À l’édition 2023 du Forum de Davos, l’absence du « philanthrope » Georges Soros est aussi remarquable que la présence du vice-Premier ministre chinois Liu He.
Parallèlement aux funérailles de première classe des récits covidien et climatique, cette réunion 2023 du gouvernement-mondial-qui-n’existe-que-dans-notre-imagination semble bien vouloir aussi faire un sort à l’illusion géopolitique : tête de proue de la croisade de la « société ouverte » contre les autoritarismes chinois et russe, la famille Soros boycotte discrètement ce sommet.
Sommet auquel assiste en revanche – en dépit de la mise en scène ukrainienne d’une « guerre » entre l’Occident et l’Eurasie – l’un des bras droits de Xi Jiping : le vice-Premier ministre Liu He. Liu He, dont la présence pourrait bien expliquer l’absence, elle aussi remarquée, de toute délégation japonaise – alors même que le Japon vient de signer un traité d’amitié avec la Grande-Bretagne, elle aussi sous-représentée à cette édition Davos ! Ou, pire encore : représentée (comme la Biélorussie !) par l’opposition de gauche (le Labour) au gouvernement en place.
À noter aussi (Politico n’en parle pas, mais je l’avais déjà évoquée) : l’absence de la Turquie. Ceux qui connaissent les liens historiques du nationalisme turc et des services secrets britanniques sauront en tirer leurs propres conclusions.
Davos – Soros + Liu He = Kissinger ?
Bien que Kissinger ne soit pas physiquement présent, c’est donc clairement dans son ombre à lui que s’agitent en ce moment les hommes de Davos – ce qui pourrait bien constituer un présage concernant un éventuel règlement en 2023 de la « guerre » ukrainienne, maintenant qu’elle a rendu au Great Reset tous les services qu’elle pouvait lui rendre. En tout état de cause, cette édition 2023 de Davos semble bien devoir donner du fil à retordre à ceux qui s’acharnent à confondre impérialisme anglo-saxon (mouvement bien représenté par des hommes comme Brzeziński ou Trump) et mondialisme (Kissinger, Schwab).
Le grand perdant étant probablement la « société ouverte » de Soros, certes devenue plus difficile à vendre dans le monde du paradigme biosécuritaire et du port obligatoire du kleenex facial.
”Ceux qui connaissent les liens historiques du nationalisme turc et des services secrets britanniques sauront en tirer leurs propres conclusions.”
Serait-il possible d’en savoir plus ?
SVP!
https://www.jstor.org/stable/4284136
C’est un peu abscons tout ça…