Premier ministre et principal visage de l’indépendantisme écossais, Nicola Sturgeon va démissionner suite au scandale soulevé par une loi sur les procédures de réorientation sexuelle.
Les Écossais voulaient – un peu comme tout le monde, de nos jours – être libres, mais tout en restant interconnectés, c’est-à-dire mondialisés. Le parti SNP de Madame Sturgeon, surfant sur ce manque de réalisme et sur un vieux ras-le-bol suscité par le chauvinisme anglais – auquel s’ajoutaient les conséquences parfois chaotiques du Brexit –, leur avait donc vendu un projet « d’indépendance » qui n’était, en réalité, qu’un projet de dépendance accrue vis-à-vis de l’Eurogoulag bruxellois.
Or la secte bruxelloise – dominée par une gauche qui a remplacé l’ouvrier (exporté en Asie) par le trans – est caractérisée par une tolérance zéro dans sa croisade parareligieuse « contre la transphobie ». S’horrifiant des conséquences dont ils chérissent les causes, les Écossais se sont donc retrouvés avec une loi incitant des mineurs – travaillés au corps par la propagande LGBT – à réclamer leur « transition de genre » sans autorisation parentale.
L’Ecosse sans Sturgeon : réassignée au genre britannique ?
Or, le départ de Mme Sturgeon risque bien de saper durablement la cause indépendantiste – évolution dont on peut penser qu’elle ne désole pas forcément tous les milieux d’affaires de l’Écosse, ceux qui savent compter se doutant bien qu’une réintégration au Titanic bruxellois impliquerait probablement d’avoir à cracher au bassinet – en même temps que les Français, Italiens et autres otages de Bruxelles – pour compenser le suicide économique de l’Allemagne « verte et inclusive » du couple Scholz – Baerbock.
Si cette coïncidence s’avérait être plus qu’une coïncidence, on pourrait dire que, dans cette instrumentalisation du délire LGBT en vue de pouvoir choisir celui des camps du mondialisme qui leur convient le mieux, les élites écossaises auront imité – sinon rejoint – le régime de Vladimir Poutine – qui, lui aussi, s’appuie sur le refus bruyant du « satanisme » trans pour faire avaler à son opinion la pilule de son allégeance à tous les autres « programmes philanthropiques » de Davos : covidisme, climatisme, multilatéralisme, féminisme… Comme aurait dit Orwell : Oceania ou Eurasia – fais ton choix, camarade !
Vous apportez des éléments de réflexion à la question jusqu’ici sans réponse (pour moi) de la sincérité de l’opposition “russe” au mondialisme. Ce serait intéressant que le Courrier développe cet aspect, pour nous éviter, par réaction à l’horreur européenne, de tomber de l’autre côté du cheval.
Merci
https://www.cultureetracines.com/essais/92-la-trilogie-modeste-schwartz-i-yin-davos-kovid.html
Va falloir raquer beaucoup pour sauver les boches? Je m’inquiète.
Ben… on a déjà commencé (l’électricité hors de prix, c’est pas en raison d’une pénurie qui en France n’existe pas – c’est parce qu’il faut partager avec les Fridolins), et encore: pour l’instant, ça sert juste à maintenir en fonctionnement la partie de l’économie allemande qui n’a pas été déjà sacrifiée.
Comme le plan d’action de Davos prévoit “d’éponger” tout ça avant tout en faisant cracher la BCE, à terme, l’addition est censée nous être présentée avant tout sous forme de pouvoir d’achat de l’euro.
Et si ça met le feu à la maison euro, double down: ils en profiteront pour essayer de passer en force avec l’architecture CBDC – qui mettra effectivement fin à tous nos problèmes économiques, en abolissant de facto la propriété privée (et d’ailleurs aussi la possibilité de s’en plaindre).
Bonjour,
Même si la teneur de l’article me satisfait, je suis très surprise de l’accusation de “mondialisme” que vous lancez contre le régime de Poutine.
: covidisme, climatisme, multilatéralisme, féminisme…”
– Pas de covidisme en Russie où toutes les folies covidistes n’ont pas eu lieu et où le vaccin proposé (au départ, on ne savait pas si c’était vrai ou faux, souvenez-vous…) est un vaccin russe dépourvu d’ARNm.
– Pas de climatisme non plus, même si le gouvernement essaie de mener une juste politique de prudence dans ce domaine, mais absence de toutes ces folies, ces passes, etc…
– Le multilatéralisme, je ne vois pas ce que vous avez contre ce principe. Pour ma part, je le trouve excellent puisque c’est le principe de relations libres entre nations respectueuses. Où est le problème ?
