À Munich, cette année, on découvre un Georges Soros diminué par l’âge, mais dont le discours n’en est que plus intéressant lorsqu’il égratigne l’administration Biden.
Apparemment plus très éloigné du moment de l’ultime sincérité, Soros m’a fait de la peine : voir un des esprits les plus vifs de sa génération ânonner les crétineries climatistes et covidistes dans des versions particulièrement infantiles de ces deux mythes – il y a de quoi rappeler l’homme à l’humilité que lui dicte sa finitude.
Quant à la partie non-mythologique de son intervention, les amateurs de pensée binaire se concentreront très certainement sur ses piques à l’encontre de l’autre grand perdant de la séquence 2020-23 : D. Trump. L’impérialisme américain de gauche n’aime pas l’impérialisme américain de droite : quelle surprise !
Il était, en revanche, hautement intéressant de constater l’amertume difficile à feindre avec laquelle il a évoqué l’action de Joe Biden – président porté par ce Parti Démocrate dont il est depuis des lustres l’un des grands argentiers !
La leçon de Munich : Soros ne contrôle pas Biden
Biden, nous dit-il, ne veut pas faire tomber le régime de Xi Jiping. Et, de son évocation (là aussi, visiblement peinée) des limitations imposées par ce même Biden à la frénésie belliciste du pitre Zelensky, il est facile de déduire qu’à son avis – et à son grand regret – Biden ne s’emploie pas davantage à renverser le régime de Poutine.
Car, quand bien même de tels changements de régime seraient de nature à favoriser les intérêts de l’Amérique, Joe Biden (à la différence de Trump) ne se soucie pas le moins du monde des intérêts de l’Amérique : mondialiste d’obédience davosienne (doctrine Kissinger), il prend bien garde à n’entretenir le conflit qu’autant que l’exige l’intérêt supérieur du Great Reset. Tout comme, d’ailleurs, le davosien V. Poutine de l’autre côté de cette comédie sanglante.
Et le grandiose projet sorosien de la « Société ouverte », dans tout ça ? – Il apparaît enfin comme ce qu’il a toujours été : un miroir aux alouettes, tout juste bon à accélérer l’arrivée au pouvoir de bonnes femmes comme Maia Sandu (Moldavie) dans les ex-bantoustans soviétiques devenus bantoustans de l’Eurogoulag. Une fois au pouvoir, cela dit, même lesdites bonnes femmes ont vite compris ce que pèse réellement l’idéalisme de Soros…
Et le plasticage de Nord Stream II ?
Oui? Précisez votre question, SVP.
Il semble qu’il a bien été ordonné par Washington. Donc (disons) par Biden, homme de Davos.
Et en effet, quel meilleur moyen de faire du Green Deal une quasi-nécessité?
Ensuite, il se peut que vous ayez en tête des récits surajoutés (“plastiquer NS pour faire tomber Poutine”, etc.). Il se trouve qu’ils sont faux: l’Asie va absorber les énergies russes qui ne trouvent plus leur chemin vers l’Europe, donc Gazprom se porte bien, et le Kremlin n’est que le prolongement politique de Gazprom. Chose que tous les acteurs savaient longtemps avant que n’apparaisse la première idée de dynamitage de conduite.
L hypothese de Poutine davossien est défendable.
Mais ne faut-il pas considérer qu’il joue les cartes de son jeu de poker menteur, parfois avec Davos, parfois contre lui ?
Le but de la Caste mondiale reste quand même de nous détruire et nous contrôler. Notre jeu à nous est d’être témoin passif de ce combat dont le vainqueur incertain finira quand même par nous écraser.
J’avoue que cette hypothèse m’interroge et j’aimerai comprendre : en quoi Poutine rentre-t-il dans le jeu davosien ?
Je vous retourne la question: en quoi pourrait-on dire qu’il n’y rentre pas?
Citez-moi un article du programme du Reset (du programme de Schwab, signé et publié par ce dernier – pas des simplifications pour naïfs en circulation dans la propagande pro-russe et pro-chinoise) qui ne soit pas appliqué en Russie, svp..
Vivement que crève cette ordure. Lui et Joe bidet, différemment, ont fait beaucoup d’argent et beaucoup de mal.
Bill Gâtes avec et quelques autres
Il ne faut pas croire qu’ils sont deux ou trois
Par rapport à l’article qui n’est pas de Davos finalement dans les hautes sphères ?
Trump oui, Poutine oui, Gates oui, Biden, Trudeau, etc…
Ce serait plus simple de savoir qui ne fait pas partie de cette secte
Vous avez bien raison.
Je vais vous mettre sur la piste: qui n’a jamais été invité à Davos?
Bonjour, pourriez-vous expliquer au néophyte que je suis en quoi V. Poutine est Davosien ou bien me rapporter à un article s’en rapportant.
Merci
le davosien V. Poutine ?!
Il est vrai que le covidisme a frappé en Russie. J’ignore jusqu’à quel point, mais faut-il mettre cela sur le compte de Davos ou sur le vieux désir de tout dirigeant politique de contrôler son peuple ?
Dit autrement mondialiste ou nationaliste ? Je dirais que la guerre en Ukraine donne une partie de la réponse
D’ailleurs, Biden ne serait-il pas confronté lui même à des pressions nationalistes qui contrarient tant Soros que Davos ?
