Finalement, le Sénat a adopté le report de l’âge de la retraite à 64 ans… mais avec quelques amendements (portés par la gauche, validés par la droite) particulièrement assassins pour les petits entrepreneurs. Sous le prétexte fallacieux de les protéger contre eux-mêmes (c’est bien connu, il faut être un enfant pour créer une entreprise et un adulte pour être sénateur), le Sénat a réclamé un rapport dans les six mois consécutifs à l’adoption de la loi pour étudier l’instauration d’une cotisation minimale retraite pour tous les micro-entrepreneurs de 845€ par an. Cette taxe nouvelle serait destinée à financer la retraite minimum de ces petits entrepreneurs qui n’ont rien demandé à personne.
Initialement, la réforme des retraites devait concerner exclusivement le report de l’âge de départ à la retraite. Mais, conformément à la règle éternelle de l’intervention étatique, il n’est pas une bonne loi de “protection sociale” sans un tourment nouveau infligé aux petits entrepreneurs qui cherchent seulement à vivre de leur propre travail. La réforme des retraites n’échappe pas à cette constante macabre.
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Encore une disposition bien cohérente avec les objectifs de Davos. Hasard?
Les petits entrepreneurs autrement appelés “indépendants”…
les politiques ne supportent pas les indépendants : tout doit passer par eux !!!
Attention les fameuses petites auto-entreprises ne sont normalement qu’un passage pour se projeter vers une activité plus importante. Car vivre avec 10 000€ est impossible. Et beaucoup ont un gros complément en espèces non déclarées.
Bonjour,
Quand on est auto-entrepreneur c’est pour faire rentrer des euros rapidement pas pour espérer toucher un petit quelque chose dans 30 ou 40 ans.
Dailleurs espérer est désespérant, surtout avec des escrocs comme eux qui ont l’art de l’escamotage et de l’oubli par le long terme.
Si le chiffre d’affaires est par exemple de 10.000 euros par an, dans presque tous les cas, le bénéfice brut est sensiblement plus faible encore, puisqu’il faut quand même déduire des charges du chiffre d’affaires.
Bref, prélever 8,5% sur un bénéfice brut de 10.000 euros par an, serait déjà une ponction considérable… Prélever 8,5% sur le chiffre d’affaires relève de ….. Je ne sais comment qualifier une telle façon d’agir.