Cochant toutes les cases du Reset, le groupe Stellantis, comme par hasard, est bénéficiaire. Au beau milieu d’une Bérézina automobile occidentale, ce groupe créé par fusion de PSA avec Fiat-Chrysler gâte ses employés au titre de la participation – comme quoi, la technocratie gaullienne fonctionne aussi très bien sous pavillon euro-davosien : quelle surprise !
Du coup, il peut compter sur une bonne note ESG (métrique socio-écologique de l’allégeance à Davos), que les « parties prenantes » (comprendre : les milliardaires) de Schwab lui accorderont d’autant plus facilement qu’il a en outre misé sur la voiture électrique et… accueilli Black Rock dans son capital.
C’est ainsi que les Agnelli et les Peugeot échappent à la purge schwabienne, en choisissant (« une fois de plus » – ajouteraient les mauvaises langues) la voie de la collaboration.
Au ciel de Davos : l’étoile de Stellantis
A l’école de l’austromarxiste Hilferding, le bolchevisme de Davos a appris à ne pas reproduire les erreurs de l’URSS naissante – en en tempérant la politique par l’adoption des « meilleures pratiques »… du IIIe Reich : c’est l’essence du « public – privé » sauce Schwab : pourquoi confisquer, quand on peut aller trouver les entrepreneurs et leur faire une proposition qui ne se refuse pas ?
Protégé de la concurrence par une terreur réglementaire « écologique », Stellantis (tiens, tiens : encore des étoiles…) va ainsi pouvoir produire la Lada « verte et inclusive » de l’Eurogoulag, mais sous un marketing autrement plus sexy que les vieilles lunes soviétiques : le consommateur encore assez riche pour se permettre la mobilité privative aura en apparence le choix entre une quinzaine de marques (de Alfa Romeo à Jeep, en passant par Opel) pour la personnalisation de la trottinette à quatre roues au volant de laquelle il s’efforcera d’atteindre tant bien que mal la borne de rechargement suivante.
Et celui – me direz-vous – qui n’en aura pas les moyens ? Stellantis, qui n’en rate pas une, a aussi fait l’acquisition de la plateforme d’autopartage Share Now. Comme quoi : rien de tel qu’un capitalisme sans marché pour accompagner un libéralisme sans élections… sur la voie du communisme.
J’attends un article sur les modèles Dacia.
Ah non! Cinq ans d’interdiction de territoire, ça m’a suffi!
La corruption, vecteur de la gangrène mondiale, est constituée d’un ensemble de vecteurs en nuances diverses et variées et en réactions, inter-actions et alchimie selon le terrain et la matière concernés. Ces vecteurs se divisent en deux principales sections : la carotte et le bâton.