Je vous suggère de lire ça (et le reste du blog):
https://edwardslavsquat.substack.com/p/putin-and-international-cooperation
Puis de décider par vous-même: ce type est-il un idiot, ou…
En effet c’est assez dérangeant… Merci pour le lien
Bien sûr Poutine n’est pas un idiot, mais il a toujours eu un tropisme occidental et il peut être mal conseillé, ce qui pourrait expliquer un certain aveuglement. Mais peut-être s’agit-il d’opportunisme de sa part pour mieux contrôler son peuple, sans pour autant adhérer au mondialisme de Davos ou d’ailleurs. Comme la Chine.
Votre réponse suggère que vous êtes capable de concevoir une différence concrète entre “contrôler son peuple” (y compris en le stérilisant en partie, en tuant certains jeunes adultes dans le cadre d’expérimentations marantes, en le soumettant au flicage numérique intégral etc.) et “adhérer au mondialisme de Davos” – différenciation dont je suis, pour ma part, incapable – très certainement victime que je suis d’une sorte d’étroitesse de vue…
Oui, je fais une différence entre contrôler le peuple et adhérer au mondialisme de Davos. Mon premier est séculaire dans le cadre des nations et du genre humain, contrairement au second.
Reste la question de la toxicité des vaccins où le politique peut avoir été abusé. Je n’ai pas encore franchi le pas d’un eugénisme programmé.
Je ne sais pas s’il s’agit de l’application à la lettre du bouquin de K. Schwab, mais je ne crois pas me tromper en disant que Poutine est profondément souverainiste et peu enclin à tolérer les ingérences étrangères. Or, toute la démarche de l’eurocrature depuis des années vise précisément à la disparition des nations pour mettre en place la ‘grande bascule’ chère à Macron et Ursula la hyène. Je ne vois pas ce que Poutine aurait à y gagner à laisser BlackRock diriger l’économie russe comme c’est le cas en Ukraine. Et encore moins la Chine ou d’autres états développant une certaine rancoeur à l’égard de l’oncle Sam maintenant qu’ils ne se sentent plus seuls. Sans le dollar, les participants du FEM risquent bien d’y perdre des plumes, voire d’y laisser leur peau!
Raisonnement simpliste, qui s’intègre bien dans l’illusion géopolitique, dont le principe de base est que les intérêts de l’oligarchie (européenne/américaine/russe ou malgache) coïncident au moins majoritairement avec ceux du peuple (du même nom).
L’aspect amusant de cette hallucination, c’est que (j’imagine que) il ne vous viendrait jamais à l’idée de nous appliquer à nous-mêmes (en France) ce raisonnement, en présupposant que tout ce que fait Macron représente notre intérêt. Il est naturellement plus facile de se raconter des histoire sur des pays lointains dont on ne comprend pas la langue et auxquels on a accès principalement à travers les propos biaisés des propagandistes (des deux bords – ils mentent tous…).
Soros n’était pas à Davos, il utilise ses dollars pour promouvoir ses idées politiques et sociales, Poutine, est nostalgique de l’URSS ,il a œuvré en vain pour se rapprocher de l’OTAN en pensant peser sur le cours des évènements et en tirer parti, cf le conseil Russie OTAN crée en 2000 pour traiter des questions de sécurité et des projets communs. Au début de la “pandémie” il a agit de concert avec les autres ,il savait pour le virus mais pensait pouvoir contrôler le jeu mais aux usa lesofficines ont les dents longues (make américa great again) et les européens sont des traitres (cf vdl)
C’est le chef d’état d’un immense pays ,ce n’est pas le cas de macron qui a mis la France sous tutelle et la laisse se faire dépouiller par les blackrock et Cie .A cet instant Poutine joue sur plusieurs tableaux entre autre celui de l’alliance avec les bricks. Politiquement nous en saurons plus après le 5 novembre 2024 élections du prochain président américain .
D’autre part ,il ne faut pas oublier les différents pass et autres ausweis auquel nous étions assujettis. La guerre en Ukraine (24 février 2022) a changé la donne pour nous Français avec la fin du pass vaccinal (15 mars 2022) même pas un mois plus tard!
Vous pensez donc que la mise en stand-by des opérations du covidisme en Occident a été la conséquence de la volonté de V. Poutine et des actions qu’elle lui a dictées? (Pendant qu’en Russie, en revanche, le Great Reset – covidisme compris – se poursuit DE PLUS BELLE depuis lors).
C’est un point de vue intéressant.
Je veux dire: un conte de fées intéressant.
Ca se passe sur quelle planète?
Monsieur Schwartz, prendre Poutine pour un « homme de Davos » est absurde. Il a bien été invité au WEF, il y a quelques années, mais vous avez dû manquer son discours, brillant plaidoyer en faveur de la nation, de la famille, de la propriété privée, de la liberté et du progrès, autant de valeurs qui étaient les nôtres il y a peu et qui sont violemment combattues par les gens de Davos. La guerre en Ukraine est une guerre entre les mondialistes davossiens et Poutine. Ne pas le comprendre est une faute.
Peut-être qu’au lieu de donner des leçons, vous feriez mieux de prendre la saine habitude de juger les gens sur leurs actes (surtout sur ceux qui ont un coût), plutôt que sur leurs propos (qui, en général, ne coûtent rien).
Vous semblez confondre mondialisme et grippe: un virus qu’on “attrape” apparemment en allant à Davos. Comme Macron n’y est pas allé cette année, faut-il en déduire qu’il est maintenant guéri?
Bref: cette argumentation est infantile.