Selon des chiffres provisoires, la très sérieuse Banque nationale suisse (BNS), vieille de 116 ans, qui n’est autre que la Banque centrale de la Confédération helvétique, annonce clôturer l’exercice 2022 sur une perte de 132 Mds de francs suisses (CHF) : un petit milliard perdu sur des positions en CHF et une dépréciation de 17% sur des positions en monnaies étrangères, pour 131 Mds CHF.
En réalité, c’est parce qu’elle souffre de l’attractivité de sa monnaie réputée fiable et solide, dans le contexte, que l’on sait, d’inflation et de baisse des principales devises ayant servi à monétiser le Covid, au premier rang desquelles le dollar et l’euro, que la Suisse a tenté d’éviter une appréciation trop forte du franc suisse (comme en 2011) en accumulant des réserves de change… dans des monnaies de singe ! Problème de riche !
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