En appelant à mettre fin à une immigration illégale de masse source de « violence et de crimes », le président tunisien Kais Saied a choqué les bonnes âmes d’un Occident anesthésié par le politiquement correct.
Au centre de l’Occident, un modèle économico-social qui a intégré le remplacement de population à son fonctionnement travaille main dans la main avec la machinerie de la censure idéologique pour rendre toute résistance impossible, ou tout au plus symbolique. Il n’est donc pas étonnant de voir que c’est aux marges de ce système – dans des pays comme la Hongrie ou la Tunisie, qui constituent plutôt des couloirs du flux migratoire que ses destinations – qu’apparaît un parler-vrai dont la métropole a perdu l’habitude.
Car, en dépit des tentatives de psychiatrisation de l’ennemi qui ont aussitôt été lancées contre Saied, il n’y a rien de « raciste » ni de « haineux » dans le constat auquel il procède.
Kais Saied : le Viktor Orbán de l’Afrique du Nord
Dans le débat public féminisé des capitales occidentales, les idées étant proscrites, on ne voit plus que des sentiments et des vertus morales.
Pourtant, ce n’est pas une propriété morale ou raciale qui transforme ces braves gens d’Afrique subsaharienne en « hordes de migrants », mais une erreur : l’erreur de croire aux mensonges mondialistes, qui leur suggèrent qu’ils peuvent trouver une solution individuelle et géographique (par l’émigration) à un problème politique et historique : la crise de leurs pays saccagés par les prédations néocoloniales de l’Occident pigmenté (complice de la kleptocratie davosienne).
La même erreur peut tout aussi bien infecter l’esprit d’européens bien blonds – par exemple, de ces ukrainiens qui pensent qu’ils pourront indéfiniment et impunément laisser la clique de Zelensky transformer leur pays en porte-avions otanesque aux portes de la Russie – à charge pour nous d’héberger et de nourrir la partie de leur population qui ne sert pas de chair à canon.
La pensée post-étatique de Davos a, comme tout mensonge, les jambes courtes et, dans les pays qui ne disposent pas de la baguette (pas infinie non plus) de l’argent magique, ses pieds sont déjà en train de toucher terre – et pas que ses pieds…
Viendez donc chez nous, vous verrez le petit comme il est grand!
Pour une conférence tous frais payés? Ah mais, très volontiers!
Photo de la proue du A960 navire belge “Godetia”.
« un modèle économico-social qui a intégré le remplacement de population… »
Ce modèle s’insère dans une idéologie politique. Cf les “idées” de Richard Coudenhove Kalergi (penseur du projet Paneuropa…) développées dans un livre aux relents racistes, daté de 1925, dans lequel il imagine un avenir où les futurs Européens ne seraient plus majoritairement originaires du Vieux Continent, mais de mélanges raciaux provoqués par le croisement avec des populations issues d’Afrique et d’Asie, dans le but de créer un troupeau multi-ethnique sans qualités spécifiques et facile à dominer par une nouvelle élite.
“La race du futur, négroïdo-eurasienne, d’apparence semblable à celle de l’Egypte ancienne, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité des personnalités.”
On pourrait penser que les idées de cet illustre inconnu n’ont pas grande importance.
Mais il se trouve qu’il existe depuis 2010 un nouveau prix Coudenhove-Kalergi, décerné tous les deux ans à un Européen “méritant”, (c’est-à-dire actif dans la promotion du multiculturalisme) dont le premier récipiendaire fut… Angela Merkel.
Si les Européens ne savent pas à qui se réfère ce prix, nul doute que ceux qui le décernent eux, le savent…
Oui, tout cette dynamique historique mondialiste est magistralement démontré par P. Hillard
Le grand patron de presse, Jean Luchaire, fusillé en 1946 pour avoir collaboré avec les nazis, était l’ami de cet aristocrate belgo-grec, qu’était ce Coudenberg-Galergi. Luchaire professait, les idées de ce dernier, à savoir : fonder une Europe fédérale et comme par hasard amputée de la Russie. Si l’histoire ne se répète pas, quelle coïncidence alors. Toujours, partout et en tout temps, la caste héréditaire avec les mêmes conséquences pour les multitudes de sans-dents.
Vu sur Telegram: EXCLUSIF. Bernard Henri Levy mis en cause dans une très sale affaire en Tunisie où il sera déféré devant le juge d’instruction avec 16 autres personnes qui préparaient des “complots” pour renverser le régime.
???? https://www.tunisienumerique.com/tunisie-le-pole-judiciaire-defere-laffaire-de-complot-contre-la-surete-de-letat-devant-le-juge-dinstruction/
En parlant de flux migratoire, il suffit de regarder les photos des magazines de vos communes et vos régions pour voir que les “têtes blondes” sont devenues largement minoritaires. L’avenir est donc déjà décidé.
Je pense qu’il est réducteur de dire que nous sommes, nous les héritiers de pays colonisateurs (en oubliant les colonisations arabes de l’Afrique du Nord au passage) les seuls responsables de l’émigration de ces gens. Leurs pays ont un retard de développement qui n’est pas lié qu’à la captation de ressources au profit de groupes internationaux et de l’occident, mais aussi aux conditions extrêmes de certains pays, la place de la religion et de l’éducation, les réseaux de transport (pourtant améliorés par la colonisation et la captation) encore sous dimensionnés, les ressources agricoles et en eau sous des latitudes plus exigeantes, la natalité débridée, etc.
Etre suffisamment plein de soi-même pour réussir, en croyant lire un texte, à n’y reconnaître que le projeté fantasmé de l’antithèse de ses propres mantras, sans rien comprendre au contenu propre de l’article: voilà une aptitude qui me manque, et que j’envie.