La SVB Financial, la banque de la Silicon Valley, s’est effondrée de 63% en bourse cette semaine, après avoir jeté un pavé dans la mare jeudi 9 mars, en annonçant dans l’après-midi avoir besoin de « capitaux frais » depuis qu’elle a été contrainte de céder à perte un portefeuille obligataire. Toutes les valeurs bancaires américaines, même les plus grosses (JP Morgan, Wells Fargo, etc.) ont été attaquées depuis. D’autres banques US sont également passées sous le contrôle du régulateur, joli euphémisme pour évoquer leur mise en faillite (la First Republic et la Signature Bank). Faut-il voir dans le nom des banques qui tombent outre-Atlantique le symbole du triple défaut américain sur sa tech, sur son régime politique (alors qu’on apprend que l’attaque du 6-Janvier sur le Capitole n’en était pas vraiment une…) et sur sa signature en matière de dette publique ? Alors que Bruno LuMière© nous exhortait, tout transpirant et dans un anglais parfait (« Calm down, calm down ! ») à ne pas paniquer, la contagion semble avoir gagné les bourses européennes, où, mercredi, Crédit Suisse, mais aussi les banques systémiques à la française (BNP Paribas et Société Générale en tête, comme d’habitude) ont fait un beau plongeon. En perspective des JO 2024 ? C’est ce qu’a bien voulu croire le mari de Brigitte qui, dans une pâle imitation de Jacques Chirac, s’emploie à rendre possible la baignade dans la Seine. Entre deux détritus qui flottent ?
Dans les faits, la SVB est la plus grande banque à faire faillite depuis la crise financière de 2008, après avoir fait des investissements avec les dépôts de ses clients, ce qui n’est plus illégal depuis l’abrogation en 1999 du Glass Steagle Act, qui, sous l’Administration… Clinton, avait mis fin à la séparation, pourtant de bon sens, entre banques de détail et banques d’investissement. Les investissements de la SVB ont commencé à mal se comporter et la banque a alors parié sur l’achat d’obligations d’État américaines (US Treasuries) réputées « sûres ». Mais, depuis que la Réserve fédérale a entamé son cycle de hausse des taux d’intérêt pour tenter de calmer l’inflation, la valeur de ces titres de dette, comme nous l’expliquons régulièrement dans Finance & Tic, a fortement chuté et le bilan de la SVB avec. Obligée de vendre, elle l’a donc fait, mais à perte. On connaît la suite.
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Qui pour acheter la SVB (et sauver la planète) ce wikenne?
▶️ https://or.fr/actualites/svb-dauphin-peut-il-se-transformer-en-baleine-3034
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Bruno Lu Mière ???? j’achète!
vous avez compris que dans les pays latins l’euro numérique (pour mieux étouffer les dettes étatiques
et re-re-planifier la surveillance des citoyens à l’aide des gafam) sera rejetée : à vous de conclure
Merci pour vos chroniques. Pouvez vous me conseiller sur quel dossier commander pour garantir au mieux mon patrimoine en liquiditės. J’ai 71 ans et pas forcėment d