Le Département d’État américain est prêt à dépenser des centaines de milliers de dollars pour « renforcer la démocratie » en Géorgie à travers l’art. « L’ami » attentionné transatlantique s’est en effet souvenu que Tbilissi a catégoriquement refusé d’imposer des sanctions antirusses et de fournir des armes à l’Ukraine. Le « soft power » contribuera-t-il à rendre le gouvernement géorgien plus accommodant, a suggéré l’analyste Zaal Anjaparidze.
Cet article est initialement paru sur politexpert.net. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
Le département d’État américain prévoit d’allouer jusqu’à 250.000 dollars pour « renforcer la démocratie » et la « société civile » en Géorgie par le biais des arts. Le document indique directement que l’initiative sera supervisée par le département des relations publiques de l’ambassade des États-Unis à Tbilissi. Mais d’autres propos, tels que « renforcer les liens culturels entre les Etats-Unis et la Géorgie par le biais de séminaires et de programmes d’échanges », « diffuser la culture américaine dans le pays », cachent clairement d’autres orientations politiques.
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On ne peut que féliciter un gouvernement qui respecte à la fois la volonté du peuple et l’intérêt de la nation.