« Les Russes n’auront bientôt plus de missiles. » Cette sentence, ânonnée depuis des mois par les experts cathodiques et les journalistes n’a cessé d’être démentie à chaque nouvelle frappe russe. Déjouant tous leurs pronostics, c’est aujourd’hui l’Occident qui risque d’être en rupture de stock…
Trépignant derrière son pupitre, Jens Stoltenberg, le Secrétaire général de l’OTAN a tout de l’enfant frustré dans ses désirs. Alors que « l’Alliance militaire la plus puissante de l’histoire » raille depuis des mois les insuffisances du complexe militaro-industriel russe, « très impacté par les sanctions » et au bord de la rupture, c’est elle qui, en définitive, pourrait ne plus être en mesure de fournir suffisamment de munitions à son proxy ukrainien. Face à l’avancée lente mais constante des troupes russes, les Ukrainiens sont contraints de soutenir une cadence de tir infernale s’ils veulent contenir l’adversaire, 5 à 10 000 obus par jour selon les estimations. Or, de l’aveu même de Jens Stoltenberg, «la guerre en Ukraine consomme une énorme quantité de munitions et épuise les stocks alliés. Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production. »Une crise se profile donc, alors que les Russes n’ont pas encore engagé le gros de leurs moyens et qu’ils tirent en ce moment vingt-mille obus quotidiennement, soit bien moins que les 50 000 qu’ils ont atteint ponctuellement.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
jouissif de voir les occidentaux le nez dans leur caca…
Pour des mondialistes, les secteurs stratégiques de tout pays qui respecte ses citoyens doivent être quelque chose d’abscons. La défense en fait partie.
De plus, les Russes ont l’avantage d’avoir les principales industries de la défense nationalisées. Elles sont faciles à mobiliser et ne nécessitent pas de négociations particulières. En revanche, l’occident doit être dans une situation de guerre pour pouvoir s’affranchir des règles du marché…
Les obus ne vieillissent peut-être pas, mais les canons évoluent… Le poids de la poudre ne sera peut-être plus le bon sans parler du calibre ou de l’électronique adaptée à un système d’information spécifique !