Clémentine Autain tient à nous faire connaître la douleur qu’elle éprouve quand Quatennens est applaudi dans l’hémicycle. Ceux d’entre nous qui seraient tentés de répondre que – dans le contexte actuel : retraites, cobelligérance – les sentiments de Clémentine ne figurent pas en tête de leurs priorités n’ont visiblement pas compris en quoi consiste l’aile woke de LFI.
Car, pour Clémentine et ses camarades de la Nouvelle Gauche, la cobelligérance, c’est l’affaire des experts de l’OTAN, tout comme les retraites sont l’affaire des experts de l’UE, et le monde réel en général, l’affaire des experts de Davos. La politique selon Clémentine, c’est le fait qu’elle, Clémentine, a des ovaires, et souffre « donc » le martyre en voyant une assemblée d’élus du peuple applaudir un détenteur de testicules – sous prétexte qu’il trouve les mots conflictuels qu’il convient de mettre sur une réalité conflictuelle concernant l’intérêt général. Mots et réalité qui n’ont en effet rien à voir avec l’univers de commérage pré-pubère dans lequel la Macronie (dont LFI tendance Clémentine n’est que la roue gauche) s’efforce de nous enfermer.
Réalisme de Quatennens, douleur de Clémentine
La formulation même de ce cri du cœur antipolitique de Clémentine (qu’on appellera ici par son prénom, comme dans toute école maternelle) est fort révélatrice : « Ce qui était douloureux pour moi, c’est de voir des membres de notre groupe (…) entourer Adrien et l’applaudir alors (…) que ce n’était pas ce que nous avions collectivement décidé. »
On remarque que l’adverbe « collectivement » renvoie ici tout naturellement à l’entre-soi de Clémentine et de ses copines – c’est-à-dire des activistes au sens schwabien du terme. Le fait que leur présence dans l’hémicycle (avec les émoluments qui y sont liés) n’est justifiée que par un mandat électoral accordé par la seule collectivité (nationale) que reconnaît la Constitution ne lui vient même plus à l’esprit. Elle trouve même parfaitement scandaleux que cela puisse encore venir à l’esprit de l’infâme Quatennens, qui, non content d’avoir un chromosome Y et d’avoir giflé une femme au cours de sa vie, se permet d’appeler un chat un chat.
Tout ce qu’on peut souhaiter, c’est que cela reviendra tout de même à l’esprit d’une partie au moins des électeurs de l’un et de l’autre – si jamais la Macronie se permettait encore une fois le luxe d’élections non-« électroniques ».
Autain, la femme qui définit les violeurs en fonction de la couleur de la peau et de l’origine géographique.
Beurk.
Il se peut qu’un peuple ait les élus qu’il mérite, et que l’Assemblée nationale soit formée à son image. Ou alors, il faudrait construire un véritable État parallèle, c’est à dire s’engager dans la subversion, et non pas promouvoir une sécession individuelle qui consisterait à aller s’enterrer dans un trou à la campagne.
Merde ALORS …….Elle trompe bien son monde celle-là ……Autant il est vrai que les extrêmes se rejoignent ?
AUSSEUR Robert
Nous sommes à un moment ou RAREMENT l’exercice des pouvoir s’est autant éloigné des besoins ressentis par le citoyen de base ! = Les insultes sont contenues à l’assemblée ….Même si les citoyennes et citoyens de base se retiennent ? DE LEURS BALANCER LES VERITES (pas toujours , ce que j’approuve) qui s’approprient les mots adaptés à la cituation que la macronie nous envoie dans la tronche !