Et pendant ce temps, le coup d’Etat bancaire se prépare…

La crise bancaire qui a commencé (et que nous avons été dans les premiers à pronostiquer comme durable lors de la faillite de la SVB, alors que la presse subventionnée a servi le pouvoir en répercutant aveuglément les âneries lénifiantes de Bruno Le Maire) fera couler beaucoup d’encre dans les semaines qui viennent. Sa survenue, nous l’avons déjà écrit, est systémiquement due à la remontée des taux. Elle aurait pu être arrêtée si les banques centrales avaient tenu compte des avertissements lancés par les marchés. Sauf que, coup sur coup, la BCE a relevé ses taux de façon intraitable la semaine dernière, suivie par la FED, puis par les banques centrales suisses et anglaises… Face à cette unanimité qui a montré que la lutte contre l’inflation était essentielle pour les autorités monétaires, les valeurs bancaires ont plongé cette semaine. Quel peut-être l’intérêt des autorités monétaires à « forer aussi droit » au point de déstabiliser les marchés et mettre toute l’économie en péril ? Nous maintenons ici notre hypothèse d’une stratégie à plusieurs bandes des banques centrales occidentales, et nous expliquons pourquoi.
