Sens du collectif, organisation, discipline… : on peut beaucoup demander aux Allemands. Mais pas sur leurs voitures. En refusant l’interdiction des moteurs thermiques en 2035, ils ont eu le courage d’enterrer un projet absurde et démontré qu’on pouvait dire non aux dogmes en vigueur à Bruxelles.
Automobile et chimie ont été les deux mamelles de l’Allemagne, de son « miracle économique » de l’après-guerre, et demeurent les fers de lance de son industrie. Mais la crise ukrainienne a durement impacté celle-ci. Privés de gaz russe à bas coût, les chimistes allemands ont vu leur facture énergétique exploser. Le géant BASF qui, compte tenu de ces coûts, avait déjà consenti une baisse de production de 35% en 2022, en a ainsi été réduit fin février à annoncer la fermeture de plusieurs de ses usines outre-Rhin et le licenciement de 3 300 salariés. En conséquence Berlin, qui traîne des pieds à chacune des concessions qui lui sont demandées depuis un an, a décidé cette fois-ci de ne plus reculer d’un pouce et de rejeter le projet européen d’interdire à l’horizon 2035 la commercialisation de véhicules équipés de moteurs thermiques classiques, perspective qui aurait beaucoup trop impacté ses constructeurs automobiles.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
La bête n’est pas morte. La croyance sectaire carbophobe est toujours incontestée (et incontestable sous peine d’excommunication) dans le débat public.
Comme toutes les croyances sectaires, la carbophobie continuera à entrainer son lot de décisions et de comportements suicidaires, jusqu’au jour où le corps social épuisé passera à autre chose.
Greta Thunberg est Nongqawuse et nous subirons le sort du peuple Xhosa :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nongqawuse
Un certain patronat allemand a donc encore du pouvoir outre-Rhin.
Et les Allemands ne sont pas seuls à refuser cette mesure débile ( parce que totalement inutile même si les températures augmentaient – ce qui est faux sauf dans le résumé pour les décideurs du GIEC – et même si l’influence du CO2 sur lesdites températures n’était pas une imposture ). Rejoints par l’Italie, la Bulgarie, la Pologne et l’Autriche, le projet a toutes les chances de ne pas aboutir faute de majorité qualifiée.
Oui, mais le délire carbophobe reste incontesté. Il continuera donc à produire des décisions suicidaires.
L’UE est bien une dictature sauf pour… l’Allemagne. Il est vrai que quand on regarde la puissance économique de ce pays (GDP et PPP), c’est bien la seule locomotive de l’UE.
Sholtz est un mondialiste cocu qui va se prosterner devant ceux qui ont saboté le “rêve allemand” et qui lui donne avant de partir une expliquation bancale qui parle d’un yacht et de plongeurs de combat Ukrainiens champions du monde.
Il est a espérer que Renault Peugeot Citroën ont tous trois un cabinet noir où en secret ils planchent sur d’autres modèles thermiques voir hydrogène à condition que cela soit réalisable à grande échelle. Vu l’attitude de Renault en Russie , il est a craindre que son suivisme ne courre à sa perte et un stop net de la marque. Adieu Renault 5 GT turbo 16 soupapes
l’hydrogène en automobile est une chimère.