Mort en 1950, soit 21 ans avant le premier Forum de Davos, Heinrich Mann ne pouvait pas non plus connaître l’actuel chancelier Scholz, né 8 ans plus tard. C’est pourtant bien lui qu’il décrivait dans le roman de 1914 (!) qui donne son titre à cette brève.
Semblant génétiquement destiné à la servilité la plus absolue, le Sujet de l’Empereur (en allemand : Der Untertan) est un handicapé moral, amputé de l’organe de la liberté.
A la différence de Macron, de Merkel ou d’Orbán, cooptés jeunes par Schwab dans son programme des Young Leaders – parce qu’ils étaient de toute évidence destinés à gouverner, à la tête de partis centristes – le médiocre Scholz a dû se contenter d’un parcours à la Hollande, gravissant petit à petit les échelons d’un parti socialiste (donc peu susceptible d’arriver au pouvoir dans l’Allemagne des 30 dernières années).
Résultat : à la différence de plusieurs des préférés de Klaus qui ont dû faire Davos buissonnier (J. Ardern démissionnaire en Nouvelle-Zélande, Macron et Sunak en délicatesse avec leurs parlements, Trudeau curieusement invisible), Scholz vient quand on le sifflet. Et brille par sa servilité.
A Davos, le camarade Scholz nous refait le coup de la Willkommenskultur
Seul orateur de Davos 2023 à faire encore explicitement allégeance au récit vaccinal, Scholz a de plus produit un triomphalisme de plan quinquennal « climatique » de nature à donner au chinois Liu He des airs de gestionnaire libéral et pragmatique.
Et, comme s’il avait préalablement lu mes propos sur le « pilier 3 » d’Ursula, il surenchérit, en reproduisant l’exploit d’Angela Merkel en 2015 : cette main d’œuvre hautement qualifiée sans laquelle, en Europe, la « 4e révolution industrielle » restera lettre morte, l’Allemagne va se la procurer par l’immigration de masse, qu’il appelle de ses vœux.
Immigration que ses propos irresponsables ne manqueront pas de susciter, et que son camp mettra a posteriori sur le compte du « changement climatique ». Tant il est évident que les sécheresses de Somalie et du Mali ne pourront qu’attirer sur notre continent des flopées d’ingénieurs tous plus éoliens et hydrogénés les uns que les autres. Wir schaffen das !
Le QI moyen des Africains subsahariens a été évalué dans plusieurs études (Google Scholar). Le meilleur score est biaisé positivement avec une moyenne à 80, alors que les autres résultats varient autour de 70. La distribution correspond graphiquement à une courbe en cloche et vous trouverez toujours un génie quelque part. Les études d’ingénieur requièrent des capacités de 110 et plus.