Parmi les centaines de « petites mains » du Palais présidentiel, la tentative de suicide d’un cinquantenaire rétrogradé sème une certaine morosité. Celle du pays n’a rien à lui envier.
Évènement anecdotique, certes, mais ô combien emblématique ! Car la victime appartient justement à cette tranche d’âge pour laquelle la fameuse « retraite à 64 ans » – compte tenu du chômage massif et chronique qui la frappe – veut en réalité dire : plus jamais de retraite à pleins droits pour vous !
De quoi envoyer en l’air le récit lénifiant de la presse macroniste, qui s’ingénie à nous hypnotiser avec ce chiffre trompeur de « 64 » – et avec les fausses évidences démographiques dont il est devenu le résumé implicite. Derrière la « crise des retraites », il y a donc bien avant tout la crise de l’emploi – laquelle découle beaucoup moins de tendances lourdes démographiques que des décennies de sabotage européiste de l’économie française dont nous sortons, et dont la Macronie constitue à la fois la culmination et le résultat.
Charlie décapité : la douloureuse s’approche de Macron
Le risque est donc que – conformément aux prédictions de Maffesoli, de Fabry et d’autres esprits lucides – le peuple de France, trahi par ses élites et trompé par sa presse, commence à se comporter plutôt comme une masse révolutionnaire. En d’autres termes : à n’être plus du tout Charlie.
Et cette masse n’ira pas, comme ce récureur de l’argenterie présidentielle, se jeter sous une rame de métro. Du moins pas sans avoir au préalable présenté la douloureuse à ses élites : des affiches inquiétantes évoquent un climat sanguinaire, auquel même le très macroniste Charlie Hebdo vient apporter sa petite goutte d’hémoglobine symbolique. On sent bien que, le moment venu, les roulements de mécaniques de la BRAV-M ne pèseront pas très lourd.
Lesquelles élites, sentant le sol se dérober sous leurs pieds, nous mettent à présent (par la voix du coryphée BHL) en garde contre la tentation de la violence.
À BHL, il faut au moins reconnaître qu’il avait senti le coup venir : son surprenant pamphlet anticovidiste de 2020 (Ce virus qui rend fou) était lourd de pressentiments. Comme il est désormais trop tard, il est venu, avec le reste du sérail, monter la garde autour du palais du mari de Brigitte – otage, autant que complice, du suicide davosien de la démocratie française.
Les rapports avec le nombre 64 :
– Les Échecs : Les 64 cases du jeu d’échecs peuvent renvoyer aux 32 chemins de sagesse de l’Arbre de vie… pour infos, la grande Reine égyptienne Séti, qu’on a caché derrière un roi, c’est-à-dire un Pharaon que Manéthon (archiprêtre et archiviste des temples de Baal en Egypte, c’est lui qui masculinisa l’histoire, et fit des dynasties masculines de rois, se succédant de père en fils) appela Ousertasen III (Sésostris), est représentée par la Reine du jeu d’échecs, inventé à cette époque. L’homme, c’est le Roi du même jeu, son pouvoir est limité.
– Le jeux de l’Oie : Entendre par-là « Je » et « Loi », le « Je » c’est l’égo qui entend le divin et qui, en élargissant son champs de conscience, se réconcilie avec la source de son existence et entreprend de retourner à l’éternelle demeure, berceau lumineux où il recouvre sa splendeur.
– Le Yi King : Ce livre, très curieux, ne contient que des lignes. On les appelle les Trigrammes du Yi King. Ces lignes sont une représentation symbolique des deux principes de la philosophie chinoise : l’un masculin et ténébreux, le Yin, l’autre féminin et lumineux, le Yang. Ces deux principes, base de tout ce qui est social, se retrouvent partout chez les Chinois. Le principe masculin est divisé, ce sont les deux vies de l’homme (spirituelle et sexuelle) ; le principe féminin est indivis. Puis ces deux principes se divisent et vont former quatre images. La division féminine se fait par en haut, la division masculine par en bas. Ces lignes se combinent par 3 et forment 8 trigrammes. Par association, ces 8 trigrammes donnent naissance aux 64 hexagrammes qui constituent le Yi-King.
– La console de jeux « Nintedo 64 » : C’est une console « 64-bits » contrairement à ses principales concurrentes dites « 32-bits »
– etc.
Ah, voici le “pythagoricisme” !
Je ne suis pas experte mais j’ai plusieurs livres sur le Yi King et je l’ai beaucoup pratiqué ; et dans ces ouvrages c’est le masculin qui est yang et lumineux, actif, représenté par 3 traits pleins, le féminin ying étant dit sombre, réceptif, représentant par 3 traits divisés en 2 … Y-aurait-il eu une inversion au cours du temps ?
Heu… Inversion “accusatoire” ici aussi… “l’un masculin et ténébreux, le Yin, l’autre féminin et lumineux, le Yang.”
Désolé mais c’est l’inverse…
Le Yin est représenté par la lune, l’obscurité, l’hiver, et l’énergie féminine. Tandis que le Yang est représenté par le soleil, la lumière, l’été, et l’énergie masculine.
Que les futurs retraités se rassurent, ils ne travailleront pas jusqu’à 64 ans ils seront virés avant. Par contre leur retraite sera diminuée par la décôte et par l’inflation. Quant à la mélancolie de la misère à venir, qu’ils se rassurent également, les lois sur l’euthanasie tombent à point nommé et s’apprécieront.
Ah, enfin. Ca fait du bien de voir que je ne suis pas le seul optimiste indécrottable de ce monde de brutes…
De quelle morosité parlez-vous? Macron adore humilier, rabaisser. Certains mettent des talonnettes pour se donner l’air aussi grandnque son vis-à-vis, ce malade coupe les pieds ou les têtes !
Non non, je parlais bien du petit personnel, et de lui seul. Le mari de Brigitte, lui, il kiffe!
Ces événements ne posent ils pas le problème (1) du salariat et des taxes, (2) de la malédiction des faux PIB et faux miyards de fausse monnaie? Merci.
Ben si. Mais bon, l’UE et “le PIB”, c’est deux noms pour une même arnaque…