Le ministre de la Santé François Braun avait promis, juré, craché, qu’il réintégrerait les soignants suspendus si la Haute Autorité de Santé revenait sur l’obligation vaccinale. Deux semaines après ce retour en arrière, le ministre annonce qu’il revient sur sa promesse : il refuse la proposition de loi communiste (pourtant très défavorable aux suspendus puisqu’elle ne prévoit aucune indemnisation) qui ordonne la réintégration. Ce texte doit être examiné aujourd’hui en commission des affaires sociales. Reste à savoir combien de personnes désormais sont concernées par cette proposition.
Nous avons déjà eu l’occasion de dire tout le mal que nous pensions de la proposition de loi communiste sur la réintégration des soignants suspendus : lacunaire, ne s’intéressant réellement qu’aux fonctionnaires, et prévoyant une réintégration sans paiement des salaires non versés depuis plusieurs mois, ce texte passe de notre point de vue à côté de l’exercice majeur, qui est de réparer le dommage causé à des salariés sans qu’ils n’aient commis de faute. Nous publierons prochainement un article pour faire le bilan selon nous des situations exactes des soignants suspendus au regard de leur reconversion professionnelle. Mais, à coup sûr, la proposition communiste ne dit rien de ceux-là et ne s’intéressent qu’aux moins de 10% de suspendus qui, dix-huit mois après, n’ont pas retrouvé de travail et sont très fortement précarisés.
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Je le dis depuis le début de cette folie, quitte à être taxé de défaitiste : les suspendus ne seront pas réintégrés tant que Macron sera au pouvoir.
Bosser avec des gens qui vous ont montré du doigt, craché dans la figure et réfusé de vous défendre, non merci.
il y a quand même les indemnités à récupérer. Mais avec Macron et tous ses sbires, compliqué forcément ! Inhumain !
Le système ne veut pas de gens qui ont dit NON.
Le système ne veut que les moutons conformistes et les collabos.
Le domaine de la santé est le secteur le plus réglementé par les hommes de l’Etat, juste après la finance.
Alors question subsidiaire : qui est responsable des crises financières ?
Le principe de réparation a été introduit dans le droit français par “André Maginot, ministre des pensions, grand mutilé de guerre, qui (travailla) d’arrache- pied pour que cette loi, portée par Jules Lugol, député, et votée le 31 mars 1919, soit effective et que les invalides, les orphelins et les veuves puissent être reconnus et surtout réparés.”
Or le Président a dit et redit et reredit que face au “Grippe 19” (en anglais “Covid 19”) nous étions en guerre.
Donc ceux qui ont eu à subir des mesures de guerre ont droit à être reconnus et surtout réparés.
le nier serait revenir sur une grande avancée du droit social contemporain.
La situation du Covid n’aurait-elle pas été une situation de guerre ? Mais qui nous aurait menti ?
Pourquoi uniquement en France ? Bizarre cette insistance…
Ça va être sympa il ne restera plus que des gens soumis à l’hôpital
Il ne faudra plus hésiter à obtenir plusieurs avis médicaux avant une opération ou un traitement car il ne va plus que rester les ânes qui ne réfléchissent plus à l’hôpital
Notre santé sera le dernier de leur souci
Au moins maintenant on est fixé
Il se dédit…
Et pourtant c’est bien ce que vient de décider la commission des affaires sociales de l’AN: ne pas abroger la loi en vigueur, pour laisser le soin au gouvernement de décider, le cas échéant de la ” suspendre” , voire de la “rétablir ” par décret, suivant les circonstances. Elle est pas belle notre démocratie ?
Le ministre actuel de la maladie a deux prénoms : François-Eva.
C’est tout dire de l’admiration béate qui l’opère à l’égard du grand machiniste qui conduit tous les trains-de-la-mort
l’assemblée nationale confirme qu’elle défend le gouvernement plutôt que les citoyens…
Les suspendus du Covid = les fusillés pour l’exemple.