– Le féminisme ? Mais les Russes sont les premiers à avoir donné l’égalité des droits aux femmes (1917), avec évidemment le droit de vote, le droit d’accéder aux études, aux emplois, etc. Où est le problème ? Vous êtes pour renvoyer les femmes aux casseroles et à la reproduction ?
Pour ma part, si c’est ça le “mondialisme” à la Poutine, je veux bien être mondialiste !!
Il est normal que vous soyez surprise, dans la mesure où l’opinion française non-alignée vit mentalement dans un univers parallèle en ce qui concerne la Russie. On se rend bien compte que ce que la Macronie en raconte est foncièrement faux – et on a tendance à en déduire (erronément) que ce que le régime poutinien raconte de lui-même est vrai.
Personnellement, n’étant ni médecin, ni biologiste, je ne suis pas capable de définir “l’ARNm” (à mon avis, vous non plus). Ce que je sais, c’est que
*les autorités sanitaires russes elles-mêmes reconnaissent (ou plutôt: se vantent de ce) que Spoutnik V est une thérapie génique, jumelle de celle d’Astra Zeneca – il est donc assez drôle de voir toutes ces odes au Spoutnik dans la bouche de ceux qui par ailleurs font profession de préférer la prison à une injection d’Astra…
*en l’absence de toute pharmacoviligance en Russie (héritage soviétique), on ne dispose bien entendu pas de chiffres officiels d’effets secondaires EN Russie, mais comme ils ont eu l’imprudence d’en vendre de gros stocks à des pays qui pratiquent la pharmacovigilance (comme l’Argentine), il y a tout de même des remontées, et elles ne sont pas glorieuses…
Bref: la vraie question pour moi est donc plutôt: quel serait l’aspect du Great Reset qui n’a PAS été mis en oeuvre en Russie, sous la direction du davosien H. Gräf (à la tête de SBER – qui est non seulement la principale banque du pays, mais aussi le système nerveux de la nouvelle Russie numérisée), et avec l’aval du grand ami de Schwab (jamais aucune dénégation officielle de cette affirmation) connu sous le nom de V. V. Poutine?
Poutine à été un young leader.
A sa création, l’URSS avait ses entrées au forum de Davos.
Techniquement, c’est faux: il n’a pas été Young Leader, pour la simple raison qu’il était déjà trop vieux pour le programme au moment de sa mise en place (on peut penser aussi que le KGB était un peu trop jaloux de ses cadres).
Ce que cache cette réalité (que me rappellent souvent les poutinolâtres), c’est qu’en fait, l’amitié Poutine – Schwab est beaucoup PLUS ancienne et étroite que celle unissant Schwab à … nombre de ses propres Young Leaders (qui sont souvent des opportunistes prêts à tourner le dos à Davos contre un chèque plus dodu – je ne pense pas que ce soit le cas de Poutine, véritable progressiste russe qui à mon avis croit sincèrement au blabla du multilatéralisme schwabien).
Vous interprétez des faits sans vraiment apporter de preuves tangibles. Certes la propagande est partout, y compris quand les russes se vantent de faire aussi bien qu’Astrazeneca. De fait la vaccination anti covid en Russie n’a pas atteint le niveau des pays de l’Otan, selon les données connues. Les Davosiens mettent en place une stratégie de démantèlement de la Federation de Russie en vue de vassaliser cette énorme territoire. Où voyez-vous que le régime de Poutine en fasse de même ?
Les preuves, c’est en justice. En journalisme, on cite des sources. Je constate que vous n’en citez aucune (et vous seriez d’ailleurs bien en mal de le faire…).
“selon les données connues”: connues de qui? Selon celles que moi je connais, le niveau russe dépasse de loin celui de la Bulgarie (membre de l’OTAN)…
“Les Davosiens mettent en place une stratégie de démantèlement de la Federation de Russie”: ça fait donc visiblement au moins un an que vous n’avez rien lu ou écouté de Kissinger. A moins que vous ne sachiez pas qui est Kissinger, et ce qu’il représente à Davos…
Bref: vous viendrez ici donner des leçons une fois que vous aurez fait vos devoirs.
Bonjour, pour ma part, je serais assez d’accord avec la vision de Coustou.
Oui, tout comme le plus gros de la population de l’Indonésie (musulmane) “serait plutôt d’accord avec la vision” du Coran concernant l’idée que Mohammed est le sceau de la prophétie.
Je n’ai d’ailleurs rien contre l’expression de leurs convictions religieuses, ni contre celle des vôtres. Mais vous avez vraiment pas l’impression d’être hors-sujet?
En fait, vous savez, il s’agissait d’une discussion portant sur le monde réel…