Ayant bien écouté Soros à Munich, les expertes du magazine féminin Elle le savent désormais : l’inflation du prix des tampax est d’origine « climatique ».
Phénomène mal défini, aux causes incertaines et aux conséquences brumeuses, le « changement climatique » (comme si le climat nous avait attendu pour changer…) est un concept qui met souvent mal à l’aise les scientifiques des chaires de physique et de géologie, mais pas les journalistes subventionnés de Davos et les expertes des magazines féminins, qui y trouvent l’explication universelle des vagues migratoires (dont le déclenchement n’a donc rien à voir avec les propos irresponsables de tel ou tel chancelier allemand), des épidémies (réelles et imaginaires) et des hausses de prix – rebaptisées « inflation », dans l’espoir de faire oublier que, cette fois-ci, elles ne correspondent pas du tout à un phénomène de surchauffe de l’économie).
« Inflation » : l’imparable logique climatique de Elle
Grâce à la féminisation, on est donc à nouveau sur le point de redécouvrir les vertus sopitives de l’opium.
Comme les tampons hygiéniques sont faits de coton, que le coton « vient du Texas » (uniquement ?), que le Texas a subi une sécheresse dont G. Soros, à Munich, nous expliquait le plus sérieusement du monde qu’elle est la conséquence de notre manque d’enthousiasme pour le projet de réfrigération artificielle du Groenland que lui a vendu un certain King (mage climatique de son état, basé à Cambridge), c’est donc que la hausse du prix du tampax est la conséquence des « discours de haine » des « négationnistes du climat », généralement poussés dans cette voie par leur racisme.
Plus généralement : quand les lectrices de Elle éprouvent une déconvenue, c’est a priori par la faute d’un mâle blanc qui ne répète pas les mantras de Davos avec suffisamment de conviction – que ce malheureux ait ou non, au préalable, eu l’imprudence supplémentaire de les épouser.
Ah, C’est fou comme le tampax…
Bientôt le problème sera réglé. Le transhumanisme et surtout le transgenrisme y pourvoieront ; plus besoin de tampons de coton et la planète sera sauvée. Hallelujah !
Par des cagoles pour des cagoles.