Coupable uniquement d’anti-covidisme, le député britannique Andrew Bridgen avait été accusé d’antisémitisme – de mauvaise foi, au prétexte d’une comparaison certes maladroite, mais en aucun cas équivoque. Des médecins juifs prennent sa défense.
.@matthancock has still not removed his defamatory tweet falsely alleging that I am antisemitic. I will allow Matt three days to apologise publicy for calling me an antisemite and racist or he will be contacted by my legal team.
— Andrew Bridgen (@ABridgen) January 13, 2023
L’antisémitisme – matrice de toutes les idéologies de la Gauche – est une vision du monde qui rend bien des services – en assurant, notamment, la possibilité d’ignorer l’influence conjointe des trois grands monothéismes sur l’émergence d’une modernité occidentale de moins en moins défendable à mesure que, s’approchant du moment de son total accomplissement, elle prend de plus en plus clairement les traits de Klaus Schwab.
Simplement, les faits sont têtus : si le peuple de Moïse est en effet (à l’instar d’autres peuples d’élite, d’ailleurs) bien représenté à Davos et dans les bataillons du covidisme de combat (notamment en France), il a aussi fourni (notamment en Israël – « pays laboratoire » du Great Reset) son lot de victimes des myocardites « par coïncidence » et des AVC « climatiques ».
Anti-covidisme et antisémitisme : même combat ?
Pendant qu’en France le si lucide E. Todd semblait oublier le B-A-BA de la démographie en matière de mortalité des jeunes, et que le si moscovite J. Sapir se déchaînait sur Twitter contre les obscurantistes « antivax », en Hongrie, le pharmacien György Gődény et son fils (le cinéaste Jónathan), qui revendiquent leur judéité, portent à bout de bras le combat des médecins intègres contre Big Pharma. On a les souverainistes qu’on peut.
Le mensonge n’est l’exclusivité d’aucune théologie, et ne semble corrélé à aucun phénomène racial. C’est ce que nous rappellent ces 26 scientifiques britanniques juifs qui, dans une pétition récente, s’érigent contre la diffamation du député tory Andrew Bridgen, qui a eu le courage de parler des « effets (dits) secondaires » – pétition rappelant au passage que « la recherche de boucs-émissaires est caractéristique des régimes totalitaires ».
Des régimes totalitaires, c’est-à-dire : aussi bien du Royaume-Uni du révisionniste R. Sunak que de la Russie du très covidiste V. Poutine, où une députée du parti présidentiel à la Douma vient justement d’appeler à considérer les adversaires de l’escroquerie vaccinale comme des « extrémistes » (catégorie pénale en Russie).
Bien envoyé ????