La guerre en Ukraine est-elle l’occasion et le théâtre d’un bouleversement total de l’ordre post-guerre en Europe ? À l’occasion de la Conférence sur la sécurité de Munich, les organisateurs présentent leurs idées pour un renouvellement de « l’ordre mondial libéral basé sur des règles ». En fait, il s’agit moins de la sécurité de l’Europe que de forger de nouvelles alliances pour des revendications et des intérêts hégémoniques.
Il y a moins de dix jours, un titre du quotidien allemand Tagesspiegel faisait le tour des médias sociaux : « Même en cas de frappe nucléaire russe : 89 % des Ukrainiens veulent continuer à se battre en toutes circonstances », pouvait-on lire. Certains ont pensé qu’il s’agissait d’une mauvaise blague. Mais si l’on regarde la source réelle, cette phrase devient encore plus cynique : il s’agit d’un résultat du Munich Security Index, une publication spécialisée présentée en amont de la Conférence sur la sécurité de Munich. On peut y lire
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