Et pendant ce temps, le coup d’Etat bancaire se prépare…
International Monetary Fund Managing Director Christine Lagarde speaks at George Washington University in Washington, DC October 3, 2013. Countries will need to adopt strong national policies and work together even more closely to manage new transitions under way in the global economy said in her speech at George Washington University ahead of the 2013 World Bank-IMF Annual Meetings.IMF Staff Photograph/Stephen Jaffe

Et pendant ce temps, le coup d’Etat bancaire se prépare…


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La crise bancaire qui a commencé (et que nous avons été dans les premiers à pronostiquer comme durable lors de la faillite de la SVB, alors que la presse subventionnée a servi le pouvoir en répercutant aveuglément les âneries lénifiantes de Bruno Le Maire) fera couler beaucoup d’encre dans les semaines qui viennent. Sa survenue, nous l’avons déjà écrit, est systémiquement due à la remontée des taux. Elle aurait pu être arrêtée si les banques centrales avaient tenu compte des avertissements lancés par les marchés. Sauf que, coup sur coup, la BCE a relevé ses taux de façon intraitable la semaine dernière, suivie par la FED, puis par les banques centrales suisses et anglaises… Face à cette unanimité qui a montré que la lutte contre l’inflation était essentielle pour les autorités monétaires, les valeurs bancaires ont plongé cette semaine. Quel peut-être l’intérêt des autorités monétaires à « forer aussi droit » au point de déstabiliser les marchés et mettre toute l’économie en péril ? Nous maintenons ici notre hypothèse d’une stratégie à plusieurs bandes des banques centrales occidentales, et nous expliquons pourquoi.

Le Dow Jones dévisse depuis le début du mois de mars
Dermatose: les éleveurs trahis... abattage de bovins sains malgré la vaccination

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À Pouilley-Français, dans le Doubs, la contradiction est frappante. Un troupeau de 82 vaches, intégralement vaccinées contre la dermatose nodulaire contagieuse (DNC), a été entièrement abattu le 2 décembre 2025. La raison ? Un seul animal a développé la maladie. Face à la mobilisation de 300 agriculteurs et syndicalistes, l’État a répondu par un arrêté et la force : 175 gendarmes étaient présents pour faire exécuter la décision. Malgré la vaccination et une mobilisation massive d’agriculteurs u


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Nutri-Score A, bedaine XXL : journal d’un bobo en perdition, par Veerle Daens

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Ah, quel drame hier soir à l’Assemblée ! Les députés ont osé dire non à l’obligation du Nutri-Score sur tous les emballages. On a frôlé la révolution quinoa-bio. Heureusement, les lobbies du camembert et de la saucisse de Morteau ont tenu bon. La République est sauvée. Mais pensons à lui. À ce pauvre Gaspard, 38 ans, chargé de mission « transition écologique et inclusion » à la Métropole de Lille, qui a vécu la pire soirée de sa vie depuis que son bar à poke a fermé pour cause de trop de g


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Bébés sucrés, lobbies rassasiés : chronique d’un renoncement sanitaire, par Elise Rochefort

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C’est une histoire qui commence par une ambition de santé publique et qui finit, comme souvent, par une victoire comptable et industrielle. L’abandon définitif, lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale 2025, de la taxe sur les sucres ajoutés dans les produits alimentaires transformés (et singulièrement ceux destinés aux bébés) est un cas d’école. Il illustre parfaitement comment la puissance des intérêts privés parvient à se faufiler dans les brèches de notre instabilité parlementair


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Il faut parfois avoir le courage du cynisme pour admirer la beauté du crime parfait. Le spectacle que nous offre l'Assemblée nationale avec le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) pour 2026 est, à cet égard, un chef-d'œuvre d'ingénierie sociale dont la victime est toute désignée, consentante, et parfaitement silencieuse : la jeunesse. L'ivresse des abysses : 25 milliards de déficit Commençons par la froideur des chiffres, qui ne mentent jamais, eux. Si l'on s'en tie


Éric Verhaeghe

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