Jean-Marc Borello est l’une des rares légendes vivantes de la macronie, ce qui ne se traduit pas forcément par une réputation très heureuse. Ce qu’on ne peut pas enlever au personnage, c’est sa capacité à gagner de l’argent avec trois fois rien. Spécialisé dans les causes perdues (jeunes à la dérive, EHPAD, migrants,…), son groupe SOS dépasse désormais le milliard de chiffre d’affaires. On y verra le signe d’une impressionnante clairvoyance de la part de son dirigeant fondateur, parti de rien dans les années 70, et désormais véritable tycoon du capitalisme français : il a compris avant tout le monde la nécessaire industrialisation du social, et la gratitude de l’Etat vis-à-vis de tous ceux qui le débarrassent de la rude contrainte de s’occuper des basses oeuvres. De là à soupçonner des conflits d’intérêt… il n’y a qu’un pas. Dans tous les cas, les subventions de l’Etat perçues par le groupe ont augmenté d’environ 15% dans les deux premières années du premier mandat Macron. Et les années qui viennent promettent d’être très instructives : le groupe annonce plus de 150 millions € de subventions de l’Etat en 2022, contre 73 millions en 2020 selon notre comptage.
De Borello, tout ou presque a été dit (même par nous la semaine dernière). Mais il fallait une petite (et discrète) innovation dans la loi de finances pour 2022, pour changer un peu la donne : pour la première fois, Bercy a publié les montants des subventions accordées aux associations. Ce pensum se trouve dans les “jaunes budgétaires“, en annexe de la loi de finances. Des discussions parlementaires ont forcé Bercy à publier les montants accordés.
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C’est beau, le socialisme!… Un Etat qui dépense un pognon de dingue pour couler l’économie, et encore un pognon de dingue pour palier les conséquences de sa politique.
Millionnaire avec l’argent des impôts des français ! Effectivement, ce type est d’une remarquable clairvoyance et a créé « l’assistanat de connivence », un prolongement du « capitalisme de connivence », mais sans aucune création de richesse et aucune production …..
Les politicards et les hauts fonctionnaires français sont, bien évidemment, complices à 200% de ce qui apparaît comme une gigantesque escroquerie !
Ancien directeur de boîte de nuit de chez Regine . Reconverti dans sos drogue qui a connu quelques derives , mais aussi dans une autre affaire de centre d’accueil où son jule était mal engagé .