Jane Fonda, en expliquant avec candeur « qu’il n’y aurait pas de crise climatique sans le racisme », rend enfin explicite l’idéologie parareligieuse de Davos.
Comprenant très tôt les limites de la gloire cinématographique, la famille Fonda a développé une spécialité accessoire : servir de porte-parole (donc aussi de vulgarisateurs) aux messages que l’oligarchie s’efforce de transmettre à la masse des sans-dents. Dans cette discipline, la palme devrait vraisemblablement revenir à Jane, laquelle sait formuler dans ses mots de ménagère de presque 50 ans des conclusions qui, apparaissant en clôture du Magicien de Davos ou de Great Reset : mythes et réalités, finiraient tôt ou tard par amener leurs auteurs devant la 17e Chambre.
Jane, qui affirme avoir beaucoup approfondi le sujet, est non seulement totalement épargnée par les doutes qui tourmentent une partie de la communauté scientifique quant à la réalité de l’influence des activités humaines sur le climat, mais elle dispose même d’un portrait-robot de la partie de l’humanité qu’il faut spécifiquement incriminer : celle qui pratique « le sexisme » (sauf contre les hommes), « le racisme » (sauf contre les blancs) et « la guerre » (sauf quand elle est livrée par la très pacifique OTAN et le très démocratique régime de Kiev).
À force de réchauffer le racisme, Jane Fonda pourrait finir par se le manger
Il s’agit donc bien de toi, hypocrite lecteur, mon semblable, mon follower, avec tes odieuses habitudes de barbecue machiste et de steaks de bovins dont les pets trouent la couche d’ozone.
N’empêche que ce constat, dans toute son irréprochable scientificité, a tout de même quelque chose d’inquiétant. Pensons à ces masses de prolétaires allemands, plus ou moins encadrées par l’AfD, qui, en ce moment même, attendent le chômage de masse dans des appartements de moins en moins bien chauffés. Si les équivalences politico-thermiques mesurées par le docteur Fonda devaient leur arriver aux oreilles – à l’instant précis où leurs léopards s’apprêtent à nouveau à parcourir la steppe russe –, on ose à peine penser aux solutions, à la fois pratiques et immorales, qui pourraient leur venir à l’esprit…
Si le réchauffement est provoqué par le racisme, ce qui est sur c’est que la bêtise est systémique et contagieuse.
Et si la bêtise pouvait se transformer en énergie, il n’y aurait plus de problème d’approvisionnement
connaissez-vous Jacques Généreux? https://www.youtube.com/watch?v=OCypn_jjC9k