On ne sait pas quel est l’état de santé réel du pape François. Mais on peut avoir une certitude, il tiendra à son poste le plus longtemps possible pour parachever sa “révolution”: faire émerger un gouvernement de l’Eglise plus centralisé et faussement consultatif, qui soit l’allié du “Great Reset”. Or le souci du Pape, c’est que les signes d’un désir de recentrage de l’Eglise dans le collège des Cardinaux – qui élira son successeur – sont palpables.
Le Pape François va mieux. Après avoir été soigné pour une “bronchite infectieuse”, il devrait sortir de l’hôpital samedi 1er avril.
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Pour aller dans le même sens, je viens de lire la collecte nationale pour l’église de France, qui est la contribution française au synode. J’y ai trouvé surtout un grand désir de mieux connaître la Parole de Dieu, un attachement à la liturgie, une grande attente pour plus de fraternité et pour une reconnaissance du rôle des laïcs. En revanche une véritable urgence est identifiée : “la manière dont les femmes sont traitées dans l’Église n’est pas ajustée à la mission de celle-ci” qui débouche sur une demande de plus de responsabilités, l’accès au diaconat et, de façon moins récurrente, l’accès à la prêtrise.
Bref, si on met de côté la question de l’ordination des femmes (qui d’ailleurs est loin de faire l’unanimité), les soucis de l’église de France ne touchent ni au dogme, ni à la liturgie, ni à la structure institutionnelle. Il me semble que la quasi totalité des problèmes identifiés pourraient être résolus au niveau de la Conférence épiscopale…
Ce texte donne l’impression d’une église de France attachée aux fondamentaux et qui n’a aucunement envie de faire la révolution !