Les Britanniques annoncent qu’ils vont envoyer des missiles SCALP de 400 kilomètres de portée à l’armée ukrainienne. Il s’agit d’une tentative désespérée pour retarder la chute de Bakhmout, troisième ligne de fortifications ukrainiennes édifiée depuis huit ans avec l’aide des Américains. Les lignes de fortifications de Lysytchansk et Donetsk ont été détruites. Si Bakhmout/Artiomovsk tombe, il n’en restera plus qu’une, à Slaviansk. En réalité, la connaissance de ces missiles et une évaluation distanciée des forces en présence amènent à penser que cette nouvelle livraison d’armes, même si elle avait lieu rapidement, ne changerait pas la donne. Elle ne fera que prolonger l’agonie de l’armée ukrainienne – tout comme les tentatives éventuelles des USA de reconstruire une armée ukrainienne après que trois, déjà, ont été détruites.
Ça y est, le milliardaire d’origine indienne actuellement à la tête de la Perfide Albion, mais pas du tout gêné par ce qu’ils on fait subir à son pays « aux temps bénis des colonies », a annoncé l’envoi en Ukraine des missiles Storm Shadow – ou SCALP pour la version française!
Ce missile – et c’est le principal – est donné pour 400 km de portée – 560 kilomètres même, selon l’inénarrable Flamby, quand il était Président.
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Il faut des avions pour tirer ces missiles. Par qui seront-ils pilotés ?
Très juste!
Les rosbifs ont perdu mais leurs élites feront pourrir le conflit tant qu’il leur restera des shillings à jeter par les fenêtres.
Dire que les Russes prennent tout leur temps à Bakhmut est exagéré. Wagner y fait principalement face à un ennemi retranché de longue date et très largement supérieur en nombre. Ils ont des pertes eux aussi, car ils continuent de manœuvrer pour l’encercler…
Pour le missile SCALP, le problème n’est pas la seule portée. C’est sa capacité à avoir une route prédéterminée pour arriver jusqu’à l’objectif et en très basse altitude. Considérant que le renseignement électronique aérien officie en toute impunité à partir de la Pologne et de la Roumanie, sans compter les satellites militaires, il est envisageable de frapper des cibles stratégiques (bases aériennes) ou industrielles près de Moscou en évitant la DCA sur le chemin… Il est sûr que comme vous le dites, cela risque de lever les dernières barrières que s’imposait la Russie dans cette guerre ou elle agit avec une excellente retenue par rapport au comportement génocidaire de l’OTAN.