Le politiquement correct ayant rendu inaudibles la plupart des questions que soulève la réalité sociale (comme celles liées à l’immigration de masse), les retours du réel, souvent brutaux – comme la décapitation de S. Paty –, se soldent en général par la création et la généreuse dotation d’un comité Théodule. Assez souvent confié, d’ailleurs, à Marlène Schiappa.
Quand slaves de l’est « russes » et « ukrainiens » se charcutent autour de Bakhmout, personne ne perd son temps à se demander quel rôle l’orthodoxie (religion de 90% des combattants de part et d’autre) joue dans cette débauche de brutalité meurtrière.
En France, en revanche, quand une immigration de masse met en présence des populations culturellement trop dissemblables pour que leur coexistence puisse se solder par autre chose que par un désastre, on va s’ingénier à thématiser l’Islam, comme une sorte d’erreur philosophique – facilement corrigeable, à condition d’allouer quelques fonds publics.
C’est là, du moins, une procédure que la Macronie (comme l’UMPS avant elle) juge moins douloureuse à court terme (sauf pour le contribuable…) que d’avoir à reconnaître que le Sahel ne sera jamais la Beauce, et que la douceur de vivre angevine manque d’équivalents sur les cimes de l’Atlas.
Schiappa : « avec 2,5 millions d’€ on peut faire beaucoup de choses »
Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes socialistes. Sauf que, la morosité économique aidant, les aspirants au métier de Schiappa (titulaires du BEP « Gestionnaire du pognon de dingue des sinécures victimaires ») se bousculent un peu au portillon. Dans un pays où l’Etat hyper-fiscaliste mobilise plus de 50% du PIB, ça devait arriver tôt ou tard : certains finissent par demander pourquoi c’est toujours Marlène qui ramasse.
Et accessoirement aussi, les questions qui fâchent : où est passée l’oseille ? Comment les « valeurs de la République » ont-elles été défendues ? A combien d’imams radicaux Marlène a-t-elle réussi à démontrer que le principe même du jihad coranique est l’amour inconditionnel des enseignants francs-maçons libres penseurs ?
Et là, tout d’un coup, c’est la zizanie.
C’est un problème aussi vieux que le bolchévisme : difficile de lâcher les meutes de la révolution permanente, quand on ne dispose pas par ailleurs d’une Tcheka dont les fonctionnaires en imper de cuir noir sachent rappeler les louveteaux égarés aux devoirs de la collégialité. Gérald, tu m’entends ?
Lors de la minute de silence et de la lecture du texte de Jean Jaurès, certains élèves affichaient un je m’en foutisme manifeste (en plus de ne pas comprendre grand chose à ce qu’ils lisaient). J’étais dans les Hauts-de-Seine sud, et les élèves en question n’étaient pas franchement basanés. Chacun son expérience, qui n’invalide pas des expériences radicalement différentes.
Et un professeur d’une banlieue sud très riche très blanche qui se faisait traiter de “sale Arabe” dans l’indifférence totale de ses collègues, ça a existé aussi.
Est-ce un cas isolé dans un cas et un cas moins isolé dans l’autre cas ? Telle est la question
Je vois crois bien volontiers! Tout cela sent son vécu.
Mais je fais remarquer que ce que vous décrivez là, ce sont des épisodes typiques de tensions ethniques au sein d’une société mélangée trop vite et trop massivement. Or tous les efforts du narratif oligarchiques tendent à nous faire accepter l’idée que ça se résumerait au “problème de l’Islam”, considéré comme une idéologie (à laquelle, théoriquement, vous et moi pourrions aussi adhérer à tout moment, exactement comme on peut brusquement décider de devenir végétariens…).
Classique: pognon de dingue dans la fouille des petits bourgeois socialo fromages.
Marlene nous a expliqué il y a cinq ans que la cause féministe allait avoir un budget de dingue d’un milliard. En fait il s’agissait du budget de la francophonie et elle n’avait droit qu’aux miettes tombées de la table.
Toute féministe qu’elle soit, Marlene n’aucun problème (comme Autain d’ailleurs) à fréquenter des violeurs d’origine africaine, à leur trouver des excuses et leur donner notre pognon en échange d’un bon geste dans l’isoloir de la mairie.
Si la mort de Samuel Paty vaut deux millions et demi, sa vie ne valait rien si on en croit sa hiérarchie qui n’a pas cru bon d’assurer sa sécurité.