent, omniscient et omniprésent.
C’est ainsi que dans un complet renversement de valeur, CELUI QUI PRODUIT DEVIENT LE VOLEUR tandis que celui qui ponctionne sans jamais rien produire se transforme opportunément et sans aucun fondement moral en victime de la prédation du premier. »