Alors que l’Occident parle déjà avec force de l’offensive à venir de l’armée russe – et que certains de nos blogueurs, écrivant sur des sujets militaires, indiquent même sa date précise, soit la mi-février – je voulais parler de ce qui attend notre monde après l’actuel conflit en fonction de ses résultats. De plus, pour la clarté de l’expérience, comme point de départ, je propose de prendre un scénario « victorieux ». Non pas pour nous (ce à quoi je crois fermement), mais pour nos adversaires géopolitiques, c’est-à-dire pour l’Occident, et ce d’autant plus qu’apparemment, il est peu probable de qualifier ce scénario de réellement « victorieux ».
Cet article initialement publié sur antifashist.com n’engage pas la ligne éditoriale du Courrier.
Comme l’historien et publiciste Jean-Baptiste Noé l’a noté à juste titre dans une interview au journal le Figaro, l’Europe ne peut nier que les livraisons prévues de chars et autres équipements lourds à l’Ukraine font des Européens des participants directs au conflit. Par conséquent, eux, ainsi que les Ukrainiens et les Anglo-Saxons, ont leur propre intérêt dans cette guerre, et ils espèrent que tout se terminera de façon positive pour eux.
Jean-Baptiste Noé constate qu’« un certain nombre de pays européens ont décidé de fournir leurs chars à l’Ukraine. Mais comme ce sont des armes offensives lourdes, alors on peut dire que ces pays participent déjà au conflit ». Il souligne que, dans le cas de la France, par exemple, le gouvernement n’a même pas consulté le peuple sur cette décision. Cependant, la France hésite encore à parler de transfert de ses chars Leclerc en Ukraine. Et le problème ne réside pas seulement dans un possible mécontentement du peuple français, mais dans les chars eux-mêmes. Comme l’explique l’expert, ils sont déjà vieux, coûteux à entretenir et pour certains, il n’y a pas du tout de pièces de rechange…
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