La huitième réunion des alliés occidentaux de l’Ukraine à la base aérienne de Ramstein s’est concrétisée par un résultat empreint de cynisme. C’est ce qu’a déclaré la journaliste ukrainienne Yanina Sokolovskaya.
Cet article est initialement paru sur le site rueconomics.ru. Il n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier des Stratèges.
Le 20 janvier, les ministres de la défense de l’OTAN ont discuté de l’assistance militaire à l’Ukraine au format Ramstein. Selon Sokolovskaya, les résultats de la réunion étaient connus à l’avance, car de nouvelles armes avaient déjà été envoyées par l’Alliance vers l’Europe de l’Est, et le régime de Kyiv avait préparé le terrain juridique pour de futurs changements. La journaliste estime en effet que « « la décision avait déjà été prise. Sinon les véhicules blindés pour l’Ukraine ne seraient pas arrivés sur le territoire de la Pologne, et cela n’aurait pas été annoncé. De même, l’Ukraine ne modifierait pas sa législation et n’autoriserait pas officiellement le personnel militaire étranger à combattre dans les Forces armées ukrainiennes. A partir de ce moment, ce ne sont plus des mercenaires et non des assistants au statut étrange qui interviennent, mais des unités de combat ».
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Je crois surtout que les USA tentent de provoquer la Russie à la faute, c’est-à-dire à agresser et à déclencher la guerre. Cela a toujours été la technique des USA. Depuis le cuirassé Maine, jusqu’aux bombardements du Donbass, en passant par Pearl Harbor, par les incidents du golfe du Tonkin et l’invasion du Koweit. Après la livraison de chars, il livreront des avions, puis des missiles pour toucher Moscou… et créeront de toutes pièces un incident majeur si nécessaire. Il ne veulent pas négocier mais liquider la Russie et feront tout ce qu’il faut pour y arriver.
Heureusement les russes sont de plus fins stratèges, pas pressés et ont plus de la moitié du monde avec eux. Ce sont plutôt les USA qui ont tout à perdre (à commencer par le dollar, mais aussi leur propre paix civile) qui pourraient commettre une faute grossière.