En affirmant hier que les Etats-Unis n’excluent pas une sortie de crise comportant une révision des frontières ukrainiennes, Antony Blinken brise un tabou, tant un tel processus serait fonction de facteurs extrêmement sensibles politiquement et diplomatiquement. Tentative de discernement à l’instant T.
Annoncée régulièrement, la grande offensive ukrainienne du printemps qui doit survenir à court terme, si l’on s’en réfère aux déclarations de Kiev relève un peu du quitte ou double. Qu’elle emporte des résultats tangibles et elle peut soit contraindre la Russie à négocier, soit pousser cette dernière à recourir à des mesures extrêmes.
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On ne peut pas dire que la rupture des relations entre l’UE et la Russie soit un succès américain, puisque les Européens sont entièrement soumis aux États-Unis, et n’envisagent en aucun cas de les contrarier si peu que ce soit. Pas besoin de les forcer.
L’Europe ressemble à un enfant qui ne veut pas déplaire à papa, prêt à tout pour être aimé de lui quoi qu’il lui en coûte.