Dans son discours de Davos sur (une fois de plus) le Green Deal, Ursula « SMS » von der Leyen détaille 4 « piliers » de « son » projet, dans la meilleure tradition maoïste. Les voici, en traduction libre dans la langue de Thierry Breton.
Les deux premiers piliers n’ont rien de franchement surprenant : il s’agit d’expliquer comment l’Eurosoviet va une fois de plus nous prélever un pognon de dingue pour maintenir le ruissellement ascendant, sous prétexte de protéger la compétitivité européenne sur un marché (celui de la Clean Tech) qui n’existerait même pas sans l’intervention dictatoriale et arbitraire d’autorités réglementaires élues uniquement par Davos.
Seulement voilà : ça ne va pas marcher, et les auditeurs davosiens d’Ursula sont trop malins pour ne pas s’en rendre compte. Arrivent donc les « piliers 3 et 4 », au moyen desquels Ursula, pensant rassurer le chaland, nous épargne la peine d’avoir à deviner ce qui risque de salement dysfonctionner dans l’utopie des moulins à vent du Clean Tech.
Green Deal, piliers 3 et 4 : faillite anticipée de l’Eurosoviet
Pilier 3 : « les talents ». Pendant qu’Ursula, tout en citant l’économiste allemand Schumpeter, débite les détails d’un projet parfaitement soviétique, d’autres pays du monde, tout en ressassant les vieux mantras léninistes, pratiquent un capitalisme désinhibé. Il va de soi que c’est en direction de ces pays que vont fuir tous les otages de l’Eurosoviet dotés du moindre talent monnayable. La réponse d’Ursula sera : la formation. La formation de qui ? Des enfants européens qui, depuis le début du Reset, naissent en nombres encore plus négligeables qu’avant ?
Pilier 4 : « le commerce ». En bon français : l’Eurosoviet compte faire chanter la moitié de la planète, pour que personne ne soit tenté de tirer avantage du suicide européen. Grand ami de Kissinger et de Schwab, présent à Davos, Lui He a déjà laissé entendre à quelle réponse il fallait s’attendre côté chinois. On ne peut que deviner la réponse de beaucoup d’autres pays, qui n’ont pas jugé bon de se déplacer pour venir écouter cette gourde se prendre les pieds dans ses mensonges.
« d’autres pays du monde [] pratiquent un capitalisme désinhibé »
Et c’est heureux pour les citoyens de ces pays. Ludwig von Mises :
« Tous les gens, aussi fanatiques qu’ils soient dans leur zèle à dénigrer et à combattre le capitalisme, lui rendent implicitement hommage en réclamant passionnément les produits qu’il élabore. »
Et les Français, bien formatés, sont hélas nombreux dans cette catégorie. Comme l’écrit Stéphane Geyres dans son introduction à la préface de Murray Rothbard « La politique de l’obéissance » du fameux « discours » de La Boétie :
« []on peut probablement dire qu’en France [] où la pauvreté est comme sanctifiée, que l’inculture ou pire l’anti-culture économique, l’incompréhension profonde des phénomènes sociaux, ont permis à la peste étatiste et utilitariste de s’imposer []. »
sans les pauvres, que deviennent les politiciens/fonctionnaires gauchistes ?
Ils traverseraient la rue pour avoir un vrai emploi qui créerait de la valeur au lieu de faire le trottoir le dimanche devant la mairie.
« la peste étatiste « a été imposé au peuple français sans son consentement. L Europe n a rien de démocratique. Ce sont les lobbies industriels qui dictent leurs lois : Monsanto, Pfizer…..
Il faut arrêter de prendre les victimes pour des bourreaux et regarder la réalité en face. Le capitalisme est positif lorsqu il est contrebalancé par un état fort qui a le souci du peuple, comme sous De Gaule. Cela s appelle l équilibre des pouvoirs.
« la peste étatiste « a été imposé au peuple français sans son consentement. L Europe n a rien de démocratique. Ce sont les lobbies industriels qui dictent leurs lois : Monsanto, Pfizer…..
Il faut arrêter de prendre les victimes pour des bourreaux et regarder la réalité en face. Le capitalisme est positif lorsqu il est contrebalancé par un état fort qui a le souci du peuple, comme sous De Gaule. Cela s appelle l équilibre des pouvoirs.