Sous l’influence de l’illusion jeuniste, on attendait « la relève ». Or c’est du doyen de l’Assemblée, Charles de Courson, que vient, pour Macron, le danger le plus sérieux. Rares étant ceux qui ont su tirer les leçons du très significatif épisode Martine Wonner, tout le monde visionnait, pour abattre le faussement jeune Manu, des poulains tout piaffant de vigueur juvénile, à la Quatennens, à la Bardella.
Mais le projet d’une motion de censure « transpartisane » – le seul qui, quel que dût en être le sort ultérieur, pourrait réellement inquiéter la Macronie – est finalement venu d’un homme d’un an l’aîné de Brigitte, et d’un centriste pur jus. Dont même l’argumentaire (Macron pervertit les institutions) sonne bien plus juste que la démagogie féminisée (à base de « pénibilité ») du pseudopode gauche de la Macronie (NUPES), et infiniment plus juste que la très décevante simagrée d’opposition que produit encore, tant bien que mal, la PME Le Pen.
Il résonne, en tout cas, avec les aspirations d’une foule qui se passionne finalement assez peu pour les marchandages syndicaux réactivés par la fameuse « réforme », et veut avant tout purger le corps national de la toxine Macron.
Charles de Courson donne une dernière chance à la République
Largement fictionnel, l’imaginaire démocratique du 3e Occident, de même qu’il réclame des jeunes premiers, associe volontiers le moment historique à la présence d’une masse – que même la police fait mine d’attendre de pied ferme aux abords de la Place de la Concorde.
Or, comme nous le rappelle l’historien Philippe Fabry – confirmant une hypothèse de base du sociologue Michel Maffesoli –, les révolutions sont avant tout des moments d’accélération de la circulation des élites : c’est l’arrière-ban qui, perdant confiance dans le ban, juge bon de le raccourcir avant que la fameuse jacquerie imaginée et promise par les manuels d’histoire ne se produise vraiment.
Or effectivement, dans le morne grouillement des Faure et des Retailleau, la motion « transpartisane » (lire : digne d’une véritable démocratie parlementaire) proposée par Courson est probablement la dernière bouée de sauvetage jetée au parlementarisme français et, partant, aux institutions de la moribonde République. Entre le mensonge tyrannique de la Macronie et la légitime Sécession du peuple, il n’y a plus qu’elle.
Je mets une petite pièce jaune ???????? au cas où mais fondamentalement pas 1 élu n’en a envie.
Le PS et LR qui refusent toute alliance avec le RN ont perdu tous leurs électeurs, remplacés par des chats et des chiens.
Qui peut incarner le souverainisme (la défense des intérêts français ) ? Pierre de Gaule ? François ASSELIEAU ?
Tous ont mis de la colle forte sur leur siège de député et craignent le dissolvant de la dissolution que tient à la main le young leader…
???????? Excellent ????
Tout-à-fait d’accord, les révolutions sont le remplacement accéléré d’une élite par une autre. Celle de 1789, fut la victoire de la bourgeoisie des villes sur une noblesse abâtardie de privilèges. Pour arriver à ses fins, cette bourgeoisie s’est servie du peuple, de la masse, qui agit plus par passions que par la Raison. Sous forme de fable, l’ouvrage d’Orwell “Animal farm” décrit fort bien ce processus.
Quel que soit le régime, rien ne changera pour les sans-dents. Aujourd’hui, on assiste à une alliance entre les caste « révolutionnaires » de Davos et certains « représentants » des peuples. Les parlementaires ancien régime usés par leurs jeux politiciens et discrédités par leurs discours, encore plus depuis la crise du covid, seront-ils remplacés par ceux-là. Et comme, c’est bien connu, toutes les révolutions mangent leurs enfants, Macron sera-t-il sacrifié sur l’autel de ce nouvel être suprême ?
En 1789, la république a été instaurée de force en France alors que le peuple français n’en voulait pas, puis la république a traqué et tué dans les pires souffrances tous les chrétiens et paysans qui ne voulaient pas se soumettre à cette tyrannie.
Nous sommes bien loin de la version officielle racontée dans les livres d’histoire et par la plupart des journalistes et politiques de notre époque..
Au moins 180.000 personnes déportées, tuées, assassinées. 180.000, c’est le nombre minimum de victimes des guerres dites “de Vendée”. Il y aura aussi plus de 200.000 soldats républicains tués dans les combats.
La République Maçonnique a été construite dans le sang. C’est à cause de cette république que la franc-maçonnerie a pu s’infiltrer dans les entrailles de la France..
Eh ouais on n’a pas fini d’imiter les planètes.
” la PME Le Pen ”
Tellement vrai.
Et dire qu’on nous promet l’avènement de la PME Le Pen !
Comme la mafia napolitaine, pour prendre du pognon, la PME Le Pen sait faire. Mais faire son job est une autre histoire.
Bonjour On ne gouverne jamais une nation contre ses habitudes Louis XVI et la suite lui donna raison
je ne suis pas “féministe” j’ai horreur de tous les “ismes”, mais je suis femme, et je ne comprends pas vos injures quasi systématiques par rapport au féminin… ce qui n’est pas du féminisme … Ça sent nettement un “dossier’ personnel à vous … C’est ça que vous pensez de la femme future que sera votre fille ? Ne pourriez-vous pas trouver un autre terme pour vous exprimer dans ces cas-là ? Ce serait plus sympathique par rapport aux nombreuses femmes qui suivent le “courrier des stratèges”…
A vrai dire, je ne cherche pas à être “sympathique” (pour ça, vous avez l’Incorrect), mais à écrire ce que je pense. Et curieusement, des nombreuses femmes qui – comme vous le remarquez si bien – lisent le Courrier, très peu s’en plaignent. Peut-être parce qu’elles ont remarqué que “les femmes” ne sont ni un peuple, ni une classe sociale, et que celles qui prétendent (comme vous) parler en leur nom sont soit en train de manipuler les autres, soit en train d’exprimer une névrose.
Qui peut défendre le souverainisme (la défense des intérêts du peuple français) ? Pierre De gaule ? François Asselineau (Président de l’Union Populaire Républicaine) ?